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Ma « morning routine » du moment

Depuis le début du confinement, j’ai instauré une véritable « morning routine ». Comme je l’ai dit dans mon dernier article, avec un trait d’humour, il est nécessaire, pour moi, d’organiser mes journées afin de me sentir, le plus possible, rassurée. En temps normal, le matin, je n’ai pas forcément l’occasion de prendre le temps de faire ce dont j’ai, vraiment, envie. En effet, je commence tous les jours à midi, je dois donc me préparer mais aussi préparer mon déjeuner que j’apporte au travail. Lors de mon unique jour de repos de la semaine, j’ai, en règle général, un baby-sitting qui me prend toute la matinée tandis que je profite de l’après-midi pour aller à mon cours d’aquagym. Je fais également les choses du quotidien que je ne peux pas faire au cours de la semaine car je n’en ai, tout simplement, pas le temps.

Avec l’épidémie de Coronavirus, je ne travaille plus depuis le 15 mars et, je vous avoue que je respecte, le plus scrupuleusement possible, les règles de confinement imposées par le gouvernement. Je suis une personne plutôt casanière, je ne sors donc qu’à de rares occasions. Je profite de cette pandémie inédite pour m’occuper de moi et prendre le temps, pour une fois, de faire des choses qui me plaisent.

En général, nous nous réveillons entre 9h et 10h. Je jette un coup d’œil à mon téléphone et consulte les réseaux sociaux ainsi que les nouvelles, afin de voir ce qu’il a bien pu se passer au cours de la nuit.

De temps en temps, il m’arrive de m’octroyer un petit déjeuner mais, c’est assez rare car j’ai beaucoup de mal à manger directement après mon réveil.

Une fois mon téléphone reposé, je prends une bonne heure et demie pour lire. Je crois que lire représente, vraiment, mon activité favorite. Enfant, je passais des heures et des heures à lire des tonnes de livres. Je me souviens en avoir impressionné plus d’un avec ma passion pour la lecture.

En ce moment, je lis un roman policier japonais, intitulé Out et écrit par Natsuo Kirino. Il met en avant la vie presque misérable de quatre ouvrières japonaises qui travaillent de nuit dans une usine de paniers-repas. L’une d’elle, victime de la violence de son mari, va finir par le tuer. Ensemble, elles vont se débrouiller pour maquiller ce crime, à leurs risques et périls. Il s’agit d’une violente histoire, malsaine et désagréable, à la pointe du féminisme. Amateurs de polars, je vous le conseille. Ce n’est, certes, pas le meilleur roman policier que j’ai pu lire mais vous passerez un bon moment en sa compagnie.

Aux alentours de 11h30, je me dirige vers la salle-de-bain pour faire ma toilette.

Je commence par me brosser les dents, une première fois, avec notre dentifrice classique. J’utilise ensuite un dentifrice solide, au charbon, acheté à l’épicerie zéro déchet d’Avignon, Le Petit Pot, il y a quelques mois. Je ne l’avais presque jamais utilisé avant par manque de temps mais, depuis le début du confinement, j’ai pu mettre en place une sorte de « cure de charbon ». Après cela, je me relave une dernière fois les dents avec notre dentifrice classique afin d’enlever les éventuelles résidus de charbon. Bien entendu, je ne vais pas faire ce « rituel dentaire » des semaines durant car il faut faire très attention à préserver l’email des dents. Je pense, d’ailleurs, ne le faire qu’une fois par semaine à partir de maintenant. L’objectif est, en aucun cas, de polir les dents mais, seulement, de les rendre légèrement plus blanches.

Je nettoie ensuite mon visage de toutes ses impuretés, soit avec un cotton, soit avec une lingette démaquillante réutilisable, imbibés de mon démaquillant fétiche, la solution micellaire démaquillante Créaline H2O, des laboratoires dermatologiques Bioderma.

Par la suite, je lave, mon visage avec un brumisateur d’eau thermale Avène. Afin d’éviter toute agression ou toute irritation, je sèche doucement ma peau avec un mouchoir Kleenex Ultra Soft.

J’utilise aussi mon indispensable savon au lait de chèvre de la marque Pin Up Secret, dont je vous ai déjà longuement parlé dans un précédent article, afin de limiter, au maximum, les impuretés et les tâches. Comme vous le savez, il s’agit d’une véritable petite merveille que je vous conseille de vous procurer, le plus rapidement possible !

Source : Pinterest

Après l’utilisation de ce savon miracle, il faut, absolument penser à bien hydrater votre peau et c’est ce que je fais avec la crème Hydreane légère de la marque La Roche-Posay qui remplit, parfaitement, son rôle. Je l’utilise quotidiennement, depuis plusieurs année, et j’en suis toujours aussi satisfaite.

Pour tonifier et booster ma peau, je frictionne mes mains avec une goutte d’huile de graine de fraise, de la marque naturelle et biologique Bybi Beauty, reçue il y a quelques mois dans une des mes boxes My Little Box, avant de l’appliquer sur mon visage.

Enfin, j’applique, derrière chacune de mes oreilles, une goutte d’huile d’amande douce, achetée dans un magasin biologique de la chaîne Naturalia. En effet, à bientôt 25 ans, j’ai, malheureusement et toujours, derrière mes oreilles, ce que l’on appelle des croûtes de lait. Normalement, il ne s’agit que des « pellicules de l’enfant » mais il m’arrive encore d’en avoir et ce, régulièrement. J’espère parvenir, un jour, à m’en débarrasser définitivement mais, en attendant, l’huile d’amande douce est très efficace pour les faire disparaître.

Je mets également quelques gouttes de sérum physiologique dans mes yeux pour qu’ils restent humides. J’évite, ainsi, les crises de migraine ophtalmique. Me voilà donc parée pour bien commencer ma journée !

Après mon passage dans la salle-de-bain, je rejoins, enfin, mon chéri sur le canapé pour regarder l’émission de Jean-Luc Reichmann, « Les 12 coups de midi » et manger. Ce confinement nous a transformé en vrais petits vieux, il faut bien le dire !

Cette « morning routine » me permet de commencer ma journée dans les meilleures conditions possibles, en étant détendue.

Lorsque je travaille, ma routine est légèrement différente. Par exemple, je suis dans l’obligation de prendre une douche avant de partir sinon, j’ai beaucoup de mal à me sentir, réellement, éveillée. Ce n’est pas le sujet du jour mais il s’agira, certainement, de l’objet d’un prochain article.

C’est tout, pour le moment les chatons.

Faites attention à vous et n’oubliez pas de continuer à respecter, du mieux que vous le pouvez, le confinement. Courage à tous, le bout du tunnel se profile à l’horizon !

A bientôt pour un nouveau point beauté !

Lots of love.

NB : Afin de prévenir toutes éventuelles réactions, je tiens à signaler que je ne reçois aucune rémunération de la part de marques, quelles qu’elles soient, pour faire la promotion de leurs produits et/ou applications. Il ne s’agit que de produits et/ou applications que j’ai testé, apprécié et dont j’ai eu envie de vous parler.

Moment d’humour : mes 10 phrases pour déculpabiliser de ne rien faire

Comme je le disais dans mon article sur ma box du mois d’avril, d’après ce que je peux voir, depuis le début du confinement, les réseaux sociaux prônent une hyperactivité presque maladive. De nombreux cours de sport sont donnés en ligne tandis que tri et ménage deviennent les mots d’ordre du moment et, bien entendu, depuis quelques semaines, des idées pour s’occuper, tout en restant à la maison, apparaissent en masse.

Il ne s’agit, en aucun cas, d’une critique car, je fais, en tout point, partie de ce genre de personnes. J’ai besoin de faire des listes, des listes et toujours des listes mais, aussi, de bien organiser mes journées pour me sentir rassurée. C’est, d’ailleurs, ce que je vais vous démontrer dans mon article sur la « morning routine » que j’ai appliqué au cours de toutes ces semaines de confinement. De plus, entre la tablette, le smartphone et la télévision, je passe beaucoup de temps sur les écrans. Il s’agit de mon outil de travail pour, entre autres, essayer de créer un contenu le plus intéressant et attrayant possible. J’ai donc, malheureusement commencé et ce, pour la première fois, à souffrir de migraines ophtalmiques. De ce fait, j’ai pris la décision de diminuer mon temps d’écran et donc, de surcroît, mon nombre d’articles hebdomadaires. Il m’arrive donc moins souvent de passer des heures sur mon canapé, devant Netflix. J’essaye de consacrer, le plus possible, mon temps d’écran à l’écriture de mes articles.

