COVID-19 : quand tout cela va-t-il prendre fin ?

Depuis de nombreux mois déjà, l’épidémie de COVID-19 fait rage dans le monde entier et commence sérieusement à nous casser les pieds. Une seule question nous vient donc à l’esprit : quand tout cela va-t-il prendre fin ? Quand allons-nous enfin pouvoir retrouver un semblant de vie normale ? Certes, il faut faire attention et ne pas prendre cette situation à la légère afin d’éviter le plus possible une propagation trop importante du virus. Pourtant, quoi que nous fassions, la situation ne semble pas évoluer d’un iota et malgré les nombreuses mesures sanitaires mises en place par le gouvernement depuis le mois de mars dernier, nous sommes toujours enlisés dans une épidémie incontrôlable. Je pense parler au nom de tous en disant que nous sommes arrivés à saturation. En effet sur tous les plans, cette situation ne pourra pas durer éternellement.

 « La vie est un torrent courant vers un abîme. » Proverbe latin

🦠 Une année très difficile.

Dire qu’il y a un an de cela, nous parlions de la COVID-19 comme d’une grippette et que nous en rigolions. Nous étions bien loin de nous imaginer ce que tout cela allait engendrer. Envisager un confinement total était complètement inenvisageable et pourtant… quelques semaines plus tard, Emmanuel Macron nous annonçait la fermeture de l’ensemble des commerces non essentiels et nous conseillait de rester chez nous. Quelques jours plus tard, nous étions totalement confinés. Comme je l’ai déjà dit à de nombreuses reprises et contrairement à d’autres, le premier confinement a été pour moi une sorte de bouffée d’oxygène. Cela m’a fait un bien fou de faire une pause dans mon quotidien beaucoup trop chargé et de rester chez nous, dans notre petit cocon d’amour. Nous avions trouvés nos repères et quelques habitudes s’étaient mises en place : une morning routine, de la lecture à foison, de l’écriture à profusion, applaudir les soignants mais aussi du temps pour nous… De plus, à ce stade, nous ne connaissions pas vraiment la maladie et la peur générée par les médias nous encourageait, d’une certaine façon, à rester chez nous. Nous ne sommes d’ailleurs presque pas sortis sauf pour faire nos courses et aider ma Maman qui avait, à ce moment-là, le poignet cassé. Nous espérions qu’une fois ce confinement terminé, l’épidémie serait derrière nous et que nous pourrions revivre, tout en continuant de faire attention.

Malheureusement, nous n’avions pas prévu que, plusieurs mois plus tard, nous nous retrouverions dans une situation encore plus critique. En effet, après un été maussade et la mise en place de mesures quelque peu floues tentant d’enrayer l’épidémie, le président de la République a annoncé à la fin du mois d’octobre, un deuxième confinement certes plus souple mais un confinement tout de même. Depuis, nous ne sommes jamais vraiment sortis de cette période malgré des assouplissements certains, notamment pour les Fêtes de fin d’année. Néanmoins, les bars, les restaurants, les milieux culturels et de nombreuses autres structures accueillant du public restent porte close. Je n’ose même pas aborder le sujet des boîtes de nuit…

 « Une vie trop tranquille est une mer morte. » Proverbe français

🦠 Une économie en berne.

Le fermeture de nombreux établissements entraîne la chute libre d’une économie française déjà peu prospère. Affaiblie par la crise des Gilets Jaunes et de nombreuses autres grèves, l’épidémie de COVID-19 a été un véritable coup de massue pour l’économie de manière générale. Nous ne comptons plus les commerces qui baissent définitivement le rideau, endettés jusqu’au cou et incapables de faire face à leurs frais fixes. Bien entendu, le gouvernement a proposé de nombreuses aides pour tous les secteurs d’activités mais cela n’est absolument pas suffisant pour l’ensemble des frais qu’un commerce, quel qu’il soit, engendre. Il faut bien se mettre en tête qu’aucune rentrée d’argent ne se fait. Pourtant, les factures ne diminuent pas et les crédits doivent être remboursés. Certains secteurs d’activités n’ont pas pu ouvrir leurs portes depuis le mois de mars dernier, c’est-à-dire depuis presque une année. Je n’ose même pas imaginer la situation précaire dans laquelle ces personnes se trouvent. Le cas des stations de ski est également à souligner. Leur fermeture en cette année enneigée n’augure rien de bon. Même l’obtention de crédits auprès des banques est de plus en plus difficile. N’ayant aucune perpective d’avenir concernant certains corps de métiers, elles ne préfèrent pas accorder de crédits à des personnes qui pourraient être dans l’incapacité de le rembourser par la suite.

