Avignon : pour beaucoup d’Avignonnais, il s’agit de la plus belle ville du monde ; en ce qui me concerne, je ne pense pas être du même avis. Certes, Avignon est la ville dans laquelle je suis née, la ville dans laquelle je vis et je ne peux que reconnaître qu’il s’agit d’une ville incroyablement belle mais énormément de choses me chagrinent à ce propos et font d’Avignonune ville où il ne fait pas forcément bon vivre. Pourtant, j’aime en parler mais aussi mettre en avant les lieux ou les gens qui font d’elle ce qu’elle est réellement. En lisant mes propos, vous devez très certainement douter de ma santé mentale : parler d’une ville de la même manière qu’une personne peut sembler quelque peu loufoque. Cependant, pour les Avignonnais que nous sommes, Avignon fait partie de nous mais depuis de nombreuses années, nous sommes face à un problème de taille : le centre-ville se meurt à petit feu. Suite aux crises à répétition, de nombreuses enseignes baissent définitivement le rideau tandis que les rues ne cessent de se vider. C’est bien simple : les gens n’ont plus envie de venir passer du temps en centre-ville. Nous évoluons donc dans une ville en passe de devenir uneville fantôme, à l’instar des galeries commerciales qui regorgent de monde. Rares sont les activités ou les manifestations populaires qui égayent nos weekends et je n’ose même pas évoquer ce sentiment d’abandon qui émane de chaque recoin de la ville. Bien entendu, les jeunes ainsi que les barscontinuent de faire vibrer lesnuits avignonnaises mais nos journées sont de plus en plus ternes. Avec l’arrivée des beaux jours, la mairie devrait comme chaque année tenter de redonner vie à ce centre-ville moribond. De ce fait, lorsqu’un évènement s’annonce, j’estime qu’il est important de le mettre en avant. D’autant plus lorsqu’il s’agit d’un événement aussi sympathique que celui que Maison Bernyorganise. Pour ceux d’entre-vous qui ne connaîtraient pas cette enseigne désormais encrée dans la vie avignonnaise, Maison Bernyest la maison du saumon et de l’esturgeon. Plus simplement, il s’agit de l’épicerie fine avignonnaise par excellence. Ainsi, grâce aux produits choisis avec soin que nous avons la chance de découvrir dans cette petite boutique, nous réalisons que le luxe de bien manger est à portée de main. Je ne peux donc que vous conseiller de venir découvrir tout ceci par vous-mêmes.
Pour confirmer votre présence, le lien d’un formulaire d’inscription est disponible dans la bio ducompte Instagram de Maison Berny (@maison_berny). Pensez donc à vous inscrire afin d’assurer votre place !
Le chef cuisinier Thierry Perez nous fera découvrir la nouveauté de la boutique : la mise en vente de sushis signature réalisés sur place. De nombreux canapés et petits fours seront également à votre disposition pour égayer vos papilles. La finesse et le caractère particulier du champagne seront donc mis en avant grâce aux différents mets qui proposés. De plus, un représentant du vigneron sera présent pour vous donner plus d’informations à propos de la dégustation. Pour ma part, je compte bien faire un tour à cet évènement avignonnais plus qu’attrayant. Pour ceux d’entre-vous qui comme moi souhaitent faire vivre les commerces de la ville et aimeraient se rendre à cette dégustation, précisez bien lors de votre arrivée que vous venez de la part d’Elsa And You, une petite surprise vous sera remise. Je vous attends donc nombreux ce vendredichez Maison Berny au numéro 14 de la Rue Petite Meuseen plein coeur du centre-ville d’Avignon : montrons ainsi notre soutien au commerce de proximité qui en a grand besoin !
🥂 Le luxe prend racine dans nos assiettes.
Chez Maison Berny, le luxe s’immisce dans nos assiettes, dans nos recettes mais aussi dans notre quotidien. Le gérant actuel de la boutique, Pierre Berny, tente de nous inculquer la valeur du « bien manger » ainsi que l’amour des bons produits. Grâce à son savoir-faire et à ses connaissances en matière de sélection haut de gamme, il nous transmet le bonheur dé déguster des aliments luxueux. Pourquoi ne pas sublimer votre plat de pâtes en l’accompagnant d’un délicieux confit de homard proposé par Maison Berny par exemple ? Entre les produits fins de la mer tels que le caviar, la poutargue, la brandade de morue, les poissons fumés, les saumon, les sardines millésimées et les produits du terroirs comme le foie gras ou la truffe, nous n’avons que l’embarras du choix pour sublimer nos recettes quotidiennes. En ce qui me concerne, j’ai beaucoup de mal à faire preuve d’inventivité en matière de cuisine. En réalité, je dois bien reconnaître que je ne suis pas une grande passionnée de la chose ; je trouve même contraignant de prendre le temps de faire à manger plusieurs fois par jour car cela prend énormément de temps. Maison Berny est une alternativeparfaite pour faire quelques courses d’appointtout en se faisant plaisir même si selon moi, le luxe doit rester un plaisir occasionnel. Dès lors que cela devient une habitude, notre joie n’a plus le même sens. À mon sens, il est primordial de se choyer : quoi de mieux donc que de bien manger pour se remonter le moral ? En ces temps difficiles, nous avons grand besoin de moments heureux : mettons donc toutes les chances de notre côté pour profiter au maximum de ce que la vie nous offre.
🥂 Méfiiez-vous des apparences.
Vous n’êtes pas sans savoir que les apparences sont parfois trompeuses. Dans la tête de la plupart des gens, le luxe est une chose inaccessible à laquelle la classe moyenne n’a pas droit. Détrompez-vous ! Chez Maison Berny, les produits proposés restent relativement abordables. Certes pour un budget moyen, il est parfois très difficile de s’octroyer ce genre d’écart mais j’estime qu’il est nécessaire de ne pas trop se priver. Il est normal de faire des économies et de limiter ce qui peut être moins utile à votre équilibre de vie et à votre santé, comme le shopping par exemple mais, il est primordial de bien manger autant pour le moral que pour votre bien-être. Il est aussi important de ne pas mettre votre satisfaction personnelle de côté. Finalement, cette toute petite boutique qui ne paye pas de minedéborde de délicieux mets et sera très certainement source de bonheur. Il est hors de question pour vous de rater cela !
C’est tout pour le moment mes petits chatons.
J’espère donc de tout mon coeur vous retrouver chez Maison Berny ce vendredi.
Continuez de prendre soin de vous et de ne voir que le positif car c’est seulement de cette manière qu’il est possible d’avancer dans la vie.
Il est vrai que la troisième édition de MY AVIGNON s’est longtemps faite attendre : je trouve qu’il est finalement difficile d’aborder les personnes qui pourraient être partenaires de ce projet. De ce fait, si cela vous intéresse et que vous remplissez les critères, n’hésitez pas à me contacter.
Un lieu, un concept… 3 mots… 3 mots que chaque personne rencontrée a choisi avec soin et qui vous donneront certainement envie de découvrir ces endroits incontournables de la ville d’Avignon.
👛 MODE
Partons donc à la découverte du travail de la photographe de talent Ju Choquer !
PERSÉVÉRANCE : « Au tout début, le premier mot qui m’est venu à l’esprit est « acharnement » mais je trouvais sa connotation un poil négative alors j’ai choisi de mettre en avant le terme « persévérance », qui m’a paru plus sympathique. C’est vraiment le mot clé de mon parcours depuis que j’ai su que je voulais faire de la photographie mon métier. Il est nécessaire de persévérer chaque jour, même s’il faut savoir faire des pauses. Être indépendante surtout dans un métier créatif, n’est clairement pas simple et sans se battre, il est difficile d’aller très loin. »
RENCONTRE : « C’est l’un des aspects de mon métier qui me plaît le plus ! Chaque nouveau projet est synonyme de rencontre et finalement, mon parcours est un enchaînement de rencontres. Je tiens à préciser, que les rencontres décevantes forment tout autant que les rencontres positives. Il ne faut jamais négligerune expérience qu’elle soit bonne ou mauvaise : rien n’arrive par hasard ! »
SINCÉRITÉ : « La sincérité est l’un des maîtres mots de mon travail, autant dans mes images que lorsquej’en parle. La sincérité passe dans ma retouche photo qui ne déforme pas la réalité et les corps des modèles, la manière dont je communique sur mon travail via lesréseaux sociauxou mon site, envers mesclients mais aussi envers moi même… »
Justine Choquer, photographe, directrice artistique et co-fondatrice du Coco Studio.
Je connais Ju Choquer depuis notre plus tendre enfance : nous étions à l’école ensemble et je dois reconnaître que je suis admirative de son incroyable évolution. Ses premiers shootings étaient déjà remarquables : elle photographiait des amis dans notre belle Cité des Papes. Aujourd’hui, son travail est particulièrement engagé, notamment dans l’acceptation de soi mais aussi des autres. Colorées, originales, recherchées, ses photos font le bonheur de sa communauté. De plus, la carrière de Ju Choquer ne s’arrête pas là : elle vient d’ouvrir son propre studio de production créative avec son associéeJulie Mannina, le « Coco Studio« . En ce qui me concerne, j’estime que l’oeuvre deJustine Choquer mérite d’être remarquée. Je vous conseille donc vivement d’aller y jeter un coup d’oeil ; je suis certaine que vous allez adorer sa bonne humeur et les good vibes qu’elle nous transmet !
💄 BEAUTÉ ET BIEN-ÊTRE
Partons donc à la découverte de l’activité de Charlotte Robin, conseillère beauté et présentatrice indépendante !
Adresse : Présentations à domicile.
ÉCHANGE : « Mon activité est vraiment basée sur l’échange avec les personnes qui me suivent. Mon but étant de comprendre leurs besoins afin de pouvoir les orienter vers les meilleurs produits mais aussi les conseiller selon leurs problématiques personnelles. Je ne suis pas la pour « vendre » mais vraiment pour accompagner chaque femme et l’aider à se sentir bien. À mon sens, cela passe par prendre soin de sa peau, prendre le temps de s’apprêter, etc… Mais ce qui m’anime et ce que j’aime le plus, c’est le fait de lesaccompagner dans cet échange à la recherche de leur bien-être. »
CONFIANCE : « J’ai donc vraiment à coeur d’établir une relation de confiance avec chaque personne de ma communauté (cliente ou non). Le fait de travailler via les réseaux sociaux me permet de rencontrer des personnes de tout âge, issues de milieux et d’endroits très différents. Finalement, quelles que soient nos différences, mon souhait est que chaque personne avec qui j’échange puisse se sentir à l’aise et pleinement enconfiance avec moi. J’ai également besoin que l’authenticité soit maîtresse de chaque contact et je pense sincèrement que cela me permet d’évoluer au mieux. Ainsi, nous développons une belle relationparfois amicale mais, la plus belle chose que m’apporte mon métier est la rencontre de femmes toutes plus belles et plus fortes les unes que les autres. Il leur arrive parfois de l’oublier mais mon rôle est de leur rappeler à quel point elles sont extraordinaires. »
AMOUR : « J’aime profondément mon activité car comme je l’ai dit auparavant, elle me permet de rencontrerénormément de femmes incroyables. Mon message est donc simple : il est basé sur l’amour et la confiance en soi. L’objectif étant que chaque personne puisse se rendre compte de sa différence tout en faisantune force. Il est nécessaire de développer l’envie de prendre soin de soi et de s’aimer pour par la suite s’aimer plus fort mais aussi et surtout, aimer les autres. Finalement, il ne s’agit pas seulement de maquillage ou de produits de soin mais réellement de la recherche du bien être et de l’amour de soi. »
Charlotte Robin, conseillère beauté et présentatrice indépendante.
Pour ma part, j’ai fait la rencontre de Charlotte au travers des réseaux sociaux. Vous allez très certainement m’affirmer que cela manque d’originalité mais de nos jours, il s’agit du moyen de communication le plusdéveloppé. J’ai été séduite par sa positivité, son sourire en toute circonstance et son engouement résistant à toute épreuve. J’aime l’image de femme indépendante et maîtresse de son business qu’elle renvoie. Le commerce par les réseaux sociaux connaît un essor sans limite mais beaucoup préfèrent mettre en avant lesbénéfices plutôt que la qualité et les valeurs humaines dont nous avons tant besoin. Au contraire, Charlotte nous donne une image de cette forme de commerce complètement différente : à la fois positive et sensible. De plus, lorsque vous achetez un produit sur sa boutique en ligne, une partie des bénéfices est reversée à unefondation venant en aide aux femmes ayant subit des violences ou des abus sexuels durant leur petite enfance. Cette cause me tient tout particulièrement à coeur : c’est donc une raison de plus de faire confiance àCharlotte !
Charlotte nous présente son activité professionnelle.