Néanmoins, il est important de ne pas oublier que ne rien faire n’est pas une honte, bien au contraire. Il est extrêmement agréable de s’accorder, de temps en temps, une journée durant laquelle nous ne faisons absolument rien. Cela ne signifie pas que vous êtes une personne flemmarde ou bonne à rien mais permet, plutôt, une pause dans la frénésie du quotidien. Il est alors possible de se recentrer sur soi, de prendre du temps pour soi mais aussi de s’écouter, ce qui est primordial pour l’équilibre de votre corps et de votre esprit.

Finalement, cet engrenage d’activité permanente peut représenter plus un poids qu’autre chose, une sorte de fuite en avant alors, surtout, ne vous laissez pas avoir par le diktat des réseaux sociaux et ne culpabilisez pas de ne rien faire !

J’ai donc choisi, pour vous, quelques phrases drôles et sympathiques qui vous feront, en un clin d’œil, déculpabiliser. Si vous avez choisi, en ce lundi, de traîner, de vous détendre, de lézarder au soleil, dans le cas où vous avez la chance d’avoir un extérieur car, comme je ne cesse de le répéter, restons chez nous le plus possible, ou de vous reposer et de ne pas faire de sport, débarrassez vous de cette once de culpabilité qui pointe le bout de son nez. Les phrases suivantes ne pourront que vous aider à y arriver !

Modifiée par mes soins sur Canva.
Source : Confidentielles.
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Source : Fourchette & Bikini.
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Source : Fussoir.
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Source : Fussoir.

Et en bonus, juste pour le plaisir…

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Source : Confidentielles.
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Source : Fourchette & Bikini.

C’est tout, pour le moment les chatons.

Prenez soin de vous et courage à tous pour la dernière ligne droite.

A bientôt pour partir à la recherche du bonheur !

Lots of love.

Week-end insolite : dormir dans une yourte

Malgré la dure loi du confinement, il est, tout de même, agréable de se rappeler les très bons souvenirs de l’époque où nous pouvions sortir comme bon nous semblait.

A la fin de l’été dernier, afin de nous octroyer un grand bol d’air frais après une saison estivale plutôt chargée, mon chéri et moi-même avons décidé de nous organiser un petit week-end en amoureux.

Nous avions, à la maison, un coffret cadeau Vivabox « Découvertes à deux » offert, à l’occasion de notre PACS, par un couple d’amis italiens que nous apprécions énormément. Ce genre de coffret vous propose de nombreuses activités, sur l’ensemble du territoire français. Je n’avais pu prendre que deux jours de repos, au travail, à cette période de l’année. Nous avons donc préféré ne pas trop nous éloigner d’Avignon, dans le but de ne pas passer tout notre temps sur la route. En regardant les activités proposées dans la région Provence-Alpes-Côtes-d’Azur, je suis tombée sur une proposition insolite, originale et attrayante. En effet, à une vingtaine de minutes d’Avignon, il nous était possible de dormir dans une yourte.

Je n’ai donc pas perdu une seule minute pour réserver et organiser notre nuit. Le coffret ne comprenait que la nuitée mais nous avons décidé d’également réserver notre dîner. Celui-ci est préparé avec soin mais aussi, et surtout, avec des produits frais, issus de la ferme qui jouxte les yourtes. Le repas est mis à disposition, dans votre hébergement, à partir de 19h.

Une fois notre week-end organisé, nous sommes mis en quête d’une voiture. En effet, habitant et travaillants en plein centre-ville d’Avignon, nous n’avons pas, réellement, besoin d’une voiture sauf, en de rares occasions. Nous nous débrouillons donc, toujours, pour en emprunter une ou pour en louer une. Dans ce cas-là, nous nous tournons, généralement, vers France Cars, un des loueurs de véhicules français les plus professionnels, d’après nous. Il est vrai que dans notre cas, avoir une voiture serait plus un gouffre financier qu’autre chose. Entre la place de parking, l’assurance, l’essence, le contrôle technique et les éventuelles réparations, nous jetterions, littéralement, l’argent par les fenêtres.

Cette fois-là, nous avons eu la chance qu’une amie accepte de nous prêter sa voiture. Nous avons donc pris la route direction Sarrians et notre adorable petite yourte.

A peine arrivés, nous avons été accueillis, dans le bâtiment principal par les propriétaires de l’établissement la Pâquerette et de la ferme pédagogique de l’Oiselet, un couple discret et charmant. Malheureusement pour nous, à cette période, la ferme était fermée pour rénovations. Nous n’avons donc pas pu la visiter.

Ils nous ont, rapidement, expliqué le fonctionnement des lieux puis nous nous sommes dirigés vers notre yourte « Éphémère ». Au bout d’une allée de terre, en plein milieu des vignes et avec le Mont Ventoux sur notre droite, nous avons eu la chance de découvrir notre nouveau « chez-nous », pour la nuit.

De plus, pour parfaire mon bonheur, un chat nous attendait devant la porte et ne nous a pas quitté de tout le séjour.

Notre yourte était vraiment très jolie. L’intérieur, aux airs de Mongolie, était tout de bois vêtu, peint avec de magnifiques couleurs, vives et chatoyantes. Notre « chambre » était, bien entendu, circulaire avec une charpente en bois servant à maintenir la toile de la yourte. Nous nous sommes, directement, sentis dans un petit cocon extrêmement agréable et chaleureux. Nous savions déjà que nous allions passer un très bon moment. Il faut que vous sachiez que je vivais, à ce moment précis, une situation délicate. Mon père était hospitalisé pour une raison que j’évoquerai, très prochainement, dans un nouvel article. Je n’étais pas au mieux de ma forme mais, en entrant dans notre belle yourte, je me suis, tout de suite sentie un peu mieux.

Devant la porte, quelques chaises étaient protégées par un auvent, afin de nous permettre de profiter de la vue mais aussi de la nature.

Une petite cabane en bois abritant des toilettes sèches se trouvait un peu plus loin. Elles étaient propres et aussi confortables que peuvent l’être des toilettes sèches. Nous avons donc pu les utiliser sans aucun problème. Néanmoins, une salle-de-bains et de véritables toilettes étaient à notre disposition dans le bâtiment principal.

Une fois nos affaires installées, nous avons décidé de reprendre la route pour nous rendre dans le magnifique petit village provençal de Séguret et nous replonger dans l’époque médiéval. En Provence, Séguret est un des villages qu’il faut, à tout prix, visiter.

La vue, les coins et recoins y sont particulièrement jolis.

Nous avons, ensuite, fait un tour à Vaison-la-Romaine et au marché des producteurs de Velleron.

Nous avons pris l’apéritif dehors, en regardant le soleil se coucher et avec notre chat, pour seule compagnie puis, nous avons mangé à l’intérieur de la yourte car, l’air commençait à sérieusement se rafraîchir. Le repas, au tarif plus que raisonnable de 16€ par personne, était bon et copieux.

Par la suite, nous nous sommes rendus dans le bâtiment principal afin de nous préparer pour dormir. Sur la route, toujours accompagnés de notre chat, nous avons eu la chance de pouvoir admirer les étoiles. Quel bonheur de quitter la ville et de retrouver, même pour quelques heures, la campagne !

En retournant à notre yourte, nous nous sommes aperçus que des jeux de société étaient à notre disposition. Nous avons donc passé le reste de la soirée à jouer au Uno.

Nous avons très bien dormi : le lit était confortable et il ne faisait ni trop chaud, ni trop froid. Nous avions oublié comme c’était reposant de dormir en pleine campagne.

Malheureusement, il était déjà l’heure, pour nous, de reprendre la route sans oublier de laisser notre taxe de séjour, qui n’est jamais compris dans un coffret cadeau, mais le montant est, très souvent, dérisoire. Nous avons pris un petit déjeuner sur le pouce et nous nous sommes dirigés vers Beaumes-de-Venise.