Néanmoins, certaines personnes ne s’en sortent pas trop mal : de notre côté, nous touchons notre salaire complet. J’ai également la chance de pouvoir continuer les baby-sittings, ce qui fait que je ne perds pas d’argent. Quant à mon chéri, certes, il ne fait plus d’heures supplémentaires et il ne dispose plus des pourboires comme avant mais son salaire reste très correct. De plus, sans possibilité de réelles sorties, nous dépensons beaucoup mois d’argent. D’un autre côté, certains se retrouvent dans des situations insurmontables, complètement pris à la gorge, et prennent la décision de mettre fin à leurs jours. Les affreuses nouvelles tombent les unes après les autres mais quand ce terrible engrenage va-t-il prendre fin ?

 « La vie est un voyage au milieu de la nuit. » Proverbe indien

🦠 Un moral en baisse.

Aujourd’hui, le moral de la plupart des gens est au plus bas. Le problème le plus important auquel nous avons à faire face est le manque cruel d’informations concrètes mais aussi de véritables perpectives d’avenir. Pourtant, ce n’est pas faute d’être inondés d’informations dans les médias mais nous devons faire face à tout et son contraire, comme si le gouvernement ne savait pas lui-même que faire. Beaucoup d’entre-nous souffrent également d’une grande solitude. Ceux qui ont l’habitude de faire énormément d’activités se retrouvent complètement démunis, en tête à tête avec eux-mêmes. De mon côté, malgré mon côté très casanier, je commence à avoir envie de retrouver un semblant de vie sociale. Les restaurants par exemple me manquent beaucoup : j’ai vraiment hâte de pouvoir retourner au restaurant. Certes, de nombreux établissements nous permettent de commander nos repas à emporter ou en livraison mais l’ambiance n’est malheureusement pas la même.

Les retraités, les personnes très âgés ainsi que les étudiants semblent souffrir particulièrement de la solitude. Dans les EHPAD ou les maisons spécialisés, les visites se font rares. Par exemple, de notre côté, lorsque la situation à l’EHPAD de mon Papa le permet, nous avons droit à une visite par semaine, sur rendez-vous et d’une durée de 30 minutes. Lors de cette visite, nous ne pouvons être que deux personnes maximum, nous portons le masque et un plexiglass nous sépare de mon Papa. Nous ne sommes donc pas dans les meilleures conditions pour un moment de tendresse et de joie. Mon Papa n’est pas du tout conscient de la situation mais cela doit être très compliqué pour les personnes en pleine possession de leurs moyens. Je pense que les personnes retraités souffrent également beaucoup. Ayant travaillé toute leur vie, elles n’attendaient qu’une seule chose : profiter le plus possible de leur temps libre. Cependant, les choses ne sont certainement pas à la hauteur de leurs attentes. Cloîtrés chez eux, leurs activités sont vraiment limités et pas forcément très amusantes.

Je n’ose à peine aborder le sujet des étudiants et des jeunes dont la situation psychologique est au bord du gouffre. Lorsque l’on est jeune, on ne rêve que d’amusement, de bonheur mais surtout de construire une bel avenir. Les jeunes ont énormément besoin d’être entourés par leurs amis et leur famille. Sans ce soutien primordial, les problèmes ont tendance à prendre une place démesurée. Il est très difficile d’être seul dans un petit appartement, devant un ordinateur, la tête dans les livres et les cahiers, sans aucune soupape à l’horizon. Beaucoup d’étudiants se retrouvent d’ailleurs dans une situation financière très précaire. En ce moment, la recherche d’emploi est extrêmement difficile pour tout le monde mais d’autant plus pour les étudiants : plus de petits boulots pour arrondir leurs fins de mois. Certains ne vivent qu’avec 50€ par mois et ne font qu’un seul et unique repas par jour ! Heureusement, certaines aides alimentaires sont mises en place, notamment des repas à 1€ au Restaurant Universitaire. Comment la situation va-t-elle donc évoluer ? Il est certain que cela ne peut plus durer !