📚 CULTURE
Partons donc à la découverte du métier de médiatrice culturelle au sein de la Fondation Villa Datris avec la belle Fanny Vouland !
« Pour commencer, la Villa DATRIS est un musée d’art contemporain situé à l’Isle-sur-la-Sorgues et dédié à la sculpture. Chaque année et ce depuis 10 ans, des expositions thématiques sont organisées (par exemple sur les animaux, le recyclage, le tissage ou encore la céramique pour l’année prochaine). Ces expositions sont toujours gratuites, même pour les groupes et les classes scolaires. Elles réunissent des sculptures d’artistes venus du monde entier, pour la plupart très connus et considérés comme émergents, dans une ancienne maison provençale de la fin du XIXe siècle. Les jardins servent aussi de lieux d’exposition : un parcours de sculptures vous y est proposé. Ce lieu a été créé par Danièle Kapel-Marcovici, PDG du groupe Raja. Décédé en 2013, son compagnon l’architecte Tristan Fourtine était également à l’origine du projet. Pour citer trois mots quidéfinissent mon activité professionnelle, je commencerai par celui qui me semble être le plus important… »
TRANSMISSION : « En effet en tant que médiatrice culturelle, ma mission est de transmettre mais aussi de faire le lien entre l’art et tous les publics quels qu’ils soient. J’aborde donc l’histoire de la Villa et des œuvres qui y sont exposées avec des enfants, des adultes, des amateurs d’art ou non, des personnes en situation de handicap, etc… »
CRÉATIVITÉ : « Tous les ans, je m’occupe de créer des documents pour les visiteurs ainsi que des jeux pour les enfants qui aident à rendre la visite plus ludique. De plus, comme l’exposition change chaque année, je dois redoubler de créativité afin de toujours proposer de nouvelles choses. »
CURIOSITÉ : « Le fait de travailler à la villa DATRISéveille ma curiosité. Encore une fois, le fait d’exercer dans un lieu qui change de thème et d’exposition chaque année me permet de découvrir de nouveaux artistes. De la même manière, cela m’en apprend beaucoup culturellement, professionnellement et personnellement. »
Je tiens à préciser que j’ai la chance de faire ce fabuleux métier avec Emily, ma collègue et binôme.
Fanny Vouland, médiatrice culturelle.
Je connais Fanny depuis un petit bout de temps maintenant et j’ai toujours trouvé cette jeune femme solaire. Je pense donc que ce métier lui correspond parfaitement. Partager sa culture et sa connaissance avec les autres est à mon sens une mission très importante. Pour ma part, je suis une amoureuse de l’art et de la culture de manière générale. De plus, la Villa DATRIS est l’un des symboles de l’art contemporain du sud de la France. Vous ne pouvez donc pas passer à côté de cet incroyable endroit. Ainsi, il me semblait évident de vous transmettre certaines notions du métier de médiatrice culturelle, au travers de l’expérience de Fanny. Je suis persuadée que ses mots auront fini de vous convaincre : rendez-vous le 27 mai2022 à la Villa DATRIS pour une nouvelle exposition !
Fanny Vouland dans l’exercice de ses fonctions avec petits et grands.
🎨 ART
Partons à la découverte du travail d’Audenita, l’une des tatoueuses les plus demandées d’Avignon !
PATIENCE : « Il s’agit de la clef ultime du tatoueur ! Sans patience, que ce soit avec les clients, durant le temps que l’on passe à dessiner ou pendant les heures de tatouage, nous devons impérativement être dotéd’énormément de patience ; ce qui pour ma part n’est vraiment pas un problème. »
CRÉATION : « Mon métier est un art : il faut créer des envies et les mettre sur papier. Il s’agit d’une création de A a Z. »
ÉCHANGE : « Le tatouage est avant tout un échange entre le client et moi-même. Autant pour la réalisation de son dessin qu’au cours du temps que nous allons passer ensemble pendant la session tattoo, il s’agit d’un moment de partage. »
Audenita, tatoueuse chez The Spiritual Gypsy.
Je n’ai jamais eu l’occasion de me faire tatouer par Audenita elle-même mais je me suis déjà rendue dans son propre shop dans le but de me faire tatouer par Taylor Chenesh, une autre tatoueuse avignonnaise non moins talentueuse. Néanmoins, je sais de source sûre qu’Audenita est l’une des tatoueuses les bookées de la ville. J’ai également eu la chance de pouvoir observer son travail de prêt et je dois reconnaître que j’ai été bluffée. De plus, The Spiritual Gypsy est un shop à la fois accueillant et à la pointe du professionnalisme. Comme vous pouvez le constater grâce aux images ci-dessous, Audenita manie différents styles de tatouage à la perfection. Son travail est minutieux, précis et particulièrement joli. Il me semblait donc évident de partager avec vous cette forme d’art. Envie d’un nouveau tattoo ? N’hésitez pas à contacter Audenita !
Audenita elle-même.Voici quelques unes des oeuvres réalisées par Audenita.
🥬 CUISINE
Partons donc à la découverte de notre cantine familiale avignonnaise préférée !
PASSION : « Il s’agit d’un métier qui nécessite d’être réellement passionné si l’on veut tenir mentalement et physiquement. Cela demande beaucoup de rigueur ainsi qu’une grande ouverture d’esprit car il faut savoir faire passer le plaisir des clients avant tout ! La passion est donc primordiale en cuisine mais également dans la restauration de manière générale dans le seul et unique but de répondre correctement aux attentes des clients. »
FAMILLE : « La cuisine est une histoire de famille ! Mon grand-père Marcel était cuisinier et tenait avec ma grand-mère son propre restaurant dans les années 1960. Mon oncle Philippe alias Phiphi, fils de Marcel, était aussi cuisinier. C’est d’ailleurs entre ses pattes que j’ai commencé à apprécier la cuisine. De plus, mon cousin Manuel alias Manu, lui-même fils de Phiphi, est également tombé dedans lorsqu’il était enfant. Autant vous dire que chez les Camallonga, la cuisine fait partie de notre culture ! Les femmes, quant à elles, étaient plutôt passionnées de musique, de couture ou de danse. Pour ma part, j’ai choisi de m’exprimer à travers la cuisine. Après avoir réalisé mon apprentissage au restaurant Numéro 75et forte de mes expériences, j’ai décidé d’ouvrir macantine familiale, « Chez Nine » ; familiale car c’est tout simplement la cuisine que je préfère. Sansprétention et faite avec amour, elle rassemble les gens. Pourquoi « Chez Nine » ? Il s’agit d’un hommage à mon oncle Phiphi, décédé il y a quelques années. Il m’affublait toujours de l’expression provençale « ma nine » qui signifie « ma chérie ».
SIMPLE : « C’est comme cela que je décris l’esprit de ma cantine familiale. Pas de prise de tête : je cuisineavec amour mais en toute simplicité. En effet, j’aime faire plaisir à mes clients mais sans chichi. Mon souhait est que vous mangiez un morceau qui réchauffe le coeur et qui régale vos papilles tout en vous sentant comme à la maison. »
Manon Camallonga, chef cuisinière et gérante de Chez Nine.
D’après moi, Chez Nine est une enseigne avignonnaise à ne pas manquer. Si vous me suivez depuis un petit moment sur les réseaux sociaux (@gobertelsa), vous avez certainement déjà entendu parler de ce petit restaurant de quartier que j’apprécie énormément. En ce qui me concerne, j’ai toujours essayé de soutenir dumieux que je le pouvais le travail de Manon car j’aime la cuisine familiale qu’elle nous prépare avec beaucoupd’amour. D’autant plus que son inauguration était prévue quelques jours après l’annonce du premier confinement. Néanmoins, Manon a su s’en sortir grâce à sa force de caractère : elle n’a d’ailleurs jamais baissé les bras. Heureusement aujourd’hui, il nous est possible de déguster de délicieux petits plats ChezNine. Nos amis restaurateurs ont énormément besoin de nous. Faites moi donc plaisir en montrant votresoutien à Manon : pensez à réserver votre table ou à aller chercher votre petit plat à emporter ; vous risquez très certainement de vous régaler !
Les petits plats de Chez Nine.
🌺 JARDINS ET PLANTES
Partons donc à la découverte du Garden, le fleuriste le plus coloré et le plus engagé de la ville !
PASSION : « La passion des fleurs nous dévore : leurs couleurs, les différentes saisons et occasions mais surtout la confection de bouquets uniques nous fait les aimer. Nous sommes passionnés par ce si beau métier qu’est celui de fleuriste. »
ÉQUIPE : « Notre équipe de fleuristes passionnés est le point fort du Garden. Souriante et dynamique, elle est particulièrement soudée afin de satisfaire au mieux notre clientèle et ce par tous les temps. »
AVIGNON : « Avignon est une ville magnifique danslaquelle architecture, histoire, modernité et écologie se côtoient. Son cœur est une sorte d’écrin parfait qui accueille notre concept de fleurs #intown, de planterie urbaine avec bienveillance et fait du quartier Bonneterie un lieu de rencontre. »
Stéphanie, gérante du Garden.
Il est vrai que la ville d’Avignon ne manque pas de fleuristes. Je vous avais d’ailleurs parlé de la boutique À nos amours dans la première édition de MY AVIGNON. Pourtant, nous aimons toujours autant les fleurs et je suis ravie de voir ce genre de magasins se multiplier. Le Garden est une enseigne sur laquelle nous aimons nousretourner. On y voit de magnifiques bouquets de fleurs colorées qui égayent notre journée rien qu’en passant devant. De plus, l’équipe ainsi que les gérants sont souriants, agréables et de très bon conseil. Le mois dejanvier est celui des plantes d’intérieur qui purifient l’air au Garden. Il est grand temps de vous procurer lavôtre !
Bienvenue au Garden !
C’est tout pour le moment mes petits chatons.
Certes, cette troisième édition de MY AVIGNON s’est faite attendre et vous a certainement manqué mais j’espère de tout mon coeur qu’elle vous aura une nouvelle fois donné la possibilité de découvrir la ville d’Avignon ainsi que les merveilles dont elle regorge.
Continuez de prendre soin de vous et de ne voir que le positif car c’est seulement de cette manière qu’il est possible d’avancer dans la vie.
Merci pour votre soutien infaillible.
À très vite pour la prochaine édition de MY AVIGNON !
NB : Afin de prévenir toutes éventuelles réactions, je tiens à signaler que je ne reçois aucune rémunération de la part des lieux ou des personnes cités ci-dessus pour faire la promotion de leurs activités.
Depuis les débuts d’Elsa And You, vous avez très certainement remarqué que j’aime mettre en avant le milieu de la restauration auquel d’une certaine manière j’appartiens. En effet, mon chéri et moi-même avons prisl’habitude d’adopter un mode de vie épicurien car nous apprécions tout particulièrement manger mais surtout, BIEN manger. Pour ma part, je trouve en la nourriture une forme de réconfort. Attention ne vous méprenez pas, je ne passe pas tout mon temps à grignoter bien au contraire mais je ne peux me passer de manger de bonnes choses et de profiter d’un bon repas. Certes, je ne suis pas une grande cuisinière mais j’ai la chance de vivre avec un homme particulièrement doué en la matière. De plus, nous aimons notre villetout comme notre région et je souhaite au travers de mes articles, la faire découvrir au plus grand nombre. Cette fois-ci, j’ai décidé de vous présenter un lieu qui vaut le détour : une maison d’hôtes au charme à la fois historique et bucolique, dotée d’un restaurant que je qualifierai de remarquable. A mon sens,Maison Orsini est un lieu à ne pas manquer, en plein coeur de notre chère Provence.
« A quoi reconnaît-on un bon restaurant ? Les verres à vin y sont plus grands que les verres à eau. » Frédéric Beigbeder
🍅 Une cuisine à la fois simple et élégante
A chacune de mes visites à la Table Orsini, j’ai été séduite par cette cuisine toute en finesse, à la fois simple et recherchée que nous retrouvons dans nos assiette. Le restaurant est ouvert uniquement le soir, du mardi au samedi inclus. Une formule en trois étapes au prix plus qu’abordable de 39€ vous est proposée. Ainsi, le rapport qualité/prix est respecté bien au-delà de nos espérances. Le choix dans les différentes étapes du déroulement de votre repas est extrêmement restreint : vous ne vous retrouverez jamais devant une carte interminable mélangeant toutes les formes de cuisine car la Table Orsini ne travaille qu’avec des produits frais et de saison. Les menus évoluent donc au gré des saisons et de l’humeur du chef de cuisine dont le talent ne peut être que salué. Vous vous retrouverez face à une cuisine élégante qui mérite certes le qualificatif de gastronomique mais qui parvient tout de même à honorer une certaine simplicité. Je pense que cela vient du fait que toute l’équipe de la Table Orsini nous montre une volonté ainsi qu’un amour du métier qui se fait aujourd’hui très rare. On ressent au travers de ce que nous mangeons l’envie de faire plaisir, la combativité en ces temps difficilesainsi qu’une appréciation incomparable du produit en lui-même. En effet, chaque produit est aimé, chéri et travaillé avec brio. Je suis certaine que vous ne serez pas déçu de votre escapade gourmande.