Dans un premier temps, nous voulions absolument faire un tour dans les caves AOC Beaumes-de-Venise, des Côtes-du-Rhône aussi prestigieux que peuvent l’être les Vacqueyras ou les Gigondas. Il était hors de question que nous passions par Beaumes-de-Venise sans acheter quelques bouteilles de ces délicieux breuvages.

Midi approchant, nous avons décidé de dénicher un petit restaurant. En chemin, nous sommes arrêtés pour respirer et admirer les vignes.

Nous avons fini par tomber sur le restaurant, Côté Vignes, qui nous a semblé parfait. Le repas était excellent et nous y avons passé un très bon moment.

Une fois notre déjeuner terminé, nous avons retrouvé les routes de Provence et nous nous sommes dirigés vers les dentelles de Montmirail mais, c’est avec tristesse, que nous nous sommes rendus compte que le week-end touchait à sa fin.

Malheureusement, un retour à la réalité s’imposait. Nous sommes donc rentrés, direction Avignon, avec la tête pleine de souvenirs. Quel merveilleux week-end !

N’hésitez pas à réserver votre yourte, vous ne le regretterez pas !

C’est tout, pour le moment les chatons.

D’un certain côté, il me tarde que le confinement soit fini pour pouvoir revivre ce genre de moments, en amoureux.

A bientôt pour notre prochaine expérience insolite !

Lots of love.

NB : Afin de prévenir toutes éventuelles réactions, je tiens à signaler que je ne reçois aucune rémunération, de la part de l’établissement la Pâquerette, pour promouvoir leur activité. Il s’agit, seulement, de mon avis sur le moment que nous avons passé là-bas.

What’s In My Little Box : à la découverte de la box d’avril (ATTENTION SPOILERS)

🥐☕️ Petit Dej’ ☕️🥐

Note générale : 8/10

Appréciation générale : J’ai vraiment adoré la box Petit Dej’ du mois d’avril. Avec l’épidémie de Coronavirus et le confinement, le pays, mais aussi une grande partie du monde, sont à l’arrêt. Elle s’est donc faite attendre un moment, avant d’être déposée dans notre boîte aux lettres mais, le jeu en valait la chandelle. J’aime aussi le message caché que cette box délivre : « ne surtout pas culpabiliser de ne rien faire du tout ». En effet, pendant cet épisodes de quarantaine, les réseaux sociaux ont tendance à prôner la suractivité. Sport, détox, yoga, méditation, rangement et, bien d’autres choses encore, sont à l’ordre du jour. Néanmoins, il ne faut absolument pas que vous culpabilisiez si vous préférez rester au lit ou bien passer votre journée devant Netflix. Comme ceux qui me suivent sur Instagram ont certainement pu le remarquer, j’ai tendance à bien organiser mes journées car j’ai besoin de cette sorte de rythme cadré. Malheureusement, je suis une personne qui culpabilise sur beaucoup de choses mais j’essaye, le plus possible, d’éviter ce genre d’ondes négatives. Le plus important est de faire ce que nous aimons et ce qui nous fait plaisir.

🖤 Packaging

⭐️ Plateau en bois

☑️ Testé et approuvé

➕ Je trouve l’idée du plateau en bois vraiment mignonne. Comme la plupart des dessins présentés par My Little Box, le couvercle décoré du plateau de la box d’avril est particulièrement joli. Je lui ai, d’ailleurs, trouvé une place sur les murs de notre appartement.

➖ Le plateau est un tout petit peu petit pour un petit déjeuner au lit, en amoureux mais il l’est aussi dans le cas où je le prendrais toute seule car, je suis très maladroite. Néanmoins, Il ne s’agit pas d’un réel point négatif. En effet, j’avais besoin d’une boîte, comme un panier ou une jolie boîte en bois, afin de ranger nos différents câbles. Ce plateau fait donc parfaitement l’affaire. Il me permet de ranger tout ça et d’ajouter un bel élément de décoration à notre intérieur.

⭐️ My Little Times

☑️ Testé et approuvé

➕ Je suis complètement fan de ce concept de gazette. Effectivement, j’adore tout ce qui se rapporte à l’écriture donc, c’est, à mes yeux, une super alternative. De plus, les articles sont intéressants. Ils nous permettent, par exemple, d’utiliser les produits qui se trouvent dans la box, de la meilleure manière qui soit. J’aime beaucoup la mise en page et le côté « girly » du My Little Times que l’on retrouve, par exemple, à travers l’horoscope ou la météo.

➖ Quelques pages supplémentaires n’auraient, à mes yeux, pas été de trop. Le projet est vraiment super et il mérite d’être un peu plus poussé. J’espère vraiment que nous découvrirons, tous les mois, une nouvelle gazette.

🖤 Mode/accessoires

⭐️ Chouchou

☑️ Testé et approuvé

➕ J’aime beaucoup ce type de chouchous et j’en utilise tout le temps. Celui-ci est très joli et ne laisse pas de marques dans les cheveux. Je trouve que l’imprimé, à rayures roses et blanches, est simple et efficace mais rappelle aussi la saison estivale.

➖ Le fait que les couleurs claires se salissent très vite, surtout au contact des cheveux et notamment l’été, est le seul petit bémol que j’ai pu trouvé à cet accessoire.

🖤 Beauté

⭐️ Gel douche concentré Le Petit Marseillais, au coquelicot bio

☑️ Testé et approuvé

➕ J’aime énormément les produits qui ont l’odeur du coquelicot. Notre savon pour les mains, Le Comptoir du Bain a , d’ailleurs, l’odeur du coquelicot. De son côté, Le Petit Marseillais est une des marques de grande distribution qui est, à mes yeux, « la moins pire ». Le mantra « sauver la planète » est devenu, à ma plus grande joie, une sorte de mode et de phénomène grégaire. Beaucoup de marques suivent ce même chemin, car, de nos jours, dans le milieu du cosmétique, il s’agit d’une norme primordiale. Le Petit Marseillais a toujours essayé de fabriquer des produits relativement naturels, contrairement à la marque L’Oréal, par exemple. Aujourd’hui, le gel douche concentré, fabriqué localement, propose une formule respectueuse de l’environnement et adaptée au bien-être de la peau. De ce fait, il est très agréable et mousse très bien, sans qu’il ne soit nécessaire d’en utiliser beaucoup.

➖ Néanmoins, il est dit, sur le flacon, qu’une seule pression suffit pour l’ensemble du corps. En ce qui me concerne, il m’a fallu deux ou trois pression. Cette affirmation n’est donc pas vraiment véridique. Il s’agit plus d’une publicité mensongère pour inciter les gens à faire l’acquisition de ce gel douche.

⭐️ Eau de parfum Coach Dreams

☑️ Testée et recalée

➕ Le flacon et la boîte de l’eau de parfum Coach Dreams sont très jolis.

➖ C’est une question de goût mais je n’aime pas du tout l’odeur de cette eau de parfum qui est beaucoup trop capiteuse et trop forte pour moi. Pour éviter tout gaspillage, je donne, généralement, à des copines ou à des personnes dans le besoin, les produits de la box qui ne me conviennent pas.

⭐️ Mini tattoo liner KVD Vegan Beauty

☑️ Testé et approuvé

➕ Cet eyeliner KVD Vegan Beauty sublime le regard et permet d’agrandir les yeux. Il ne faut surtout pas oublier que la marque KVD Vegan Beauty est une référence en terme de maquillage. L’eyeliner est plutôt simple à appliquer et le trait est vraiment très fin. De plus, il est waterproof, ce qui est un atout considérable. Malgré cette dernière information, il s’enlève très facilement : un coup de lingette imbibée de démaquillant et le tour est joué. Il n’est pas nécessaire de frotter pour que la paupière soit propre et démaquillée. Le format « voyage », présenté dans la box, est particulièrement pratique pour un transport, quel qu’il soit.

➖ Pour ma part, je ne mets plus d’eyeliner depuis, peut-être, une dizaine d’années. De ce fait, j’ai vraiment perdu la main. Même s’il est très facile à appliquer, cela reste quand même trop fastidieux, selon moi, pour réaliser un maquillage quotidien. En effet, je mets, encore, trop de temps à faire un trait propre et net. Par contre, cet eyeliner est vraiment génial pour un maquillage de soirée.