« Jouissons pleinement de la vie pendant que nous y sommes, elle est si courte. » Proverbe latin 

🦠 Vers un troisième confinement ?

Après un second confinement quelque peu chaotique selon les spécialistes, le gouvernement a décidé de mettre en place des mesures de couvre-feu. Dans un premier temps, nous devions tous être chez nous de 20h à 6h du matin puis par la suite, de 18h à 6h du matin. Cette dernière mesure m’a semblée quelque peu aberrante. En effet, cela a forcément entraîné un amas de gens dans les grandes surfaces et dans les centres commerciaux durant les week-ends. Je pense donc que le gouvernement essaye de tout faire pour éviter de mettre en place un troisième confinement, notamment en raison des risques psychologiques que cela engendre. Pourtant ces petites mesures sont à mes yeux une perte de temps. Il faudrait que nous soyons confinés une bonne fois pour toute pendant une durée déterminée. Nous avons besoin de savoir à quoi nous attendre. Il nous faut absolument des perpectives d’avenir car la population commence à bouillir. Cher Emmanuel Macron, si vous me lisez, nous attendons impérativement des informations plus concrètes ! Vendredi, lors de l’élocution surprise du Premier Ministre Jean Castex, nous étions tous persuadés qu’un troisième confinement allait être annoncé. Incroyable mais vrai, des simples mesures de fermeture des frontières, de fermetures des centres commerciaux ainsi que de renforcements des contrôles ont été prises mais sans aucune nouvelle d’un éventuel possible reconfinement. A quelle sauce allons-nous être mangé ? Est-il difficile de dire « nous envisageons peut-être… » ? Je comprends que la situation au gouvernement soit des plus compliquées mais il est évident qu’ils ne savent aucunement sur quel pied danser.

Nous avons besoin d’avoir confiance en nos dirigeants mais je crois que la confiance des Français a vraiment été mise à mal au cours de ces derniers mois. Seule lueur d’espoir, le vaccin semble être efficace mais le gouvernement ne semble pas vraiment être à la hauteur. Je pense qu’il est très important d’arrêter de nous infantiliser et de nous faire un peu plus confiance même s’il est vrai que les Français ont tendance à toujours être dans l’opposition. Nous ne faisons pas partie de ces populations faciles et obéissantes, bien au contraire. Il est évident que le plus important aujourd’hui est de soulager la pression sur les hôpitaux et le personnel soignant mais le gouvernement ne peut s’en prendre qu’à lui-même. De nombreux lits ont été supprimés tandis que le budget des hôpitaux a été considérablement réduit afin de combler la dette de l’Etat. Si nous sommes dans cette situation aujourd’hui, c’est en partie à cause de ces mesures délirantes. Bien entendu, l’Etat n’aurait jamais imaginé qu’une telle épidémie ait lieu. Pourtant, d’après de nombreux spécialistes, comme Patrick Pelloux, cette pandémie est loin d’être terminée et d’autres épidémies encore plus terribles risquent de voir le jour par la suite. Seul l’avenir nous le dira…

Les services de réanimation sont saturés par des personnes âgées et des personnes à risques. De plus, il n’y a pas que la COVID-19, les autres maladies et blessures continuent d’exister. Il serait donc peut-être logique de confiner les personnes à risques et de laisser un peu vivre les autres : faisons confiance aux Français ! Cette option a été écartée par Emmanuel Macron car ce n’est tout simplement pas politiquement correct. Vous allez me dire qu’il est facile de donner son avis alors que je ne suis pas au gouvernement et vous aurez raison mais je dois avouer que je suis dans l’incompréhension face aux décisions prises récemment, certainement comme beaucoup d’entre-nous. Avec les variants, les médias sont toujours à la recherche de quelque chose pour nous faire peur mais j’espère de tout mon coeur que nous allons trouver des solutions pour pouvoir revivre normalement. Il va réellement falloir apprendre à vivre avec le virus afin d’éviter d’être reconfiné ad vitam aeternam !

« Un brin de folie égaye la vie. » Proverbe danois

C’est tout pour le moment mes petits chatons.

Continuez de prendre soin de vous, de garder le moral et de ne voir que le positif car c’est seulement de cette manière que nous avançons dans la vie.

Merci pour votre soutien infaillible.

A très vite pour un moment beauté !

Publié par

Elsa Gobert

Blogueuse éclectique à temps partiel.

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