Un échantillon des créations de la Table Orsini : bon appétit !
🍅 Un cadre hors du commun
Je ne peux évoquer la Table Orsini sans parler du cadre hors du commun dans lequel vous allez avoir l’honneur de déguster votre délicieux repas, car je sais par avance qu’il le sera. Perchée dans les contreforts de la Tour Philippe le Bel, la terrasse du restaurant surplombe la Cité des Papes et le Comtat Venaissin. Le Mont Ventouxainsi que les différentsmonts de Vaucluse, duLuberon et desAlpilles se dessinent également au loin. La vue y est donc incroyable. Lorsque je me suis rendue pour la première fois dans ce lieu hors du commun, j’ai eu la drôle d’impression de retomber en amour devant ma région. Il est vrai que lorsque nous avons de très belles choses sous les yeux en permanence, nous avons tendance à en oublier leur beauté.
Le sud de la France fait rêver la plupart d’entre-nous. J’ai comme l’impression qu’il s’agit d’une sorte de mythe entretenu par les réseaux sociaux et les différentes annonces publicitaires. Pourtant, toute cette agitation autour de notre région est totalement justifiée. D’ailleurs, toutes les plus grandes stars se battent pour acheter les plus belles villas du sud de la France. Quoi de mieux finalement que de passer l’été en Provence ? Le soleil brûlant ainsi que le chant des cigales achèveront de vous convaincre si vous aviez le moindre doute sur la question. Les merveilles dont nous disposons sont tellement nombreuses qu’il serait difficile de toutes les citer ; un des plus célèbres exemple étant le sublime village de Gordesdont je vous ai parlé sur ce blog il y a peu. Selon moi, la Table Orsini ne déroge pas à la règle : il s’agit d’un restaurant où il fait bon vivre en plein été. En effet, il serait tellement dommage de ne pas profiter de l’incroyable vue qui vous est offerte. Pourtant, l’intérieur du bâtiment a une saveur historique intense et vaut également le détour. Ancienne demeure des rois de France et du Pape Clément VI, la Maison Orsini est empreinte d’une atmosphère toute particulière. En résumé, Maison Orsini est un incontournable d’Avignon et de ses alentours. Je sais d’ailleurs de source sûre que les touristes en tombent amoureux au premier regard.
« La Provence dissimule ses mystères derrière leur évidence. » Jean Giono
C’est tout pour le moment mes petits chatons.
J’espère que cet article vous aura donné l’eau à la bouche mais aussi l’envie de réserver une table chez Maison Orsini. Soutenons nos amis restaurateurs : les temps sont durs pour tout le monde et l’entraide est la solution dont nous avons besoin !
Merci pour votre soutien incommensurable.
A très vite pour partir à la découverte d’un prochain incontournable !
NB : Afin de prévenir toutes éventuelles réactions, je tiens à signaler que je ne reçois aucune rémunération de la part de la Table Orsini pour promouvoir son activité. Il s’agituniquement de mon avis à ce propos.
Le temps est enfin venu de faire ensemble le bilan de ce Festival d’Avignon 2021. L’année dernière, il m’avait été impossible d’aborder ce sujet avec vous. En effet, en raison de l’épidémie de COVID-19, le Festival avait tout bonnement été annulé. Depuis 1947 et sa création par Jean Vilar, le Festival d’Avignon n’avait été annulé qu’une seule et unique fois en 2003 : une grève générale des intermittents du spectacle avait conduit le directeur de l’époque, Bernard Faivre d’Arcier, à annoncer l’annulation de cet évènement tant attendu. Seuls quelques spectacles du Festival « Off » avaient péniblement subsisté. A l’origine, il ne s’agissait que d’une simple « semaine d’art dramatique » présentant trois créations jouées dans trois lieux différents de la ville mais, dès l’année 1948, le Festival d’Avignon voit réellement le jour et devient la plus importante manifestation de théâtre et de spectacle vivant du monde entier. Néanmoins, ces dernières années ont été quelque peu difficiles pour cette institution. Pourtant, je suis certaine qu’elle renaîtra très bientôt de ses cendres et redeviendra le grandiose et fabuleux spectacle que nous connaissons et apprécions tous. Amis Avignonnais, amis étrangers, amis connaisseurs, amis novices, il est l’heure de nous plonger dans les coulisses de ce Festival 2021 !
« L’art du théâtre ne prend toute sa signification que lorsqu’il parvient à assembler et unir. » Jean Vilar
🎭 Avignon 2021 : un Festival terni par la pandémie.
Comme vous n’êtes pas sans le savoir, le monde entier est frappé depuis presque deux ans par une pandémie sans précédent. Ce virus est partout et ne nous laisse aucun répit. Nous pensions être « tirés d’affaire » grâce à l’arrivée de différents vaccins mais il n’en est rien. Cette année, le Festival d’Avignon a bel et bien eu lieu mais à quel prix ?
J’ai eu l’occasion de discuter avec certains comédiens qui semblent très déçus par leur expérience avignonnaise en cette année 2021. Dans un premier temps, il est toujours très difficile de se démarquer parmi un nombre incalculable de spectacles et je pense que cette année, tout a été encore plus compliqué. Nombre de représentations n’ont pas vraiment fait salle comble. Certes, certaines ont eu un grand succès : les spectacles du « In » par exemple parviennent toujours à faire parler d’eux. En effet, ils ont déjà une renommée, sont crées par des metteurs en scène connus et attirent donc un public bien particulier : des amateurs de théâtre qui ne se nourrissent pratiquement que de culture, ce qui peut même être légèrement agaçant dans certains cas.
En ce qui concerne le Festival « Off », je pense que le choix du théâtre y est pour beaucoup. Certains établissement ont des fidèles qui ne dérogent pas à la règle : ils ne regardent que la programmation du théâtre qu’ils ont l’habitude de fréquenter et ne s’aventure pas ailleurs, ce qui à mon sens est une grossière erreur. Cependant, la location d’une de leur salle peut valoir très cher et les petites mises en scènes n’en ont pas les moyens. Elles sont donc contraintes de se contenter de jouer dans de petites salles beaucoup moins fréquentées.
En 2021, les touristes n’ont pas été au rendez-vous : en raison de la pandémie, beaucoup d’entre-eux n’ont pas pu faire le déplacement. De plus, l’annonce du pass sanitaire rendu obligatoire dès le 21 juillet n’a pas été de très bon augure pour la suite du Festival. Dans une salle de plus de 50 personnes, il est désormais obligatoire d’avoir ses deux doses de vaccin et, dans le cas contraire, de présenter un test PCR ou antigénique négatif. Certains théâtres ont décidé d’abaisser leur jauge à 49 personnes pour éviter d’avoir à contrôler les pass sanitaires de chaque spectateur. Néanmoins, je suis certaine que cette nouvelle restriction en a découragé plus d’un…
Il ne faut pas non plus oublier que les gens ont été terriblement appauvris par la pandémie. Le théâtre n’étant pas une priorité, beaucoup ont fait une croix dessus. Pourtant, il est vrai qu’il était primordial que cette édition 2021 du Festival ait lieu. Malgré une ambiance ternie par la pandémie, cela a tout de même permis de redonner une forme de vie et d’espoir à la ville mais aussi à tout ce monde venu d’ici ou d’ailleurs pour participer à cet évènement.
« L’artiste de théâtre ne se perd par dans la société, il s’y retrouve. » Jean Vilar
🎭 Avignon 2021 : une ville mise à rude épreuve.
Depuis plusieurs années, le centre-ville d’Avignon est mis à rude épreuve. Un grand nombre de commerces ont définitivement baissé le rideau tandis que beaucoup de commerçants perdent l’espoir de retrouver une certaine prospérité. En effet, la mairie en fonction met en avant les quartiers extérieurs au détriment du centre-ville. Avignon a toujours été une ville pauvre mais depuis la révolte des Gilets Jaunes, le centre-ville n’a cessé de se dégrader. De plus, la pandémie et les confinements à répétition n’ont absolument pas arrangé les choses.
Certes, Avignon est une ville magnifique, un puits de culture, d’histoire et d’architecture mais ses côtés sombres sont de plus en plus présents et font d’elle une ville de moins en moins agréable à vivre. Pour ma part, je ne me sens plus tout en sécurité ni dans mon quartier, ni dans ma ville. Je n’ose même pas vous énumérer toutes les situations rocambolesques et inquiétantes dans lesquelles je me suis trouvée et pourtant, je ne suis pas du tout du genre à braver le danger…
Je pense donc que toutes ces choses mises bout à bout ne sont pas favorables à un Festival où tout se déroule sans anicroche. Petit à petit, Avignon perd de sa superbe et son Festival en subit les conséquences. Malheureusement, il est très difficile de lutter contre une pandémie mondiale mais nous espérons de tout coeur que le Festival de l’année prochaine se déroulera à merveille et que le COVID-19 sera enfin derrière nous.
Avignon, ville d’exception.
🎭 Avignon 2021 : parlons théâtre !
Comme vous l’avez très certainement compris, je n’ai pas eu beaucoup de temps pour aller au théâtre en ce mois de juillet. Au cours de l’été, nous travaillons énormément : tous nos loisirs sont donc relégués au second plan. Néanmoins, j’essaye tout de même d’aller voir au moins une pièce de théâtre. En tant que véritable Avignonnaise, il serait bien dommage de ne pas profiter d’un tel Festival de théâtre. Cette année, j’ai eu l’occasion de voir deux pièces dont j’ai décidé de vous parler ici.
Un homme seul et perdu au milieu de nulle part ressasse ses regrets et son amertume. Son meilleur ami, son frère, Novecento, a perdu la vie sans qu’il ait pu lui venir en aide. Pianiste d’exception, isolé dans un monde complètement à part, Novecento est né sur un paquebot mais ne l’a jamais quitté. Chaque soir, il fait une incroyable démonstration de son talent et éblouit chaque passager, même les plus importants. Tim tente à travers cette plainte d’immortaliser le souvenir de son ami qu’il a tant aimé.
En ce qui me concerne, j’ai apprécié ce spectacle. Pourtant, j’ai généralement beaucoup de mal avec les monologues : j’ai tendance à perdre le fil de l’histoire et à complètement me déconcentrer. Je connaissais Laurent Orry grâce au personnage de la série Plus Belle La Vie qu’il a interprété durant de nombreuses années. Lors de son interprétation du texte d’Alessandro Baricco, j’ai découvert une toute nouvelle facette du jeu d’acteur de Laurent Orry. Il colle à la peau du texte et en fait une adaptation incroyable.
Novecento Pianiste par Laurent Orry. Source : Festival OFF.
Pour ma part, j’ai adoré cette pièce malgré sa longueur. Je n’aime pas beaucoup les spectacles ou les films trop longs car j’ai du mal à rester enfermée trop longtemps. Pourtant, dans cette salle de spectacle, le temps est passé très vite. Chaque personnage avait une personnalité tout autant complexe qu’interessante. Les acteurs avaient tous un très bon jeu et je ne me suis pas ennuyée une seule seconde. Entre amour, trahisons, meurtres et déceptions, L’Idiot nous plonge dans la Russie de XIXe siècle et nous fait faire un bon dans l’Histoire.
Vous pourrez très certainement retrouver ces spectacles dès la rentrée. En attendant, n’hésitez pas à m’écrire pour en savoir plus, je me ferai un plaisir de vous donner les informations dont vous avez besoin.
J’espère que vous avez tous passé un bon Festival. Je vous souhaite à tous un très bel été ainsi que de bonnes vacances pour ceux d’entre-vous qui ont la chance de pouvoir en profiter.
Continuez de prendre soin de vous et de ne voir que le positif car c’est seulement de cette manière qu’il est possible d’avancer dans la vie.
NB : Afin de prévenir toutes éventuelles réactions, je tiens à signaler que je ne reçois aucune rémunération de la part de la ville d’Avignon, des metteurs en scène, des acteurs ou des compagnies citées ci-dessus pour promouvoir leurs activités. Il s’agituniquement de mon avis à ce propos.
Ces dernières semaines, nous avons fait la découverte d’un endroit incroyable : le restaurant Oiseau. Ouvert depuis un peu plus d’une année, cet établissement nous était jusqu’alors inconnu. Il est vrai que le centre ville d’Avignon a subi de nombreux changements et il est parfois difficile de suivre le rythme. Pourtant, quel gâchis de ne pas avoir connu cet endroit plus tôt ! En effet, je suis tombée sous le charme de la cuisine atypique servie dans ce restaurant. Je n’ai qu’une seule hâte : que vous découvriez à votre tour ce lieu incontournable de la vie avignonnaise. Je suis certaine que vous ne serez pas déçus du voyage car c’est véritablement un voyage gustatif qui vous attend. Je vous laisse donc en découvrir un peu plus à ce propos dans l’article qui va suivre : je pense que cela risque de vous donner l’eau à la bouche.