🖤 Déco/home staging

⭐️ Deux cocotiers

☑️ Testé et approuvé

➕ Nous n’en avions, justement pas, à la maison. Je comptais donc en acheter pour nos petits déjeuners ou brunchs en amoureux car nous adorons les œufs à la coque. Malheureusement, du fait de ne pas avoir de cocotiers, nous n’en mangeons que très rarement. Ces deux petits cocotiers sont vraiment mignons. Ils rappellent, au travers des inscriptions « samedi » et « dimanche », le week-end, les vacances et la détente. Les couleurs sont jolies et chatoyantes, ce qui n’est pas pour me déplaire.

➖ Le design est, peut-être, un peu trop simple et les cocotiers sont un petit peu trop petits à mon goût.

⭐️ Fresh magnets

☑️ Testés et approuvés

➕ Je fais partie de ces personnes qui adorent afficher des tonnes de choses sur leur frigo. J’’ai donc, toujours, besoin de nouveaux magnets et ceux-ci sont particulièrement jolis.

➖ Cependant, mon chéri trouve qu’il y a, justement, trop de choses sur le frigo. J’essaye donc de calmer un peu ma frénésie de l’affichage.

Et voilà, nous avons terminé la découverte de la box du mois d’avril. N’hésitez pas à vous abonner, ça vaut vraiment le coup ! Sincèrement, qui d’entre-vous, dirait non à des surprises, tous les mois, dans votre boîte aux lettres ? A mon avis, pas grand monde.

C’est tout, pour le moment les chatons.

J’attends vos suggestions concernant la box du mois de mai.

A bientôt pour découvrir ces nouvelles surprises ensemble !

Lots of love.

NB : Afin de prévenir toutes éventuelles réactions, je tiens à signaler que je ne reçois aucune rémunération de la part de marques, quelles qu’elles soient, pour faire la promotion de leurs produits et/ou applications. Il ne s’agit que de produits et/ou applications que j’ai testé, apprécié et dont j’ai eu envie de vous parler.

Shopping online : unboxing Zara

En pleine période de confinement, il ne faut surtout pas oublier nos petits commerces de proximité. Il est important de penser qu’une fois que nous aurons l’occasion de, réellement, mettre les pieds dehors, les petites boutiques et enseignes auront besoin de nous, mais aussi de notre aide qui leur sera précieuse. Par exemple, au lieu de commander vos livres sur le site de la Fnac ou sur Amazon, vous aurez, peut-être, l’occasion de vous rendre dans la libraire de votre quartier. Je vais d’ailleurs, prochainement, vous concocter un article sur plusieurs supers alternatives autour l’achat des livres. Vous pourrez peut-être, également, acheter vos légumes à l’épicerie du coin et non au supermarché. Les commerçants de votre commune auront besoin de vous pour surmonter cette crise alors ne les laissez pas tomber car, comme vous le savez, chaque geste compte.

Néanmoins, le déconfinement n’est pas encore pour tout de suite, même s’il se profile à l’horizon. Il faut donc, absolument, ménager son moral pour qu’il soit, la plupart du temps, au beau fixe. De mon côté, cela passe par un peu de shopping en ligne, chez la célèbre enseigne de mode espagnole, Zara. Comme je l’ai déjà précisé dans l’article concernant ma « Zara mania », j’adore cette marque et j’y achète la plupart de mes vêtements, par le biais de l’application.

Comme tous les mois, j’ai passé une petite commande que j’ai reçue, il y a quelques jours. J’ai donc décidé de faire, pour vous, l’unboxing de ces achats afin de vous donner quelques idées pour vos prochaines commandes.

⭐️ Robe plissée à volant

Référence : 0219/402

Quoi de mieux qu’une petite robe à fleurs pour égayer vos différents looks ? Avec l’arrivée des beaux jours, il s’agit de LA pièce à avoir dans votre dressing. De plus, celle-ci est à petit prix, vous n’avez donc plus d’excuses pour ne pas l’acheter.

⭐️ Pantalon imprimé

Référence : 0208/028
Un pantalon large et léger est idéal pour la période estivale et, cette imprimé qui évoque la belle saison est particulièrement joli.

⭐️ Top imprimé

Référence : 0208/027
J’ai opté, une nouvelle fois, pour un motif fleuri car, en accord avec le printemps, il n’y a rien de mieux pour égayer une journée. Par ailleurs, j’adore l’encolure américaine de ce haut.

⭐️ Sweat Minnie et Mickey Mouse ©️ Disney

Référence : 5643/411

Ce sweat court est parfait pour le sport mais aussi pour un look décontracté. De plus, le blanc est une couleur qui va avec tout et l’imprimé nous plonge, grâce au personnage de Mickey, dans l’univers merveilleux de Disney.

⭐️ Pantalon fluide

Référence : 1165/175
Ce pantalon sera votre meilleur ami pour faire du sport ou traîner à la maison. Élégant et très agréable à porter, je l’utilise, en ce moment, pour faire mes séances de sport, à la maison. J’évoque ce sujet, avec vous, dans un article précédent. De plus, il ne faut pas oublier que le noir est ma couleur préférée.

C’est tout, pour le moment les chatons.

Merci pour votre soutien et votre amour.
À bientôt pour un trait d’humour et de déculpabilisation !

Lots of love.

NB : Afin de prévenir toutes éventuelles réactions, je tiens à signaler que je ne reçois aucune rémunération de la part de marques, quelles qu’elles soient, pour faire la promotion de leurs produits et/ou applications. Il ne s’agit que de produits et/ou applications que j’ai testé, apprécié et dont j’ai eu envie de vous parler.

Confinement : comment faire face aux problèmes de voisinage ?

En pleine période de confinement, malgré les bons côtés, qui y a-t-il de pire que d’avoir des malentendus avec ses voisins ? Je peux vous affirmer que ce n’est pas vraiment la bonne période pour avoir ce genre de problèmes.
Depuis le début de cette quarantaine, nous rencontrons de nombreux soucis avec notre voisine du dessous et je vous assure que ce n’est pas une partie de plaisir.
D’ordre général, quelque soit le logement dans lequel j’ai habité, je n’ai jamais eu aucun problème avec mes voisins. Même si j’ai un côté casanier et que j’aime beaucoup être chez moi, j’ai toujours été une personne respectueuse des autres et plutôt calme.

En effet, mes parents m’ont inculqué, depuis mon plus jeune âge, la notion de bienséance mais, ce n’est, malheureusement, pas le cas de tout le monde.

Nous habitons dans cet appartement depuis quatre ans, maintenant, et nous n’avons jamais eu un seul soucis dans l’immeuble.

Depuis quelques mois, une jeune fille plutôt sympathique, au premier abord, a emménagé dans l’appartement en dessous du nôtre. Il faut savoir que, dans notre immeuble, il y a un appartement, au rez-de-chaussée, dont la porte donne sur la rue mais qui, je pense, est loué par des vacanciers, un appartement au premier étage et notre appartement, au second. Avec l’appartement situé au premier étage, nous partageons les mêmes « parties communes ».
Cette jeune fille était donc plutôt calme et discrète, malgré quelques petits incidents indépendants de sa volonté. Avant le début de cette crise sanitaire, nous organisions, régulièrement, des soirées à la maison tandis qu’elle aimait écouter sa musique très fort. Rien de bien grave en soi.

Cependant, depuis le début du confinement, les choses ont bien changé. Cette jeune fille se permet d’inviter des copains qui ne semblent, malheureusement, pas d’une grande intelligence, quasiment un soir sur deux. Ils arrivent, généralement, vers minuit en faisant hurler leurs scooters et passent la nuit à crier, écouter de la musique auto-tunée à fond que, au passage, je hais profondément, déplacer des meubles, faire des allers-retours incessants et bien d’autres comportements infantiles et irresponsables. Je n’ose même pas vous parler du niveau de leurs conversations car je crois que vous prendriez peur.

Lorsque nous invitons des amis à la maison, il est rare que nous mettions de la musique ou alors à un volume très faible et je veille à ce que le niveau sonore de nos conversations soit acceptable. Nous essayons de respecter, au maximum, notre voisinage mais, encore une fois, tout le monde ne fonctionne pas forcément comme nous.

En temps normal, ces réunions ne me poseraient pas de réels problèmes mais, en période de confinement, je trouve inadmissible que certains se croient au-dessus des lois, nous mettent en danger et par la même occasion se mettent en danger, en manquant royalement de respect à la communauté, sans aucune forme de lucidité, ni de maturité. Dans ces moments-là, la bêtise humaine a tendance a me déprimer et a grandement m’attrister.

Je ne pense pas qu’elle fasse réellement exprès de nous casser les pieds. Je pense juste qu’elle ne se rend pas compte des choses.
Malgré tout, nous devons vivre avec, en essayant de faire preuve de maturité.
Après vous avoir donné quelques conseils pour vous occuper pendant le confinement, je vais tenter de vous proposer quelques alternatives pacifistes afin de régler, en bonne et due forme, les conflits que vous pourriez avoir avec votre voisinage. Je rappelle que la violence ne résout rien et que les insultes sont à proscrire.

⚪️ Établir un dialogue

La première chose à faire est de tenter d’aplanir les choses, afin de trouver un terrain d’entente, dans le but que chacun y trouve son compte mais aussi sa place. De notre côté, dès ce premier contact, notre voisine a accepté, petit à petit, d’écouter sa musique a un volume acceptable, à partir d’une certaine heure. Grâce au dialogue, nous avons, déjà, gagné une petite partie de la bataille.

⚪️ Entamer les négociations

Il est important que votre interlocuteur comprenne vos motivations, le pourquoi du comment vous n’êtes pas d’accord avec sa manière de vivre, de quelle façon cela vous dérange et vous perturbe dans votre propre quotidien. Apprendre qu’il est un poids pour l’autre pourrait, peut être, influer sur ses habitudes. Les négociations doivent donc aller bon train et chacun doit céder du terrain pour essayer de parvenir à une forme d’entente.

⚪️ Tenter de convaincre votre interlocuteur qu’il ne prend pas la bonne direction

Il est important de montrer, et de démontrer, à la personne en face de vous qu’elle peut être une véritable gêne dans votre vie quotidienne. Vous pouvez mettre en place une certaine morale, en évitant absolument les propos hautains et définitivement moralisateurs, construite sur de nombreux arguments et preuves afin d’essayer de rétablir une vie agréable pour les deux partis.

⚪️ Introduire, subtilement, les menaces

Dans le cas où les conseils précédents n’auraient pas fonctionné, vous n’avez plus d’autres choix que de commencer à « menacer », de manière subtile, votre voisin ou voisine. Il est primordial de lui faire comprendre que vous ne vous laisserez pas faire et que vous allez remporter ce combat. Vous êtes, en quelques sortes, dans une phase légère d’intimidation.

⚪️ Appeler la police

En dernier recours, si vous avez déjà essayé, de multiples fois, les étapes précédentes, sans succès, il ne vous reste plus qu’à prévenir les forces de l’ordre pour, justement, remettre un peu « d’ordre » dans tout ça. Néanmoins, cette option ne doit vraiment être utilisée qu’en dernière option car, dénoncer les autres n’est vraiment pas une belle chose. De plus, il est possible qu’en découle un conflit interminable.

Dans tous les cas, ce genre de problème doit être réglé dans le respect de l’autre. Il est primordial que chacun fasse des concessions dans le but que tout le monde puisse vivre dans les meilleures conditions. Chaque personne impliquée doit pouvoir s’épanouir et vivre sa vie comme il l’entend, sans être un poids pour les autres. L’endroit dans lequel nous vivons est un lieu qui nous appartient, où nous devons absolument nous sentir le mieux possible. Il ne faut surtout pas laisser des conflits de voisinage vous enlever cela. Et, surtout, n’oubliez pas de positiver et que chaque problème a sa solution.

C’est tout, pour le moment les chatons.
Merci pour votre soutien et, surtout, continuez de rester solidaires !
À bientôt pour tester, ensemble, de nouveaux produits de beauté !

Lots of love.


Zoom sur le personnel soignant : rencontre avec une infirmière de l’hôpital d’Avignon

En cette nouvelle semaine de confinement, nous partons à la rencontre d’une nouvelle personne incroyable, à mes yeux. Après avoir découvert, il y a quelques semaines mon amie Victoria et ses talents de cuisinière, nous allons, cette fois-ci, découvrir ma meilleure amie Morgane. Depuis le temps que je vous parle d’elle au fil de mes différents articles, vous allez, enfin, pouvoir apprendre à la connaître un peu mieux, dans son quotidien, mais aussi à travers son travail d’infirmière à l’hôpital d’Avignon car, malheureusement, ce sujet est d’actualité. En effet, les soignants sont en première ligne de la crise sanitaire que nous traversons actuellement. Rien ne sera jamais à la hauteur de leur engagement mais la publication de cette article, permettra, peut-être, à certains d’entre-vous de mieux comprendre le quotidien du personnel soignant. Néanmoins, je tiens à préciser que cet écrit ne reflète, en aucun cas, le quotidien de chaque membre du personnel soignant de France. Il s’agit, seulement, d’un exemple parmi tant d’autres. La situation n’est, bien évidemment, pas la même dans tous les hôpitaux du pays. Un médecin généraliste, une infirmière libérale, une infirmière en réanimation ou une infirmière en gériatrie n’aura pas forcément les mêmes journées ni conditions de travail que Morgane. Il ne vous reste donc plus qu’à lire cet article pour en savoir un peu plus.

Question : Pour quelles raisons as-tu voulu devenir infirmière ?

Morgane, infirmière à l’hôpital d’Avignon : Lors de ma terminale, j’étais un peu perdue quant au choix de mon orientation future. Un jour, j’ai eu une sorte de déclic et je me suis dis que je voulais faire un métier dans le paramédical et qui me permettrait d’être en contact avec les gens. Dans un premier temps, je me suis dirigée vers le métier d’orthophoniste. J’ai donc intégré une licence à l’Université Paul Valéry de Montpellier qui préparait à ce concours, réputé pour être difficile. En effet, à ce moment-là, mes parents et moi n’avions pas les moyens de financer une prépa onéreuse… Au fil de l’année et face à la complexité des concours, j’ai décidé de me présenter, en parallèle, au concours IFSI de Montpellier. Malheureusement, je n’étais que sur liste d’attente à l’issue des écrits et de l’oral. Voyant que la liste d’attente ne remontait pas, j’ai pris la décision de m’inscrire au concours de Paris que j’ai passé en septembre 2017, pour l’écrit, en novembre de la même année, pour l’oral et que j’ai réussi. Je suis donc arrivée un peu par hasard dans cette formation. Je ne peux pas dire que devenir infirmière était « ma vocation ».

Q : Quelles études as-tu entrepris afin de devenir infirmière ?

R : En février 2015, je suis entrée à l’IFSI (Institut de Formation en Soins Infirmiers) de l’hôpital de la Pitié Salpêtrière à Paris et ce, pendant trois ans, jusqu’en mars 2018, pour être plus précise. À l’époque, pourtant ce n’est pas si loin que ça haha, il fallait passer par un concours pour être admis à l’IFSI alors que, maintenant, les admissions se font par Parcourssup. J’ai donc passé les concours de l’AP-HP (Assistance Publique Hôpitaux de Paris). Il existe douze IFSI : six dont la rentrée se fait en septembre et six dont la rentrée se fait en février. Le fait de ne commencer qu’en février m’a permis de ne pas perdre une année mais « seulement » six mois dans mon parcours d’études.

Source : ActuaLitté

Q : De quelle manière décrirais-tu ton métier ?

R : C’est un métier difficile, éprouvant physiquement mais aussi psychologiquement. Néanmoins, il s’agit d’un très beau métier. Je pense qu’il faut vraiment aimer les gens et le contact humain. Pourtant, je ne conseillerais pas à quelqu’un d’exercer ce métier…

Q : Quel est, à ce jour, ton expérience professionnelle en tant qu’infirmière ?

R : L’avantage de ces études est l’alternance entre les cours théoriques et les stages. Ils représentent, chacun, 50% de la formation. J’ai effectué, lors de ma formation, dix stages : huit de cinq semaines et deux de dix semaines.