Foie gras de Canard au poivre de Sichuan et vin de ShaoXing – Chutney de mangue, coriandre et combava – Crème d’oignons
Raviolis chinois du moment
« La gastronomie est une profession de foie. » Paul Carvel
🧧 Une fusion entre la France et l’Asie.
Au travers d’une cuisine recherchée, le restaurant Oiseau tente de nous transmettre une véritable passion pour la culture asiatique. L’objectif principal étant d’ouvrir un établissement qui réunirait le meilleur de la culture française mais aussi le meilleur de la culture asiatique. La carte du restaurant a pour but de nous faire voyager, de nous transporter dans une Asie à la fois accueillante et aimante. Je peux vous assurer que chacun de vos repas à la table d’Oiseau sera un vrai dépaysement, un voyage hors du temps tout en restant les pieds sur Terre, en plein coeur des petites ruelles avignonnaises. Finalement, les propriétaires du restaurant ont réussi leur pari. Ce concept de cuisine fusion est certes déjà connu dans de nombreux restaurants français mais il a une autre saveur dans cet établissement. Nous partons ainsi à la découverte d’une sensibilité et d’un univers particulier. Les produits tout comme les différentes saveurs recherchées avec soin par une équipe amoureuse de son métier et du travail bien fait sont sublimés par un joli dressage.
Sushis de foie gras de Canard poêlé – Laquage Teriyaki – Wasabi et zestes de citron vert
Foie gras de Canard au poivre de Sichuan et vin de ShaoXing – Chutney de mangue, coriandre et combava – Crème d’oignons
« Le paradis, c’est la fusion de deux âmes dans un baiser d’amour. » George Sand
🥟 Une cuisine raffinée.
Je pense que le terme qui définit le mieux la cuisine du restaurant Oiseau est « raffinée ». Chaque met, chaque plat, chaque mariage de saveurs que j’ai eu l’occasion de goûter à cette table a été une incroyable découverte. Chaque produit est travaillé avec soin afin de nous permettre de découvrir la meilleure manière de le cuisiner. J’ai donc eu la chance de déguster leurs délicieux sushis au foie gras poêlé. Je trouve que ce plat est l’illustration parfaite de la cuisine fusion que propose Oiseau : les sushis rappelle les saveurs asiatiques tandis que le foie gras est un incontournable de la cuisine traditionnelle française. Bien entendu, chaque assaisonnement, chaque accompagnement estégalement recherché avec une minutie et un amour de la cuisine de plus en plus rare de nos jours.
Polenta crémeuse au lait de coco, piri-piri et citron vert – Gambas – Sauce gingembre – Amandes torréfiées
Burger à l’effiloché de poulet citronnelle – Salade Thaï – Sauce vierge – Chips tortilla maison
Polenta crémeuse au lait de coco, piri-piri et citron vert – Gambas – Sauce gingembre – Amandes torréfiées
En très peu de temps, je me suis rendue deux fois au restaurant Oiseau et à chacune de mes visites, j’ai été surprise et plus que ravie par ce que j’ai découvert dans mon assiette. Certes, le quartier des Carmes et larue des Infirmières n’ont jamais été des endroits particulièrement agréables de la ville. Cependant, depuis de nombreux mois, ces rues ont été rendues piétonnes et sont donc beaucoup plus sympathiques. Comme je l’avais dit dans mon article sur les bars qui m’avaient manqué et que j’avais hâte de découvrir suite au dernier confinement, je n’ai pas l’habitude de sortir dans le quartier des Carmes. Pourtant, je pense qu’il s’agit désormais d’un des endroits les plus branchés de la ville. La terrasse d’Oiseau n’est certes pas très grande mais le silence et le calme sont au rendez-vous, ce qui n’est pas pour me déplaire. De plus, la décoration épurée mais légèrement colorée de la salle est très jolie. L’équipe est souriante et à l’écoute de sa clientèle. Peu importe la raison de votre visite donc, je peux vous assurer que vous passerez un bon moment au restaurant Oiseau.
« Un bien n’est agréable que si on le partage. » Sénèque
NB : Afin de prévenir toutes éventuelles réactions, je tiens à signaler que je ne reçois aucune rémunération de la part du restaurant Oiseau pour promouvoir son activité. Il s’agituniquement de mon avis à ce propos.
Un lieu, un concept… 3 mots… 3 mots que chaque personne rencontrée a choisi avec soin et qui vous donneront certainement envie de découvrir ces endroits incontournables de la ville d’Avignon.
👛 MODE
Partons donc à la découverte du magasin de baskets le plus fréquenté de la ville avec la belle Nathalie !
ATYPIQUE : « Au premier abord, « atypique » ne semble pas être le terme qui qualifie le mieux un magasin de chaussures mais à Canon Shoes, nous faisons en sorte de nous démarquer, notamment par la bonne ambiance et la joie de vivre qui y règnent. Ainsi, nous essayons réellement d’entretenir une bonne relation avec le client et de le satisfaire au mieux. »
MOTIVANT : « Nous formons une équipe soudée qui aime travailler dans la joie et la bonne humeur. De plus, l’évolution constante du commerce nous permet de garder toujours à l’esprit une forme de motivation. »
CONSTRUCTIF : « Dans le commerce, nous sommes constamment dans un apprentissage de nous-mêmes et du monde qui nous entoure. Malgré tout, ce n’est parfois vraiment pas un métier facile : il faut savoir garder son calme et son sang-froid dans n’importe quel type de situation. »
Nathalie, responsable du magasin.
Outre le fait que j’apprécie énormément l’équipe de Canon Shoes, il est évident qu’en Avignon, aucun magasin de baskets ne lui arrive à la cheville. Pour commencer, ce type d’enseigne est voué à perdurer dans le temps. En effet, nous aurons toujours besoin de chaussures. Quelle que soit notre situation financière, il est quand même vraiment compliqué de faire l’impasse sur les vêtements et les chaussures. Bien entendu, de plus en plus de personnes se trouvent dans l’obligation de survivre plutôt que de vivre et de ce fait, les chaussures ne sont pas leur priorité. Cependant, la grande majorité des gens en ont réellement besoin. Canon Shoes est donc un magasin spécialisé dans la vente de baskets. Il est certain qu’il s’agit du marché dans le domaine de la chaussure qui fonctionne le mieux depuis plusieurs années. Pour ma part, je porte énormément de baskets notamment pour travailler et Canon Shoes est mon endroit préféré pour me les procurer. Il y en a pour tous les goûts : je suis donc certaine que vous y trouverez votre bonheur. Les vendeurs tout comme les vendeuses se démarquent par leurs sourires, leurs bons conseils, leurs rires et leur bonne humeur. En passant devant le magasin, vous aurez forcément envie d’y rentrer alors n’hésitez plus à passer le pas de la porte !
Adresse : Elle vous sera communiquée lors de votre prise de rendez-vous.
Certes, vous connaissez mon institut préféré car je vous en avais déjà parlé dans un précédent article. Néanmoins, j’avais vraiment envie que nous découvrions Léa ainsi que son métier de manière plus profonde.
SUBLIMER : « Que ce soit pour avoir une jolie manucure, pour un réhaussement de cils, une épilation, un maquillage ou bien encore un tanning, les clientes se rapprochent de moi dans un seul et unique but : se sentir belle jusqu’au bout des ongles. La beauté étant intemporelle, mon objectif est donc de les sublimer et de faire en sorte qu’elles se sentent mieux dans leur peau. »
ÉCOUTER : « Etre esthéticienne ne signifie pas seulement sublimer une personne, il s’agit aussi d’avoir une grande capacité d’écoute. Au cours de leurs rendez-vous, les clientes aiment se confier. On peut dire que je suis un peu la « psychologue de la beauté ». Un lien de confiance se crée donc entre nous.
CONFIANCE : « Dans mon métier, la confiance est quelque chose de primordial. J’ai, d’une certaine manière, le corps d’une personne entre mes mains et il faut en prendre soin. J’attache donc une grande importance aux produits que j’utilise ainsi qu’à ma façon de travailler. De plus, lorsque les clientes se confient sur des détails de leur vie personnelle, ce lien de confiance dont je vous parlais un petit peu plus haut est bel et bien présent. Il arrive parfois que certaines d’entre elles se laissent aller à me donner carte blanche lors d’une prestation : le lien de confiance est donc à nouveau là et cela est très gratifiant.
Léa, gérante de l’institut.
Comme vous n’êtes pas sans le savoir, je me rends chez L’étern’elle beauté toutes les trois semaines environ afin de redonner vie à mes ongles. Je vous l’ai dit à plusieurs reprises et notamment dans mon précédent article : j’aime que mes ongles soient toujours faits car je trouve que cela donne une impression de propreté et d’élégance. Avec Léa, je peux vous assurer que je n’ai jamais été déçue. J’aime son professionnalisme, sa gentillesse ainsi que son humour. A mon sens, malgré nos emplois du temps qui ont tendance à être surchargés, il est très important de s’aménager du temps pour prendre soin de soi et c’est effectivement Léa qui me permet de le faire. Si l’envie vous prend de vous détendre et de vous sentir mieux dans votre peau, n’hésitez pas à la contacter pour prendre rendez-vous !
RENSEIGNER : « Mon travail consiste principalement à renseigner les gens, qu’ils soient étudiants ou enseignants. Il faut donc aimer échanger ainsi que le contact avec les autres. »
CLASSER : « Nous passons également beaucoup de temps à organiser et ranger les ouvrages afin d’éviter qu’ils ne se perdent. Nous utilisons donc notamment la classification Dewey qui est à la fois très précise et très simple. »
CALME/SILENCIEUX : « Une bibliothèque est un endroit très calme, un lieu de travail qui permet de se ressourcer et de se détendre. »
Marion, étudiante en L2 de Biologie et employée à la Bibliothèque Universitaire Agroparc.
Je dois reconnaître que je ne suis pas une habituée de la Bibliothèque Universitaire d’Agroparc. Lorsque j’étais étudiante, je passais beaucoup plus de temps à la Bibliothèque Maurice Agulhon sur le campus Hannah Arendt en plein coeur du centre-ville. Néanmoins, je n’ai jamais été une grande amatrice du travail dans les lieux publics : j’ai toujours préféré travailler seule chez moi. J’avais trop tendance à me laisser distraire par l’environnement et les autres lorsque j’étais à la bibliothèque. Pourtant, je m’y rendais relativement souvent pour consulter certains documents ou effectuer des recherches. Aujourd’hui, le campus Agroparc s’est énormément étendu et rassemble de nombreux pôles d’étude. La présence d’une bibliothèque était donc à mon sens une sorte d’obligation. En effet, beaucoup ressentent le besoin de travailler en groupe pour se motiver et gagner en productivité. Très souvent, les révisions deviennent alors un moment convivial un peu moins pénible. J’ai eu envie de mettre en avant ce genre de lieu car je trouve que les étudiants sont beaucoup trop mis de côté dans notre société. Cesderniers temps ont été particulièrement difficiles pour eux. J’ai pu voir des reportages ahurissants qui montraient des étudiants ne faisant qu’un seul et unique pauvre repas par jour car il n’avaient plus les moyens de s’alimenter correctement. La pandémie a été un véritable désastre pour cette catégorie de la population : les jobs étudiants n’étaient plus à l’ordre du jour et leurs revenus déjà maigres ont subi une baisse significative. De plus, la mise en place des cours à distance n’a pas été une franche réussite. Beaucoup ont complètement décroché tandis que d’autres ont été affectés émotionnellement par tous ces changements. Il est certain qu’il doit être très difficile de se retrouver isolé. La Bibliothèque Universitaire Agroparc permet donc de donner une chance de réussite supplémentaire à tous ces jeunes à la recherche du bonheur. J’aime aussi le fait que des étudiants tels que Marion puisse y travailler. Je pense que c’est une bonne manière de lesresponsabiliser et de leur permettre de sortir la tête de l’eau. Soutenons donc nos étudiants du mieux possible !
« Tour livre a pour collaborateur son lecteur. » Maurice Barrès
🎨 ART
Partons donc à la découverte du travail d’Aurélie Binet !
VOYAGE : Ce qui me plaît dans le collage c’est la redite que l’on peut trouver en réutilisant des images. Une nouvelle définition, une nouvelle ouverture, un nouveau voyage ! Au-delà de l’aspect canalisateur que je ressens dans le découpage, l’assemblage est comme une nouvelle destination que je propose. Un voyage dans le temps qui s’opère de la collecte à la réalisation de mes visuels. Je crée donc un univers dans lequel chacun peut voyager !