Au cours de ma troisième année, j’ai trouvé la spécialité dans laquelle je voulais exercer, c’est-à-dire l’hématologie et ce, grâce à la réalisation d’un stage de dix semaines. Cela m’a permis de trouver le service qui comblait mes attentes : beaucoup de soins techniques et énormément de relationnel. Par la suite, j’ai fait un stage de neuro-oncologie qui m’a conforté dans l’idée que j’aimais la prise en charge des patients atteints du cancer. J’ai pu choisir mon stage pré-professionnel et j’ai pris la décision de le faire à Avignon, la ville dont je suis originaire. J’avais alors le projet de revenir y vivre après mes études. Il y avait un service d’hématologie à l’hôpital donc c’était parfait.

Pendant mon stage, j’ai demandé à postuler dans ce service. J’ai donc passé mon entretien d’embauche et j’ai eu la chance d’avoir un poste avant même d’être diplômée. J’ai commencé à exercer le 19 mars 2018 et je suis, à ce jour, toujours infirmière dans ce service.

Q : Tu as à la fois exercé à Paris et en province. Quelles sont les principales différences que tu as pu remarquer ?

R : Je n’ai pas vraiment vu de différences entre l’hôpital de la Pitié Salpêtrière et celui d’Avignon, du moins, pas dans notre pratique professionnelle quotidienne. Les traitements sont exactement les mêmes et heureusement ! L’hôpital de la Pitié est un CHU (Centre Hospitalier Universitaire) donc nous avions des internes et des externes dans les différents services, ce qui est enrichissant. À l’hôpital d’Avignon, lorsque j’ai commencé, il y avait des internes mais ce n’est plus le cas aujourd’hui. Outre du matériel ainsi qu’un vocabulaire qui peut être différent, je n’ai pas noté de différences flagrantes.


Q : Comment se déroule une journée typique dans la peau d’une infirmière ?

R : Dans mon service, nous prenons en charge des patients atteints de maladies graves du sang. Il s’agit souvent de cancers. Par exemple, nous prenons en charge des maladies telles que les lymphomes, les myélomes et les leucémies. Je travaille en « 12 heures », c’est-à-dire que je travaille 12 heures par jour, de 7h à 19h. Je fais, au maximum, 3 jours d’affilés. De ce fait, j’ai beaucoup de jours de repos et de récupération, ce qui est un avantage considérable.

Lorsque j’arrive le matin, je prends la « relève » de l’équipe de nuit. A ce moment-là, nous faisons les transmissions de ce qu’il s’est passé pendant la nuit. Je fais les prises de sang qu’il reste à faire dans le cas où l’équipe de nuit n’a pas eu le temps de tout terminer. Ensuite, je fais mon tour du matin. Je vais donc voir chaque patient et leur administre leurs médicaments per os (c’est-à-dire les cachets) et intraveineux, selon la prescription médicale. Je vérifie aussi le bon fonctionnement de leurs cathéters. Aux alentours de 9h, nous réalisons les transmissions avec les médecins. Cela permet de leur expliquer comment s’est passé la nuit des patients et les éventuels problèmes ayant pu survenir. C’est à ce moment-là que je parviens à avoir une vision globale de ma journée à venir. Après cela, nous prenons, avec mes collègues, une pause « petit déjeuner ». Au cours de la matinée, nous devons gérer les sorties et les entrées des patients, les re-piquer afin de leur administrer les traitements IV (c’est-à-dire les intraveineux), refaire les pansements si nécessaire, administrer les transfusions, etc.

Prises de sang

Par la suite, vient le tour de 12h. Il est sensiblement le même que celui du matin mais beaucoup plus court. Il n’y a, souvent, que quelques cachets à administrer aux patients. Je reprends aussi la température ainsi que la tension des patients qui avaient des paramètres vitaux altérés, lors du tour du matin. Après ce tour, nous devons ranger la pharmacie et les dispositifs médicaux car nous avons une livraison presque tous les jours. Nous faisons, également, une contre-relève avec les médecins qui ont fait, de leur côté, une visite médicale pour ajuster, si besoin, les traitements. Ensuite, nous sortons les soins afin de préparer le tour de l’après-midi : antibiotiques, perfusions d’hydratation, injections sous cutanées d’anticoagulant et facteur de croissance etc. Généralement, nous allons manger vers 13h30.

Rangement de la pharmacie

Entre 14h et 14h30, je commence à recevoir les chimiothérapies. Nous recevons aussi des poches de sang ou de plaquettes, tout au long de la journée, selon les prescriptions des médecins. À partir de 15h, je commence mon « tour de 16h » qui est, selon moi, le plus long et le plus lourd. Lors de ce tour, je re-vérifie tous les cathéters de mes patients et je leur administre les traitements préparés un peu plus tôt dans la journée. Je gère également, principalement, toutes les chimiothérapies et intraveineuses. En fonction des produits, des surveillances spécifiques sont à réaliser. À ce moment là, je prépare aussi les cachets de 18h et j’accueille des patients qui peuvent entrer dans l’après-midi. Si j’ai le temps, je prends une pause, vers 17h, pour prendre un thé ou une collation avec mes collègues. À 18h, je distribue donc les cachets et je reprends, une fois encore, les paramètres vitaux des patients, dans le cas où il y aurait eu des soucis précédemment. J’en profite pour leur dire au revoir et m’assurer qu’ils vont bien.

Enfin, je fais un peu de rangement et de ménage afin de laisser un service propre. À 19h, mes collègues de nuit arrivent. Je leur fais alors les transmissions de ce qu’il s’est passé, au cours de la journée. 

Ce sont de grosses journées où l’on ne s’arrête pas beaucoup.

Q : Comment s’organise ton planning ?

R : Je travaille deux ou trois jours d’affilée. Je n’ai pas de planning fixe : il change tous les mois, selon une trame globale, sur neuf semaines. J’ai une vue d’ensemble sur l’année mais, chaque mois, la cadre nous donne le planning définitif pour le mois suivant. J’aime le fait de ne pas avoir de planning fixe.

Q : Quaimes-tu faire lors de tes jours de repos ?

R : En premier lieu, j’adore le fait de dormir sans mettre de réveil. Je suis très active quand je travaille donc, sur mes jours de repos, j’aime prendre le temps de me reposer, de lire, de prendre du temps pour moi. D’habitude, j’aime aussi aller me balader, faire du shopping ou manger au restaurant avec mes copines. Avec le confinement, j’ai décidé de me remettre au sport, dans le but de me sentir bien dans ma tête et dans mon corps.

Q : Quelles sont tes conditions de travail ?

R : En deux ans, j’ai vu les conditions de travail se dégrader. Nous prenons en charge entre dix et douze patients, ce qui est, je trouve, vraiment beaucoup. Parfois, nous avons vraiment de très grosses journées et il est compliqué de parvenir à une organisation correcte. Il arrive que je n’ai même pas le temps d’aller aux toilettes… Heureusement, ce n’est pas le cas la majorité du temps. Je pense que nous devrions être trois infirmiers sur la journée et non pas deux. De ce fait, nous pourrions aider nos collègues aides-soignantes et peut être aussi faire la visite médicale, avec les médecins. De leur côté, les médecins ne sont que deux, ce qui n’est vraiment pas beaucoup pour la charge de travail. Il m’arrive d’avoir l’impression de ne pas faire un travail de qualité, à cause du manque de temps. Malgré tout, nous avons régulièrement des compliments de la part des patients. Personnellement, c’est ce qui m’aide à « tenir » lors des journées difficiles.

Q : Quelles sont, pour toi, les principales choses qui doivent changer pour améliorer les conditions de travail du personnel soignant ?

R : Plus de personnel, plus de matériel, moins de restrictions budgétaires et une augmentation des salaires, ce serait parfait !

Q : Aimes-tu ton métier ?

R : Oui, j’aime vraiment beaucoup mon métier. J’arrive à créer une relation particulière avec les patients et je trouve ça très beau. De la même manière, nous sommes très proches entre collègues car nous traversons des situations parfois difficiles et complexes. Néanmoins, je ne suis pas certaine de rester infirmière toute ma vie, au vu des conditions de travail actuelles.

Q : Comment cela se passe-t-il émotionnellement ?

R : Comme dans toutes relations humaines, il y a des personnes avec qui nous sommes plus ou moins proches. Pour ma part, je parviens à faire la part des choses et à ne pas trop penser au travail lorsque je suis en repos, même si, bien évidemment, cela m’arrive. C’est difficile, parfois, car nous sommes confrontés à la mort. En effet, il arrive régulièrement que des patients que nous connaissons et que nous suivons sur plusieurs semaines/mois partent avec nous… Comme je l’ai mentionné ci-dessus, nous construisons une belle relation avec les patients et c’est ce qui fait la richesse du métier. 

Source : Planète Campus

Q : Quelles sont pour toi, les plus grandes difficultés du métier d’infirmière ?

R : Clairement, le salaire. Si nous étions payés plus, je pense que nous accepterions mieux les conditions de travail. Les horaires peuvent également représenter un frein. En effet, nous commençons très tôt et travaillons les week-ends ainsi que les jours fériés mais, pour l’instant, cela ne me dérange pas.

Q : Quelle est ton opinion sur le système sanitaire français ?

R : Je pense que nous avons le meilleur système de sécurité sociale au monde. Malgré tout, l’Etat ne prend pas soin de l’hôpital et ne lui accorde pas assez de budget.

Source : Depositphotos

Q : Comment vis-tu la crise sanitaire actuelle, en tant que membre du personnel soignant ?

R : Bien. À Avignon et dans le Vaucluse, nous avons une certaine chance car, malgré quelques cas, nous ne sommes globalement pas trop touchés. De plus, mon service est en dernière ligne face au virus. Je ne prends donc pas de patients COVID en charge. De ce fait, j’ai exactement la même activité que d’habitude. Il ne faut pas oublier que les personnes atteintes d’un cancer sont toujours présentes dans les services, malgré la crise sanitaire actuelle. Quelques collègues, qui disposent d’une expérience en réanimation, ont été réquisitionnés mais, globalement, cela se passe bien et heureusement. Pour le moment, nous n’avons pas trop de problèmes de matériel, contrairement à mes collègues de promotions qui sont en poste à Paris. Je vois que cela est vraiment plus difficile pour eux.

Q : Quel est ton avis sur la manière dont le gouvernement gère cette crise ?

R : Avec le recul, je trouve que nous aurions dû être confinés plus tôt. On aurait dû suivre l’exemple de l’Italie ou de la Chine. Je pense également que le gouvernement tâtonne et fait de son mieux pour gérer la situation.

Source : BFMTV

Q : Que penses-tu réellement du Coronavirus ?

R : Je pense qu’il s’agit d’un virus dangereux, notamment pour les personnes fragiles et que nous l’avons trop sous-estimé. Malgré tout, je n’en ai pas peur et je trouve qu’une trop grande psychose se créé autour de ce virus.

Q : Te sens-tu soutenue par le gouvernement et les Français ?

R : Oui et non. On a longtemps été en grève sans que personne ne nous soutienne. Et maintenant que les gens se rendent compte combien les soignants sont importants, nous sommes vu comme des héros alors que nous faisons seulement notre métier. Je trouve que c’est un comportement un peu ambivalent, un petit peu comme le soutien apporté aux forces de police, après les attentats qui ont dévasté la France, ces dernières années. 

Source : France Bleu

Q : Que penses-tu du fait que la plupart des Français vous applaudissent, depuis leur fenêtre, tout les soirs à 20h ?

R : Je trouve que c’est bien, c’est mignon mais, malheureusement, cela ne va pas faire avancer les choses. Je pense que les Français et le gouvernement doivent vraiment prendre en compte la souffrance des soignants. Une fois la crise terminée, il faudra, impérativement, re-structurer le système de soins en France.

Source : Euronews

Q : Comment te sens-tu à l’heure actuelle ?

R : Je me sens bien. J’étais en vacances pendant le début du confinement. J’ai donc pu prendre du temps pour moi et me reposer mais je suis contente d’avoir repris le travail. C’est l’occasion de revoir du monde.

Q : Quelle est ta « morning routine » avant d’aller travailler ?

R : Je me lève entre 5h20 et 5h30. J’aime prendre le temps de me préparer car j’ai besoin de beaucoup de temps pour « émerger ». Je me prépare mon petit déjeuner et un café. Il m’est impossible de partir le ventre vide. Je mets de la musique douce. La playlist « Café/Croissant » sur Spotify est vraiment top pour ce genre de moment ou alors, je mets la série Friends, en fond, sur ma télé. Il s’agit d’une de mes séries préférées et je la trouve ultra réconfortante.

Playlist « Café/Croissant » sur Spotify

Ensuite, je me douche, je m’habille et je ne zappe pas l’étape maquillage. J’aime me pomponner pour aller travailler. Je donne à manger à mon chat et je pars vers 6h30 pour partir au travail.

Q : Je sais que tu as une impressionnante collection de bijoux mais lequel est ton préféré ?

R : Je crois que je ne pourrais pas me passer de boucles d’oreilles. De plus, j’ai le droit d’en porter au travail, contrairement aux autres bijoux, pour des raisons d’hygiène. J’adore aussi les piercings aux oreilles. Je pense, d’ailleurs, me refaire piercer après le confinement. Je ne pourrais pas vraiment dire quel est mon bijou préféré… À l’occasion de mes 25 ans, je me suis offert un collier Gigi Clozeau. Il s’agit d’un cadeau symbolique. Je ne le quitte donc plus depuis que l’ai reçu alors peut-être celui-ci mais je ne suis pas très fidèle en ce qui concerne les bijoux, j’aime en changer.

Q : Quelle est la pièce que tu aimes le plus dans ton dressing ?

R : J’adore les sacs mais j’adore aussi les vêtements. Je ne sais pas vraiment, c’est trop difficile de choisir, peut être mon blazer car il va vraiment avec tout.

Q : Quel est ton dernier achat ?

R : Influencée par notre copine Jéromine, j’ai fait une commande de décoration H&M. Je suis une fan de décoration ! Le même jour, j’ai, également, passé une commande Boohoo contenant des vêtements de sport pour me motiver avec de jolies tenues.

Commande H&M

Q : Quel est ton livre du moment ?

R : Je lis souvent plusieurs livres en même temps. En ce moment, je lis Un cancer pas si grave, de Géraldine Dormoy, Mon chemin en quête de sens, de Gisèle Bundchen et Mon amie Adèle, de Sarah Pinborough.

Q : Quel est est ta série du moment ?

R : En ce moment, je suis entrain de recommencer la série Sex and the City que j’aime beaucoup. J’ai aussi terminé, le jour de sa sortie, la saison 4 de La Casa de Papel, oups…

Q : Quels sont tes projets d’avenir actuels ?

R : Je ne sais pas encore vraiment. Je pense rester encore quelques années dans mon service puis, quitter l’hôpital ou alors me reconvertir dans tout autre chose. J’ai toujours aimé la mode, pourquoi pas dans ce domaine…

C’est tout, pour le moment les chatons.

Merci pour votre soutien et prenez soin de vous !

À bientôt pour la découverte d’une nouvelle personne incroyable !

Lots of love.

NB : Je tenais à remercier, tout particulièrement, ma meilleure amie, Morgane, d’avoir accepté de répondre à mes questions mais aussi d’être à mes côtés et de me soutenir, depuis tant d’années.

Week-end en amoureux : Narbonne et Carcassonne

Comme je l’avais déjà mentionné dans mon article sur les Grands Buffets, nous avons profité de cette occasion pour visiter la ville de Narbonne, ainsi que la Cité médiévale de Carcassonne.

En cette période de confinement, je vous propose donc de revenir sur notre séjour et de refaire, au travers des mots mais aussi des images, notre visite.

En effet, j’avais réservé, quelques semaines auparavant, une chambre d’hôtel, sur Booking, au pied de la Cité médiévale de Carcassonne afin de prolonger notre escapade en amoureux.

L’hôtel Montmorency & Spa nous a permis de passer un séjour très agréable. La chambre était d’une propreté impeccable, confortable, spacieuse, moderne et décorée avec goût. Disposant d’une terrasse, je pense qu’il aurait été encore plus agréable d’y séjourner durant la période estivale.