RÉTRO-FUTURISTE : Entre les images vintage que je chine ici et là et le genre fantastique auquel je les intègre, je suis toujours dans une connivence passé/présent/futur. J’interroge des notions de temps et d’espace, à la recherche de la place actuelle et future de l’Homme dans le multivers.
SURRÉALISTE : Tout au long de mon parcours, je me suis beaucoup intéressée à la place que l’on donne à l’image dans la société et à l’acte photographique en lui-même. Selon moi, le collage donne sens à une liberté de création ambiguë qui place la photo comme matériau sans la démystifier en tant qu’œuvre. Mon but n’est pas de recréer ce qui peut être vu derrière un objectif mais bien de réinventer une mythologie surréaliste du quotidien. L’art est universel et l’on doit pouvoir transmettre des émotions au plus grand nombre. J’aime à penser que mes collages proposent plusieurs possibilités de réflexion et d’ouverture, au delà du réel.
Aurélie Binet, artiste.
A l’image de ce que m’a dit Aurélie Binet, l’ensemble de ses oeuvres me permettent de voyager et de m’ouvrir sur le monde d’une manière que je n’imaginerais pas forcément. En plus d’être très beaux, chacun de ses collage amène une réflexion certaine sur l’Homme et sa place dans l’Univers. J’aime beaucoup ce genre d’œuvres qui se créent autour d’un voyage, une pensée ainsi qu’une immersion dans un monde à la limite du réel. Pour que ce genre de projets perdurent dans le temps, j’essaye de soutenir du mieux que je le peux les artistes avignonnais mais aussi les artistes de manière générale. Vous pouvez retrouver le travail d’Aurélie à la boutique d’art et d’artisanat d’Avignon NUMÉRO 35. De plus, du 7 au 31 juillet, ses collages seront exposés au POPE ART CORNER situé au n°33 de la Place des Corps Saints. Amateurs d’art ou tout simplement amoureux de la beauté et de la réflexion, jetez un coup d’œil à l’œuvre d’Aurélie : je suis certaine que vous serez séduits !
« La beauté Tournesol »« Arizona Dreams »« Seaing an escape »Découvrons ensemble le travail d’Aurélie Binet !
🥬 CUISINE
Partons donc à la découverte du restaurant La Scène avec Athémaé et Manon !
FAMILIAL : « La Scène est un restaurant familial dans lequel règnent un fort esprit d’équipe et une superbe entente. »
CONVIVIAL : « À La Scène, vous serez toujours très bien accueillis, grâce à une équipe souriante et de bonne humeur. »
AGRÉABLE : « L’endroit est vraiment très agréable : vous aurez la chance de manger sur une jolie terrasse, en plein milieu d’une des plus belles places de la ville d’Avignon. »
PASSION : « Passion du travail bien fait, Passion de notre métier et Passion de l’apprentissage tout comme de la nouveauté. »
SAIN : « Nous ne travaillons qu’avec des produits frais de saison dans le but de vous concocter des petits plats tout aussi bons que sains. »
SANS PRÉTENTION : « Notre cuisine nous ressemble : simple, chaleureuse et sans prétention. Vous ne partirez jamais de La Scène le ventre vide ! »
Athémaé, chef de cuisine et Manon, second de cuisine.
En ce qui me concerne, je ne me rends que très rarement sur la Place Crillon et je me suis récemment rendue compte que j’avais tort de ne pas le faire. En effet, il s’agit d’un très bel endroit de la ville et je devrais en profiter plus souvent. Je dois reconnaître que je me suis rendue à La Scène principalement parce que Manon et Athémaé sont des amies intimes mais je n’ai vraiment pas été déçue. Certes, il ne faut pas s’attendre à des assiettes recherchées et à une cuisine gastronomique car ce n’est absolument pas l’objectif de ce restaurant. La carte est très simple mais tous les plats que j’ai eu l’occasion de goûter étaient très bons. Je ne peux dire qu’une seule chose : je me suis régalée ! Si vous souhaitez vous détendre et profiter d’un bon moment, pensez à réserver votre table à La Scène.
Bienvenue à La Scène !
🌺 JARDINS ET PLANTES
Partons donc à la découverte du Pilea Project avec Emma !
Adresse : Elle évolue au gré de l’évolution du projet alors restez connectés !
VÉGÉTAL : Le règne végétal me fascine depuis toujours. Que ce soit par la diversité de son esthétisme, ses couleurs, ses textures… Les plantes sont pour moi des œuvres d’art vivantes. Leurs facultés, que l’on commence tout doucement à découvrir grâce à la science, sont absolument extraordinaires. Elles sont douées d’une résilience folle : elles sont capables de se mouvoir, de communiquer entre elles ou avec les animaux. Travailler avec les plantes me permet de me rappeler au quotidien que nous faisons partie d’un grand tout, d’un immense écosystème sans lequel l’être humain ne pourrait survivre. Cela me permet d’apaiser mes angoisses et de me reconnecter à ma propre nature. La connexion à la nature fait partie des enjeux majeur de ces prochaines années. En ville ce n’est parfois pas évident, d’où l’idée de me focaliser sur les plantes d’intérieur. A priori nous avons tous au moins une fenêtre qui nous permettrait d’accueillir une petite plante pour prendre soin d’elle et finalement à travers elle, de nous-mêmes.
RÉCUP : Je suis engagée dans une démarche zéro déchet depuis plus de 5 ans et je ne pouvais pas imaginer créer mon projet sans y intégrer cette valeur-là. Le principe du zéro déchet est d’abord de faire avec ce qu’on a avant d’acheter si nécessaire et dans un premier temps en seconde main, puis neuf si aucune autre alternative n’est possible. J’applique donc ce principe dans mon processus de production. En effet, l’idée principale du projet est de récupérer tout ce qui peut devenir une nouvelle plante d’intérieur. Par exemple, les noyaux d’avocat d’un restaurant de sushis, les déchets de taille de votre ficus devenu trop grand, ce pothos ou cette misère devenue trop envahissante qu’il vous faut couper, cette plante qui ne se plait pas chez vous ou encore ces plantes en mauvais état que vous ne pouvez plus vendre à vos clients. Je récupère également les pots de culture et je présente certaines plantes dans des compositions de pots upcyclés. Ainsi, le gaspillage des végétaux et l’emprunte carbone de notre consommation de plante est largement réduite.
LOCAL : Faire le choix du local est un point important pour moi. En effet, je crois en le territoire du Grand Avignon et à ses immenses ressources. Nous avons déjà de nombreuses plantes chez nous qui ne demande qu’a être bouturées et propagées alors profitons-en ! Je sélectionne des plantes qui s’adaptent à notre climat et j’écarte les espèces trop difficiles qui nécessiteraient tout un entretien particulier pour les maintenir dans nos intérieurs (mini serre, tapis chauffant, brumisateur, etc…). Mon objectif est également de mettre en avant d’autres producteurs français de plantes tropicales, qu’ils soient en place depuis de nombreuses années ou qu’ils se lancent, et qui proposent une alternative aux immenses serres horticoles hollandaises. A terme, j’aimerais pouvoir développer des partenariats avec d’autres structures locales afin de récompenser mes clients ainsi que mes donateurs et mettre en lumière les structures tout comme les partenaires qui vont dans le sens du local, de l’environnement et du social.
Emma Castanier, créatrice du projet.
J’ai eu un gros coup de coeur pour le Pilea Project made in Avignon, lancé par Emma Castanier en avril dernier. Comme vous l’avez très certainement compris, il s’inscrit dans une démarche zéro déchet dont l’objectif principal est de repenser notre consommation de végétaux tout en proposant une alternative locale et éthique. Emma nous propose donc une production de boutures de plantes d’intérieurs, l’utilisation de pots de culture plastique de seconde main, un service d’entretien de vos plantes lorsque vous partez en vacances, des ateliers pour vous apprendre à vous occuper correctement de vos végétaux et bien d’autres choses encore. J’espère que ce n’est que le début de cette belle aventure. Pour ma part, je suis une amoureuse des fleurs et des plantes de manière générale mais je sais pertinemment que je ne m’y prend pas de la bonne manière dans tous les domaines. Je suis donc heureuse de découvrir un projet tel que le Pilea Project qui va me permettre d’avoir la bonne attitude avec mes plantes d’intérieurs. J’aime tout particulièrement le fait de m’inscrire à ma façon dans une démarche éco-responsable. En effet, au travers de cet article, je tente de soutenir cette dimension écologique qui est particulièrement importante. Je suis également ravie de pouvoir montrer qu’Avignon peut faire de belles choses. Je n’ai qu’une seule hâte : voir ce qu’Emma nous réserve pour la suite !
Découvrons ensemble le Pilea Project !
C’est tout pour le moment mes petits chatons.
Malgré le fait qu’elle se soit faite attendre, j’espère de tout mon coeur que cette seconde édition de MY AVIGNON aura été à la hauteur de vos attentes et vous aura permis de découvrir un petit échantillon des pépites qu’Avignon nous réserve.
Continuez de prendre soin de vous et de ne voir que le positif car c’est seulement de cette manière qu’il est possible d’avancer dans la vie.
NB : Afin de prévenir toutes éventuelles réactions, je tiens à signaler que je ne reçois aucune rémunération de la part des lieux ou des personnes cités ci-dessus pour faire la promotion de leurs activités.
Un lieu, un concept… 3 mots… 3 mots que chaque personne rencontrée a choisi avec soin et qui vous donneront certainement envie de découvrir ces endroits incontournables de la ville d’Avignon.
👛 MODE
Partons donc à la découverte du concept store avignonnais Beaucoup Store avec Aurélie !
AMOUR : « Amour de la mode, Amour des gens et Amour de notre métier. »
PARTAGE : « Il est extrêmement important pour nous de partager notre univers, notre vision du commerce mais aussi de la mode. Le but premier de l’aventure Beaucoup Store étant de partager un bon moment et de vivre une belle expérience tous ensemble. »
PERSÉVÉRANCE : « Nous ne cessons de persévérer car ce projet représente beaucoup, beaucoup de travail. Il est donc primordial de ne rien lâcher. Nous nous fixons aussi sans cesse de nouveaux objectifs. Nous sommes d’ailleurs en permanence à l’affût de l’actualité pour être à la pointe des dernières tendances. »
Aurélie, fondatrice de Beaucoup Store.
Comme je l’ai déjà dit à de nombreuses reprises, notamment dans mon unboxing des soldes d’hiver, Beaucoup Store est un de mes, si ce n’est mon magasin préféré de la ville d’Avignon. L’équipe est adorable et très accueillante et je dois avouer qu’il m’est impossible d’en ressortir les mains vides. Je peux vous assurer que vous y dénicherez toujours de véritables petites pépites, à la pointe de la mode. Ne passez pas votre chemin : arrêtez-vous chez Beaucoup Store !
Bienvenue chez Beaucoup Store !
💄 BEAUTÉ ET BIEN-ÊTRE
Partons donc à la découverte de l’esthéticienne Marie Grangier !
Adresse : prestations à domicile à Avignon et dans ses alentours.
ESTHÉTISME : Dans notre société actuelle, le physique reste malheureusement très important. Il est donc primordial de se sentir bien dans peau et cela passe forcément par une esthétique agréable : nous avons ce besoin d’apprécier le reflet que nous renvoie le miroir tous les jours. J’aide donc les gens à se sentir mieux avec leur apparence et par conséquent, mieux dans leur peau.
SUBLIMATION : Sublimer une personne en sublimant son regard et son visage. Pour cela, les techniques sont nombreuses. J’utilise énormément le microblading, une micro-pigmentation manuelle des sourcils qui utilise la technique du poil à poil. Je suis également spécialisée dans les extensions de cils ainsi que dans le rehaussement de cils. Le microneedling représente aussi une part importante de mon travail. Cette technique permet de traiter la peau en profondeur grâce à un appareil muni de petites aiguilles, permettant ainsi de faire pénétrer des principes actifs purs dans la peau.
PROFESSIONNALISME : Les techniques que j’utilise sont très rigoureuses et doivent être réalisés avec précision. Je suis donc obligée de faire preuve de professionnalise afin de satisfaire au mieux la grande majorité de mes client(e)s.
Marie Grangier, technicienne spécialisée dans les sourcils.
Comme je l’ai déjà évoqué dans mon article à propos de ma première expérience microblading, Marie Grangier est d’un professionnalisme incomparable. Très agréable et à l’écoute de nos souhaits, elle m’a permis de me sentir un petit peu plus jolie. Désormais, mes sourcils sont magnifiques et il m’est impossible de le nier : mon regard et mon visage s’en portent beaucoup mieux. Marie sait parfaitement ce qu’elle fait et je peux vous assurer que vous pouvez lui confier vos sourcils les yeux fermés !
Voici mes sourcils après mon passage dans les mains de Marie Grangier !
📚 CULTURE
Partons donc à la découverte de la librairie La Mémoire du Monde avec Marlies !
HUMAINE : « C’est l’essentiel pour nous. La Mémoire du Monde est petite, imparfaite, passionnée, empathique, à l’écoute de ses lecteurs qui passent la porte pour leur conseiller les pages qu’ils sont venus chercher.»
CURIEUSE : « La Mémoire du Monde est une librairie généraliste, de fond et de diversité. Il n’y pas vraiment de grosses piles d’ouvrages mais plusieurs petites perles connues ou encores inconnus. Venez curieux et offrez-vous de belles découvertes en littérature, science humaine, histoire théâtre, poésie et bien d’autres encores… »
CHALEUREUSE : « Nous sommes une entreprise familiale qui garde le sourire, qui aime ses livres et ses clients. Nous sommes d’ailleurs toujours prêts à les accueillir pour leur offrir de belles rencontres livresques. »
Marlies, libraire à la libraire La Mémoire du Monde.
Comme vous le savez déjà, notamment depuis mon article spécial menus littéraires, je suis une grande passionnée de lecture et donc une adepte des librairies. Pourtant, La Mémoire du Monde est loin d’être ma librairie préférée en Avignon. Néanmoins, les librairies indépendantes ont beaucoup souffert de l’apparition du numérique mais aussi des grandes firmes et la crise sanitaire actuelle ne les aide pas à remonter la pente. Si vous avez besoin d’un livre, pensez à vous rendre dans la librairie la plus proche de chez vous plutôt que de le commander sur une grande plateforme…
Bienvenue à La Mémoire du Monde !
🎨 ART
Partons donc à la découverte de l’atelier d’artistes Le Kalpuli avec Léa Barrier et Oscar Lugo !
Le Kalpuli est un lieu sacré où les personnes se réunissent pour partager des connaissances liées à la mémoire collective, au travers de différentes expressions artistiques et spirituelles.
« Nous avons choisi ce nom parce qu’Oscar (alias Oscar Lugo, l’un des fondateurs du Kalpuli) a étudié dans un kalpuli lorsqu’il était plus jeune. Nous avons donc voulu ramener un peu du Mexique en France, tout en mêlant nos deux univers. En effet, Oscar arrive de toute cette culture aztèque, ancestrale avec les énergies, les temples, la danse, la peinture, etc… De mon côté, je me rattache au corps et à son identité : je suis passée de la photographie de celui-ci au tatouage. Le tarot, la géométrie sacrée et l’approche du symbole sont mes premières sources d’inspiration. Nous retrouvons ces inspirations cosmiques dans le tatouage et dans mes créations. Certes, nos univers sont différents mais nos artss’entremêlent. Oscar travaille énormément la couleur alors que je ne fais que du noir et blanc mais nous avons cette même attirance pour tout ce qui relève du cosmos, du rêve, du côté divin plus simplement.
Le choix du lieu est un gros coup de coeur . Nous sommes au numéro 13 de la Rue Figuière et c’est notre chiffre porte-bonheur avec Oscar. C’était donc une évidence. Il se prêtait aussi très bien à l’espace dont nous avions besoin : un coin tattoo ainsi qu’un coin atelier qui était très important pour nous… Il fallait que nous puissions travailler nos arts dans différents espaces. L’objectif étant de pouvoir exposer notre travail mais aussi de pouvoir promouvoir le travail d’autres artistes.
D’ailleurs, depuis le 9 mars et jusqu’au 10 avril, nous accueillons l’œuvre de Jérôme Bergami, un écrivain et poète qui s’est lancé dans un véritable périple en compagnie de sa femme. Ils ont créé un projet s’appellant « La Terre en marche ». Ils partentà pieds dans des continents différents et font tout un rituel autour de l’échange de la terre. Ils se rendent donc auprès des locaux et vont ainsi au coeur des pays et des cultures. Durant ses voyages, Jérôme Bergami a fait des photographies qui sont une véritable mise en abîmeentre le corps et l’esprit. Il a nommé cette série Refuges. »
ATELIER D’ARTISTES : « Oscar et moi travaillons plusieurs médiums : linogravure, photographie, peinture et illustrations. Nous nous sommes également lancés dans la sérigraphie d’art et sur vêtements. Nous essayons de toucher à tout pour nous diversifier et expérimenter au mieux notre atelier. Nous sommes ouverts aux nouvelles rencontres artistiques car c’est ce qui représente l’esprit du Kalpuli. J’ai également illustré deux tarots : un tarot à jouer et un tarot divinatoire. »
STUDIO TATTOO : « Après la création de ce tarot divinatoire, j’ai voulu pouvoir l’adapter au tatouage pour en tirer sa richesse symbolique. J’ai travaillé sur chacun des arcanes du tarot et je les ai adapté en géométrie. Chaque géométrie a une vibration particulière qui est reliée à un arcane. Placées sur le corps, ces géométries créent un talisman unique pour la personne. Finalement, il s’agit d’un rituel psychomagique. A partir du moment où l’on travaille sur soi associent nos symboles aux arcanes du tarot, notre personne parvient à une réunification. Nous en comprenons ainsi la symbolique qui va vibrer en nous et nous apporter des réponses à des questionnements intérieurs. On parle de magnétisme énergétique : en réalité, c’est un accompagnement, un outil pour la personne qui lui permet de mieux se comprendre. En matière de tatouage, je me fais connaître sous le pseudonyme de Baybay Blondy. Je fais exclusivement des pièces sur mesure. Je travaille énormément sur le dotwork et la géométrie ornementale. Pour en arriver là, j’ai commencé par faire 5 années d’étude aux Beaux Arts d’Avignon. Par la suite, je suis partie à Londres où j’ai rencontré un tatoueur qui bossait justement le dotwork et qui m’a initié à cette pratique. Je suis finalement rentrée en France où j’ai fait ma formation hygiène puis j’ai commencé à travailler dans des shops sur Avignon, avant d’ouvrir le mien. Régulièrement, j’ai aussi l’occasion d’être invité dans un shop sur Paris, La Bête Humaine. »
CONVIVIALITÉ : « Ma démarche est vraiment axée vers l’autre et le bien-être, au travers de l’art. De son côté, Oscar fait de l’art expérimental. Il part de ville en ville avec son baluchon, expérimente l’art de la rue et touche un peu à tout. Il aime partir à la découverte de nouvelles expériences. Nos deux univers sont vraiment liés et forment une sorte de symbiose dans l’opposition. C’est ce qui nous permet aussi de nous rapprocher des gens et d’aller vers le public. Nous sommes toujours en train de bosser sur des choses dans l’atelier. De ce fait, nous sommes faciles d’accès dans notre travail et ouverts aux autres. »
Entretien avecLéa Barrier, fondatrice du Kalpuli.
Le Kalpuli est un magnifique endroit où l’on se sent bien. Vous y découvrirez l’originalité qui peut découler d’une démarche artistique. Certes, les formes d’art que l’on trouve au Kalpuli sont diverses mais c’est justement cette diversité qui rend ce lieu si particulier à mes yeux. Chaque oeuvre exposée transmet des émotions et nous permet en un regard d’apprendre de nouvelles choses. Comme vous l’aurez très certainement compris, au Kalpuli, les arts se mêlent et s’entremêlent pour ne former qu’une seule et unique entité. Un petit tour dans cet endroit cosmique vous fera sûrement considérer les choses d’une manière différente !
Source : Léa Barrier
Source : Léa Barrier
Source : Léa Barrier
Bienvenue au Kalpuli !
🥬 CUISINE
Partons donc à la découverte du restaurant La Cuisine de Papa avec John !
FAMILIAL : « De l’ambiance et une entente du personnel qui permet un accueil chaleureux du client, dans un décor de bistrot atypique et atemporel où vous passerez un très bon moment. »
TRADITIONNEL : « Pour la manière de cuisiner avec plaisir, goût et simplicité, pour le plus grand plaisir des amoureux de la gastronomie. »
ÉPICURIEN : « L’endroit parfait pour les bons vivants : une carte des vins variée, un choix de spiritueux original et un menu évolutif au cours des saisons, de quoi se faire péter la sous-ventrière ! »
John, cuisinier de la Cuisine de Papa.
Comme vous l’avez très certainement compris depuis mon article à ce propos, nous sommes des habitués de La Cuisine de Papa. Si vous voulez vous régalez et manger de la très bonne cuisine française, n’hésitez plus une seule seconde : ce restaurant est fait pour vous ! En attendant la réouverture des établissements, La Cuisine de Papa vous propose des plats à emporter ou en livraison. Soutenons nos amis restaurateurs en cette période difficile : ils en ont grand besoin !
Bienvenue à la Cuisine de Papa !
🌺 JARDINS ET PLANTES
Partons donc à la découverte du fleuriste avignonnais À nos amours avec Thierry !
ÉMOTION DES FLEURS : « Ma locomotive à moi c’est l’émotion. Ce magasin est une reconversion pour moi : j’ai été directeur d’un magasin de chaussures pendant 20 ans mais j’ai toujours eu des fleurs dans ma vie. Il m’a fallu certaines rencontres pour avoir ce déclic. Le premier choc que j’ai pu avoir avec les fleurs est arrivé à l’âge de 11 ans. A l’occasion de ma communion, ma grand-mère m’a offert un voyage en Pologne afin que nous puissions rendre visite à ma famille qui vit là-bas. Nous avons fait un grand circuit et nous avons visité de nombreux endroits complètement différents : j’ai donc vu des gens de tous les milieux sociaux possibles. Nous avions toujours un point de chute qui était la maison de ma grand-tante. A la fin de notre séjour, cette dernière a décidé d’organiser une fête pour nous dire aurevoir mais aussi parce que c’était mon anniversaire. En Pologne, on ne fête pas les anniversaire mais les Saints. C’était donc exceptionnel parce que j’arrivais de France et que c’était toute une expédition à l’époque… Toutes les personnes que nous avons pu croiser au cours du mois où nous étions en vacances là-bas sont venus me souhaiter un bon anniversaire. Au lieu d’avoir des cadeaux comme on peut s’y attendre, tous m’ont ramené des fleurs. Lorsqu’on est un garçon de 11 ans, c’est très étrange de recevoir des fleurs, on ne s’attend pas à ça mais cela m’a vraiment fait ressentir une vive émotion. Nous sommes repartis le lendemain et dans l’avion, j’avais emballé toutes les fleurs que j’avais pu embarquer dans un grand papier de soie. Ça a été mon premier contact, mon premier vrai déclic avec les fleurs. »
« Je suis originaire du Pas-de-Calais et dans ma famille, il y a toujours eu des fleurs. A mon sens, plus on remonte vers le Nord, plus les gens ont besoin de fleurs, peut-être parce qu’il y a moins de lumière, je ne sais pas… La relation avec les fleurs est différente entre le Sud et le Nord. Dans le Nord, lorsque nous sommes invités chez quelqu’un, la maîtresse de maison a systématiquement des fleurs. Pourtant, cette habitude semble petit à petit prendre ses marques dans le Sud de la France. Désormais, lorsque nous sommes invités, il nous arrive beaucoup plus souvent de penser à ramener un bouquet de fleurs. En effet, depuis le confinement, les choses sont différentes : les gens ont compris l’importance de se faire plaisir. Les fleurs, qu’il s’agisse d’un bouquet ou d’une petite plante, représentent vraiment une attention particulière. Toute une génération qui n’y avait pas forcément accès a découvert ce plaisir de s’offrir ou d’offrir des plantes, des fleurs et de la couleur tout simplement. Aujourd’hui, c’est presque devenu une nécessité : nous aimons nous offrir des fleurs pour embellir notre intérieur car nous sommes en permanence à la maison. La COVID a transformé beaucoup beaucoup de choses, notamment notre rapport aux fleurs. »
« Outre ce choc que j’ai eu lorsque j’avais 11 ans, il y a toujours eu des fleurs dans ma famille, dans ma maison et j’ai toujours été attiré par elles. Par exemple, quand je visite une ville, je vais toujours voir les fleuristes en premier lieu. Certains de mes amis m’ont conseillé de visiter la très belle boutique du grand fleuriste et meilleur ouvrier de France, Jean-Louis Amice. Effectivement, installée dans une ancienne écurie, sa boutique est sublissime. Il y organisait des ateliers pour les clients : j’ai commencé par en faire un et puis c’est devenu une habitude… Tout doucement, l’idée de me diriger vers les fleurs a germé en moi. Les moments passés dans la boutique de Jean-Louis Amice représentent le deuxième déclic de ma vie avec les fleurs. A ce moment-là, je commençais à en avoir marre de mon ancienne activité. Jean-Louis Amice m’a alors conseillé de me lancer et 10 ans plus tard, je suis toujours là… J’ai donc tout planté dans mon boulot et j’ai demandé à faire une formation de fleuriste. Ça a été un grand chambardement dans ma vie à la fois professionnelle et personnelle… »
« J’ai toujours aimé tout ce qui a attrait à l’Art. J’aime donc m’en imprégner et que cela se reflète dans mes bouquets. J’aime l’idée que ce soit mes bouquets, nos bouquets avec Lara qui est ma collaboratrice depuis longtemps. Nous construisons nos bouquets comme des tableaux. Quand quelqu’un nous demande de confectionner un bouquet qu’il souhaite offrir le soir-même, nous nous mettons dans la démarche de lui plaire. S’il a les yeux qui brillent, nous avons réussi la première étape de notre travail mais, si les yeux de la personne qui reçoit le bouquet brillent aussi, nous avons tout gagné : c’est magique. Mes bouquets représentent mon univers, je fais ça à l’instinct. Pourtant, je suis capable de recommencer un bouquet plus d’une dizaine de fois s’il le faut. Par exemple, lorsque nous réalisons un bouquet de la mariée, la pression est à son comble car il doit être photogénique : elle va être mitraillée de photos et il faut que tout soit parfait. C’est un peu comme si l’on voyait le parfum de la mariée sur sa peau : il y a quelque chose de fusionnel entre la tenue, les fleurs et la personne qui porte l’ensemble. »
LIEU : « Je voulais vraiment m’installer dans le centre-ville d’Avignon parce que c’est une ville que j’aime beaucoup : je me sens protégé dans les murs et je ressens quelque chose. Je trouve cette ville beaucoup trop mal-aimée alors qu’elle est absolument incroyable. C’est un gros village avec pleins d’endroits différente, un petit Paris. Je l’ai d’ailleurs toujours comparée à Paris car il y a pleins de petits quartiers qui sont proches et complètement différents à la fois. J’ai donc eu un véritable coup de coeur pour Avignon, c’est presque charnel. »
« Ce lieu, j’en suis tombé raide dingue. J’étais un fidèle client et un amoureux de la boutique Isabelle Erize, située juste en face. Un jour, je suis rentrée dans le magasin et j’ai dit à Isabelle : « j’adorerais travailler ici ». En riant, elle m’a répondu que le local d’en face était à vendre. Nous étions dimanche mais heureusement pour moi, le propriétaire était à l’intérieur : je suis donc rentré. J’ai mis longtemps à me décider à acheter le pas de porte car ça coûtait une blinde à l’époque mais j’ai tout de suite adoré les plafonds, les sols, tout, même l’idée. Avant, c’était une galerie de peinture et j’aime beaucoup l’idée que les fleurs soient exposées comme dans une galerie. »
« Le choix du lieu était important. Je voulais être à Avignon mais pas n’importe où dans la ville. A l’époque, la Rue des Trois-Faucons n’était pas centrale comme elle l’est aujourd’hui. Ce lieu-là, j’y suis attaché : ce magasin est un peu comme mon bébé. »
RENCONTRES : « Ma vie est faite de rencontres et ici j’en ai fait de très belles, notamment Lara qui travaille avec moi depuis 5 ans. Je lui dois beaucoup. »
Lara : « Pour moi, c’est aussi une reconversion professionnelle. J’ai fait de longues études de cinéma et de photographie. Quand je suis rentrée du Brésil en 2015, à la fin de mes études, je n’avais pas grand chose comme projet et je n’arrivais pas à débloquer le fait d’être réalisatrice car tous mes contacts étaient là-bas. J’ai donc eu un moment de battement. Lors d’un rendez-vous chez Pôle Emploi, j’ai évoqué ma passion pour les fleurs : même lorsque j’habitais dans un 18m2 à Paris et que je crevais de faim, j’achetais des fleurs. Malgré le fait que je sois surdiplomée, j’aurais été soit intermittente du spectacle, soit chômeuse : j’ai préférée me diriger vers les fleurs. Je me suis rendue par hasard chez le fleuriste de la Rue Joseph Vernet, Un jour en Ville, qui m’a conseillé d’aller voir Thierry et ça a tout de suite marché. Même si Thierry a été mon premier mentor, j’ai eu l’occasion de rencontrer d’autres fleuristes mais j’en suis revenue. Je ne suis pas restée avec lui parce qu’il a été la première personne qui m’a formé mais parce que je l’ai choisi, nous nous sommes choisis. »
Thierry : « Avant Lara, une autre jeune fille travaillait avec moi. Elle s’appelait Julia et était créatrice de bijoux. Nous avons passé beaucoup de temps ensemble. Il y a des gens qui vous permettent d’avancer et nous avons tendance à nous laisser porter par ces énergies. Nous espérons que cela se ressent dans nos bouquets. Les fleurs se transmettent de génération en génération mais désormais, tout le monde pense aux fleurs. »
Entretien avec Thierry Stenzel et rencontre avec Lara Hollebecq, fleuristes.
A nos amours est un endroit magnifique, un véritable havre de paix qui nous procure apaisement et bien-être. En effet, les fleurs apportent de nombreuses émotions positives. Toutes les plantes et toutes les fleurs que vous y trouverez sont sublimes. Dans cette boutique, l’art et la nature se lient afin de donner, en grande partie grâce aux doigts de fées de Thierry et Lara, le meilleur d’eux-mêmes ! Amateurs de fleurs, il vous est impossible de passer à côté de ce lieu si particulier…
J’espère de tout mon coeur que cette première édition de My Avignon vous donnera envie d’en savoir plus sur tous ces lieux incroyables et de vous y rendre ! J’attends votre avis avec énormément d’impatience.
Continuez de prendre soin de vous et de ne voir que le positif car c’est seulement de cette façon qu’il est possible d’avancer dans la vie.
Je tiens à dédier cet article à quelqu’un qui, malgré ses attitudes qui avaient tendance à m’agacer, a rendu mon enfance beaucoup plus belle et qui a beaucoup compté pour moi. Malheureusement, la vie a décidé de l’emporter vers d’autres horizons. Je sais à quel point il était un passionnée de littérature, d’écriture et surtout à quel point il aimait Avignon. J’aurais aimé qu’il puisse lire cet article. Finalement, ses pénibles petites manies me manqueront beaucoup…
NB : Afin de prévenir toutes éventuelles réactions, je tiens à signaler que je ne reçois aucune rémunération de la part des lieux cités ci-dessus pour faire la promotion de leurs activités.
Comme je l’avais déjà évoqué dans mon article à propos du Restaurant la Vieille Fontaine, le restaurant Pollen est à mes yeux le meilleur établissement de la ville. Il semble que je ne sois pas la seule à le penser. En effet, le chef Mathieu Desmarest vient tout juste d’obtenir sa première étoile, grandement méritée, au Guide Michelin. Il nous montre ainsi qu’un travail acharné tout comme l’amour de la cuisine payent toujours.
Source : Atabula. Mathieu Desmarest, le chef du restaurant Pollen.
💫 Des moments inestimables.
Chez Pollen, vous passerez des moments inestimables. De notre côté, nous nous y sommes rendus à l’occasion de notre premier anniversaire de PACS. Bien entendu, nous avons passé une merveilleuse soirée et le mot est faible… Je crois qu’il s’agit d’une de mes plus belles soirées au restaurant. Pourtant, j’ai eu la chance de découvrir de nombreux établissements tous plus agréables les uns que les autres. De plus, comme je le dis souvent, en tant qu’Avignonnais, nous sommes extrêmement gâtés en ce qui concerne le monde de la restauration. Nous aurions beaucoup aimé retourner chez Pollen à l’occasion de mon 25e anniversaire pour un repas en amoureux mais la crise sanitaire en a décidé autrement… Néanmoins, nous ne désespérons pas et nous comptons bien nous rattraper dès que les restaurants obtiendront l’autorisation de réouvrir leurs portes. Mathieu Desmarest et son équipe font absolument tout pour que le moment que nous passons dans leur établissement soit des plus magiques et ils y parviennent parfaitement.
Bienvenue chez Pollen !
💫 Des mariages de saveurs remarquables.
Chez Pollen, le chef Mathieu Desmarest nous propose des mariages de saveurs, pour moi, inégalés. Ces derniers sont présentés de manière simple grâce à un dressage toujours très fin et élégant. Tous les goûts et les saveurs que vous découvrirez à table sont originaux. Il faut bien reconnaître que d’un bout à l’autre du repas, tout est une véritable réussite. Des amuse-bouches au dessert, en passant par les entrées, les viandes et les poissons, tout sans exception est absolument délicieux. La sélection de vin est particulièrement pointue et de qualité. La cuisine de Pollen vous permettra sans aucun doute d’apprécier même les mets que vous ne parvenez pas à avaler en temps normal. A mes yeux, c’est la preuve évidente d’un grand talent mais, le talent se travaille et Mathieu Desmarest semble être un travailleur acharné qui sait parfaitement bien s’adapter à son temps. De ce fait, cela ressort dans sa cuisine à la fois contemporaine et avant-gardiste.
Notre délicieux repas chez Pollen !
💫 Un rapport qualité/prix incomparable.
Chez Pollen, le rapport qualité/prix est au rendez-vous. En effet, de nombreux restaurants présentent des plats de moindre qualité à des tarifs beaucoup trop élevés. De son côté, Mathieu Desmarest n’est pas du tout dans cet esprit là. Dans son établissement, un menu « carte blanche » vous est proposé : le chef a les cartes en mains. En ce qui me concerne, je préfère aller manger dans ce type de restaurant le soir car cela représente la fête mais chacun est libre de faire comme il le souhaite. Chez Pollen, il est également possible de réserver une table le midi. Cette fois-ci, un menu en 3 séquences vous sera proposé. Finalement, vous vous régalerez et vous passerez un moment de rêve pour un budget de 30 à 60€, peu importe le moment de la journée que vous préférez.
« On doit mettre tout son coeur dans la cuisine. » Rosa Lewis
💫 Des idées novatrices.
Travail acharné rime forcément avec nouvelles idées et originalité et de ce côté là, Mathieu Desmarest ne manque pas d’imagination. Dans un premier temps, le choix du lieu démontre une certaine volonté d’innover. Au détour d’une petite rue pavée avignonnaise et derrière une lourde porte en bois, peinte en vert, se trouve le restaurant Pollen. Cet endroit est un magnifique havre de paix. Derrière une grande verrière, les tables sont dressées avec goût et de manière épurée. De plus, dans un restaurant d’un standing tel que celui-là, il est rare que nous ayons l’occasion de rencontrer le chef. Il reste la plupart du temps terré dans ses cuisines et ne sort qu’à de rares occasions. De son côté, Mathieu Desmarest sort régulièrement de sa cuisine pour venir au contact des clients, ce qui est d’après moi une preuve de modernité. Je pense d’ailleurs que son jeune âge y est pour quelque chose. La séparation entre la cuisine et la table qui existe dans les établissements de luxe est presque inexistante chez Pollen.
Mathieu Desmarest, conscient de son potentiel, ne s’est pas arrêté en si bon chemin. Afin de permettre à tous de découvrir sa cuisine, il a décidé depuis plusieurs mois déjà d’ouvrir un second établissement : Moloko. Malgré le fait qu’il ne soit ouvert que la journée, de nombreuses formules petits déjeuners ainsi que des formules du jour vous sont y sont proposées. Idéal pour les personnes qui travaillent, chez Moloko Mathieu Desmarest met sa cuisine et son talent au service de la simplicité. Je vous avais déjà touché deux mots à ce propos dans une des éditions de « Mes déjeuners du moment ». Déjà à l’époque, je n’en pensais que du bien.
Face à la crise sanitaire, Pollen a décidé de ne pas se laisser abattre et de mettre en place le « Pollen à la maison ». Chaque semaine, un menu vous est proposé pour la modique somme de 38€ par personne. Les réservations peuvent être prises jusqu’au mercredi soir tandis que vos plats sont à retirer au restaurant, le vendredi de 16h à 17h30 en raison du couvre-feu renforcé en Vaucluse.
Source : Twitter. « Les progrès de la civilisation vont de pair avec ceux de la cuisine. » Fannie Farmer
D’un autre côté, trois restaurants perdent leurs étoiles : La Bastide de Capelongue à Bonnieux, La Maison Prévôt à Cavaillon ainsi que le Restaurant Sevin à Avignon. Dans un communiqué sur le réseau social Facebook, Corinne et Guilhem Sevin ont exprimé leur déception et leur incompréhension : « Cette année ne ressemblera à aucune autre ! Nous sommes forcément attristés, surpris même, par la décision du guide Michelin pour cette année 2021. Plus que jamais, il nous tarde de rouvrir. Avec nos équipes, nous vous accueillerons avec la même passion qui nous anime depuis des années : l’éveil des sens. Nous continuerons notre engagement environnemental, au plus près des producteurs et fournisseurs locaux, pour faire rayonner une cuisine de saison. Nous poursuivons la valorisation de notre terroir à travers une carte des vins forte de 600 références, faisant la part belle à l’appellation Châteauneuf-du-Pape. Ces derniers mois, nous avons su nous adapter et nous réinventer, avec la même exigence de qualité, afin de de maintenir notre établissement et l’ensemble de nos salariés. Cette exigence et cette rigueur resteront notre ligne de conduite pour partager avec vous des émotions gourmandes. »
De la même manière, nous attendons avec impatience cette réouverture pour redonner une forme de vie aux restaurants tels que nous les aimons.
Source : Actu.fr. « La gastronomie est une profession de foie. » Paul Carvel
C’est tout pour le moment mes petits chatons.
Merci pour votre soutien toujours plus important. Continuez de prendre soin de vous et de voir le positif car c’est seulement de cette façon que l’on peut avancer dans la vie !
NB : Afin de prévenir toutes éventuelles réactions, je tiens à signaler que je ne reçois aucune rémunération de la part du restaurant Pollen et des autres établissements cités ci-dessus, pour promouvoir leur activité. Il s’agit seulement de mon avis sur les moments que j’ai pu passer dans cet établissement.
A l’heure où j’écris ces lignes, Le Lieu fait partie, et je le pense sincèrement, des meilleurs restaurants de la ville d’Avignon.
Depuis quelques mois déjà, l’affaire a été reprise par des personnes que nous connaissons et apprécions.
Bienvenue au Lieu !
Néanmoins, avant même ce tournant dans l’histoire du Lieu, cet établissement a toujours été une très bonne adresse. Il y a un peu moins de deux ans, nous y avions mangé entre filles pour célébrer l’anniversaire de ma meilleure amie Morgane. Tout avait été absolument délicieux et nous avions passé un délicieux moment.
Notre repas entre filles, au Lieu, pour l’anniversaire de ma meilleure amie Morgane.
J’aime décrire Le Lieu comme un « coin caché paradisiaque de la ville d’Avignon ». En effet, l’endroit est magnifique tandis que la nourriture, à un prix plus qu’abordable, est à la fois chiadée et exquise.
Partons donc ensemble à la découverte des secrets les plus intimes du Lieu !
⭐️ Une cuisine heureuse et savoureuse.
Cette année, après des moments quelque peu difficiles pour la plupart d’entre-nous, nous avons souhaité célébrer l’anniversaire de Maman, en famille, de la meilleure des façons. Pour cela, nous avons choisi de (re)découvrir Le Lieu et je peux vous assurer que nous n’avons pas été déçus car ce restaurant, plein de charme, nous réserve bien des surprises.
La Table du Lieu propose des déclinaisons de saveurs tout aussi originales que savoureuses. Les mariages de goûts sont réalisés avec talent. Les assiettes débordent de bonheur gustatif et ce, pour un prix particulièrement raisonnable. Il est parfois même difficile de terminer son assiette. Grâce à des produits d’une grande qualité ainsi qu’à une cuisine « originale et accessible », nous nous sommes régalés. La carte des vins est, dans son ensemble, excellente. Les cépages sont choisis avec soin, dans l’unique but de s’accorder avec les plats servis.
Plus simplement, Le Lieu est un restaurant que je vous recommande vivement, notamment pour la qualité de sa cuisine. Il est évident que vous allez y passer un délicieux moment !
Notre repas, au Lieu, à l’occasion de l’anniversaire de ma Maman.
⭐️ Un hôtel particulier chargé d’histoire.
Outre une cuisine de talent, le charme du Lieu passe avant tout par l’Histoire qui se dégage du bâtiment. Situé, à mes yeux, dans une des plus belles rue de la ville d’Avignon, la Rue des Teinturiers dite « La Rue des Roues », et accessible par un petit pont traversant la Sorgue, Le Lieu prend racine dans un hôtel particulier chargé d’histoire. Véritable vestige du XIIIe siècle, il fait alors partie intégrante du couvent des Cordeliers. Par la suite, aux XVIIIe et XIXe siècles, le bâtiment est transformé en maison de la haute bourgeoisie avignonnaise. Tout de magnifiques pierres vêtu, Le Lieu dégage une impression de puissance dont seuls les édifices anciens disposent.
De plus, Le Lieu vous propose également de séjourner entre ses murs. Trois appartements sont donc à votre disposition pour passer un séjour de rêve dans notre chère ville d’Avignon.
Un Lieu chargé d’histoire…
⭐️ Un Lieu pittoresque et intime.
En 2018, Carole Swartvagher, fondatrice du Lieu, nous ouvre les portes de ce magnifique endroit en le transformant en restaurant, en chambre d’hôtes ainsi qu’en point de vente de ses nombreuses créations.
Très attachée à cet endroit, la créatrice du Lieu semble y avoir mis tout son amour et tout son coeur. A mon sens, c’est exactement cela qui a permis de mettre en avant une véritable intimité au sein du Lieu.
De plus, la charmante petite cour intérieure, entourée de verdure et de lierre, renforce ce sentiment d’intimité. Peu importe la saison, à l’intérieur ou à l’extérieur, l’atmosphère du Lieu nous fait nous sentir en accord avec nous-mêmes.
Tout semble avoir été pensé avec une élégante simplicité et, contrairement à des établissements tel que l’Hôtel de l’Europe dont je vous ai parlé il y a très peu de temps, aucune prétention à l’horizon. Élégance, certes, mais en présence d’une subtilité certaine.
La jolie cour intérieure du Lieu.
⭐️ L’amour de l’élégance.
Ancienne styliste aux côtés des plus grands, Carole Swartvagher a décoré Le Lieu à sa façon. Elle laisse ainsi transparaître une élégance et un style propre au monde de la mode. Créatrice des éditions MiniMonde en 2009, elle transmet son élégance à un large public, au travers d’ouvrages consultables et en vente au Lieu.
Le service, tout comme la cuisine, assurés par les gérants de l’établissement s’inscrivent dans la même lignée : élégance et simplicité sont au rendez-vous !
Amour et élégance au Lieu.
C’est tout pour le moment les chatons.
Pensez vraiment à réserver votre table au Lieu, je vous certifie que cela vaut réellement le coup !
De plus, pour tout évènement privé, n’hésitez pas à les contacter, ils se feront un plaisir de répondre à vos attentes.
Je vous laisse donc découvrir, par vous-mêmes, les merveilles que nous réserve ce coin caché paradisiaque qu’est Le Lieu.
Merci pour votre soutien et, malgré ces temps difficiles, n’oubliez pas de profiter de la vie et des gens que vous aimez car c’est le plus important.
NB : Afin de prévenir toutes éventuelles réactions, je tiens à signaler que je ne reçois aucune rémunération de la part du restaurant Le Lieu, pour promouvoir leurs activités. Il s’agit seulement de mon avis sur les moments que j’ai pu passer dans cet établissement.
A l’occasion de son 60e anniversaire et afin de le célébrer de la meilleure des manières, une amie de ma Maman nous a convié mon chéri et moi-même, au restaurant La Vieille Fontaine.
En plein coeur du centre ville d’Avignon, le restaurant gastronomique La Vieille Fontaine est la table de l’établissement 5 étoiles, l’Hôtel de l’Europe. Malgré une minuscule réserve, cette véritable maison de la haute gastronomique mérite toute notre attention. Je peux vous assurer que nous y avons passé une merveilleuse soirée et que le chef de cuisine, Pascal Auger, mérite entièrement son étoile au guide Michelin mais aussi que nous lui tirions notre chapeau. Entre luxe, calme, volupté, éveil des sens et des papilles, nous avons terminé notre repas conquis par le lieu mais surtout, particulièrement heureux, tout comme nous avons pu l’être par exemple, d’une manière différente après notre repas à La Cuisine de Papa.
Je peux donc dire que le restaurant La Vieille Fontaine fait partie des « incontournables d’Avignon ».
« La chose la plus triste que je puisse imaginer, est de s’Habituer au luxe. » Charlie Chaplin
🥂 Une cuisine à la hauteur des attentes de tous les amoureux de la gastronomie.
A la fois subtil, créatif et audacieux, l’ensemble de notre « Menu Inspiration » a été un véritable bonheur gustatif pour notre palais. Pascal Auger et toute son équipe parviennent à créer dans les assiettes, un équilibre raffiné tout comme élégant. Un élan de générosité émane des différents plats de cette carte percutante.
Cela faisait un moment que je souhaitais manger à la table de l’Hôtel de l’Europe mais je n’en avais jamais vraiment eu l’occasion. En cette soirée d’anniversaire, nous n’avons absolument pas été déçus. Je vous conseille vivement de réserver votre table car ce genre de gastronomie, qui a véritablement été le clou de notre soirée, doit être partagée et découverte par le plus grand nombre.
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Amuses bouches luxueux et délicieux
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Carpaccio de homard – Navets acidulés – Aigre doux – Romarin – Gel citron – Crémeux crustacés
En arrivant, nous avons été charmés par les relans d’époque ainsi que par les touches de modernité du lieu. Le grandiose et la contemporanéité de l’espace font de ce bâtiment un établissement luxueux.
Luxe ancien et modernité à l’Hôtel de l’Europe.
De plus, en salle comme en cuisine, la surprise est au rendez-vous. Attendez-vous à être à la fois impressionné et étonné par ce que vous allez trouver dans vos assiettes mais aussi par ce que vous allez avoir l’occasion d’admirer autour de vous.
Bienvenue au restaurant La Vieille Fontaine !
Comme le veut la tradition et la rigueur dans les restaurants gastronomiques, le service est irréprochable. Le personnel a été particulièrement agréable et nous a, entre autre, permis de passer un délicieux moment.
Les surprises que nous dévoile la salle de restaurant.
Les accords mets et vins sont particulièrement fins et pointilleux, à l’image de l’établissement. De notre côté, afin de satisfaire tout le monde, notre choix s’est porté sur un vin rosé, côteaux Varois-en-Provence, un Château la Calisse de 2018 qui a été à la hauteur de nos attentes.
🥂 Un rapport qualité/prix pas tout à fait au rendez-vous.
Seule petite ombre au tableau, nous avons trouvé que le rapport qualité/prix n’était pas forcément au rendez-vous. Je vous avoue avoir eu quelques réserves à ce propos à la table de l’Hôtel de l’Europe. En effet, nous sommes allés manger, il y quelques mois, au restaurant Pollen où nous avons passé, il faut bien le dire, une des meilleures soirées de notre vie. Je vous ferai d’ailleurs très bientôt, un article à ce propos. Il est vrai qu’en comparaison, La Vieille Fontaine ne fait, à mon humble avis, pas le poids. Il est évident que la cuisine du restaurant La Vieille Fontaine est incroyablement délicieuse, raffinée et mérite amplement son étoile au guide Michelin. Néanmoins, nous avons trouvé que les saveurs du restaurant Pollen de Mathieu Desmaret étaient encore plus magiques et le prix nettement moins élevé. De ce fait, je trouve que les prix à la table de l’Hôtel de l’Europe sont légèrement trop chers en fonction des surprises que nous découvrons dans nos assiettes. Bien entendu, cet avis n’engage que moi et n’enlève rien au talent de la cuisine de l’Hôtel de l’Europe.
« La gastronomie est l’art d’utiliser la nourriture pour créer le bonheur. » Théodore Zeldin
🥂 Un anniversaire incroyablement réussi.
Cependant, cette soirée d’anniversaire a été formidable. Nous avons tous été ravis de notre moment au restaurant La Vieille Fontaine et l’amie de ma Maman semblait vraiment très heureuse. Son gâteau d’anniversaire était d’une rare finesse et nous nous sommes régalés. Je pense qu’à cette occasion, aucun autre endroit n’aurait pu être, à ce point, à la hauteur de nos attentes. J’en profite donc pour remercier vivement l’ensemble de l’équipe du restaurant La Vieille Fontaine ainsi que de l’Hôtel de l’Europe pour cette soirée réussie sur tous les plans.
« S’il oublie de me souhaiter mon anniversaire, c’est qu’il ne me voit pas vieillir. » Michèle Bernier
C’est tout pour le moment les chatons.
A l’occasion d’un événement important, n’hésitez pas à réserver votre table au restaurant La Vieille Fontaine, entre luxe, raffinement, vous pouvez être certains que votre moment sera forcément réussi.
Merci pour votre soutien, continuez de prendre soin de vous et de profiter le plus possible de la vie !
NB : Afin de prévenir toutes éventuelles réactions, je tiens à signaler que je ne reçois aucune rémunération de la part du restaurant La Vieille Fontaine, pour promouvoir leur activité. Il s’agit seulement de mon avis sur les moments que j’ai pu passer dans cet établissement.
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