De plus, le personnel de l’hôtel était chaleureux et souriant, ce qui est un atout considérable pour un établissement de ce genre.

Nous n’avons, malheureusement, pas eu le temps de profiter du spa de l’hôtel mais nous avons quand même pu profiter du bar. L’établissement ne dispose pas de cuisine mais il propose un service traiteur, de qualité, avec des plats, certes déjà préparés, mais très bon et suffisamment copieux pour un repas du soir, d’autant plus après avoir mangé, lors du déjeuner, aux Grands Buffets.

Enfin, revenons en arrière et commençons par le début de notre journée. Comme nous sommes arrivés en avance à Narbonne, nous avons décidé de visiter un peu le centre-ville. Après nous être garés près des Halles, nous avons remonté le canal de la Robine afin d’admirer le pont des Marchands.

Nous avons, ensuite, continué notre chemin jusqu’à la place de l’Hôtel de Ville et la façade principale du Palais des Archevêques. De plus, au centre de cette place, se trouvent les vestiges de l’antique Via Domitia.

Nous avons également eu l’occasion de visiter la Cathédrale Saint-Just-et-Saint-Pasteur ainsi que son cloître mais aussi d’admirer le Palais épiscopal.

Je me suis alors rendue compte que la ville de Narbonne est un véritable petit puits d’Histoire. N’y ayant jamais mis les pieds, je croyais, bêtement et à tord, à l’idée préconçue que Narbonne n’était pas une ville intéressante à visiter.

Après nous être régalés aux Grands Buffets, nous avons pris la route afin de rejoindre Carcassonne et de nous installer dans notre chambre d’hôtel. Nous avions déjà prévu de, directement, partir visiter la Cité Médiévale.

Malheureusement, nous sommes arrivés un peu tard et nous n’avons pas pu visiter le Château Comtal ainsi que le Théâtre de la Cité Médiévale.

Chateau Comtal

Néanmoins, la cité étant en libre accès, de jour, comme de nuit, nous avons pu en faire le tour et admirer, entre autres, la Basilique Saint-Nazaire, la Porte Narbonnaise et celle d’Aude, les trois kilomètres de remparts ainsi que le grand puits.

Bien entendu, au début du mois de mars, la Cité est particulièrement calme, la plupart des commerces et restaurants sont fermées et les rues sont désertes. Seuls quelques magasins de souvenirs sont ouverts.

Néanmoins, j’ai pu, pendant quelques instants, me plonger dans une de mes périodes historiques préférées, l’époque médiévale. Les traces humaines les plus anciennes, datant du VIe siècle av. J.-C., ont été découvertes sur le promontoire où se situe la Cité Médiévale. Entre les Romains, les Wisigoths, les Sarrasins et Pépin le Bref, la Cité est passée entre les mains de nombreux peuples, au cours des siècles, mais, c’est avec la dynastie des Trencavel, de 1082 à 1209, que la ville de Carcassonne a connu un incroyable rayonnement.
La croisade menée par le Pape Innocent III entraînera la fin de l’âge d’or de Carcassonne. Le 15 août 1209, Raimond-Roger Trencavel, vicomte de Carcassonne voit ses terres distribuées au chef militaire de la croisade, Simon de Montfort. En 1244, ces terres seront cédées au Roi de France.
Sous les règnes successifs de Louis IX, Philippe le Hardi et Philippe le Bel, la Cité va, petit à petit, devenir ce qu’elle est aujourd’hui. Malgré l’incendie et la reconstruction de la Bastide Saint-Louis, la Cité Médiévale va s’imposer en tant que forteresse royale. Cependant, au XIIIe siècle, avec l’utilisation des nouvelles techniques de guerre et la Paix des Pyrénées, la Cité médiévale tombe peu à peu en désuétude et ne devient que le vulgaire quartier abandonné, d’une ville enrichie par le commerce. Néanmoins, le combat mené par Jean-Pierre Cros-Mayrevieille, érudit carcassonnais, et le grand architecte Viollet-Leduc permettra de sauver la Cité de la démolition.


Grâce à ces deux hommes, nous pouvons, aujourd’hui, visiter cette ville fortifiée et profiter de sa magnifique vue.

Nous n’avons pas, non plus, eu le temps de visiter la ville de Carcassonne en elle-même. Il est vrai que lorsque le temps est limité, il faut faire des choix. Comme nous n’avions jamais visité la ville fortifiée, il s’agissait de notre priorité.

Passionnés d’histoire, de patrimoine culturel mais aussi admirateurs de belles choses, quelles qu’elles soient, je vous conseille de faire un détour par la ville de Narbonne et par la Cité Médiévale de Carcassonne, vous ne le regretterez pas !


C’est tout, pour le moment les chatons.

Merci pour votre soutien et votre amour.

Gardez le moral car, c’est en restant solidaire que nous parviendrons à surmonter cette crise sanitaire !

À bientôt pour de nouvelles aventures !

Lots of love.

INSIDE – Nos deux ans de PACS à la maison

Dimanche dernier, le 12 avril exactement, nous célébrions nos deux ans de PACS (Pacte Civil de Solidarité). C’est incroyable comme le temps passe vite lorsque nous sommes heureux. J’ai l’impression que le jour de notre union était hier et non, deux ans auparavant.

Malgré le confinement qui nous oblige à rester chez nous depuis un peu plus d’un mois, mon chéri et moi-même avons décider de, tout de même, marquer le coup. Il est vrai que nous avons dû adapter nos envies et nos projets concernant cette soirée mais l’important était d’être ensemble, en passant un moment génial et, c’est ce qu’il s’est passé.

Les personnes qui me connaissent le savent parfaitement : j’adore organiser, faire des listes, prévoir des choses. En ce qui concerne nos deux ans de PACS, j’avais prévu, depuis un petit moment déjà, les cadeaux que je désirais faire à mon mari et le restaurant où je souhaitais que nous passions la soirée. Malheureusement, épidémie de Covid-19 oblige, les choses ne se sont pas tout à fait déroulées comme prévu. Pas de cadeaux, ni de restaurant à l’horizon mais nous aurons tout le temps de nous faire plaisir, une fois que nous pourrons retrouver un semblant de vie réelle.

Néanmoins, nous avons passé une soirée idyllique, cloîtrés dans notre petit chez-nous dans lequel nous sommes si bien. En effet, notre confinement se passe à merveille. Certes, nous ne disposons pas d’extérieur donc le soleil nous manque beaucoup mais nous parvenons à bien nous occuper et, surtout, nous nous entendons parfaitement bien. C’est la preuve supplémentaire, dont nous n’avions pas besoin, qui prouve que nous sommes faits l’un pour l’autre.

Mon chéri s’est occupé de tout et ça a été une véritable réussite. Je n’aurais pas pu rêver plus belle soirée.

Comme vous le savez tous maintenant, le foie gras est ma passion. Malheureusement, le rayon boucherie dans la petite supérette Utile, située le long des Halles et proche de chez-nous, n’en avait pas. Le rayon boucherie de cette supérette propose des produits délicieux, de qualité et à un prix plus qu’abordable. En période de confinement, il était hors de question de faire le tour des boucheries de la ville pour trouver du foie gras. Ce n’est en aucun cas quelque chose de vital, quoique, dans mon cas, nous n’en sommes pas loin.

Pour l’apéritif, nous nous sommes donc contentés d’une succulente mousse de canard et d’un délicieux crémant. Je dois vous avouer que je n’avais pas bu un seul verre d’alcool depuis le début du confinement et que mon seul et unique verre de la soirée m’a légèrement fait tourner la tête.

Nous avons trinqué, pour la première fois, dans les magnifiques coupes Swarovski offertes par ma cousine adorée à l’occasion de notre PACS. C’était, à notre avis, le meilleur moment pour les sortir et en profiter.

Mon chéri nous a concocté un délicieux petit plat. Il nous avait choisi un filet de bœuf à la petite boucherie du coin. Il l’a accompagné d’asperges cuites à l’eau puis dans du beurre et, surtout, de spaghetti revenues, également au beurre et d’un œuf mollet. Il avait disposé ces deux derniers ingrédient du plat à la manière d’un nid de poule. En effet, mon chéri connaît parfaitement l’importance que j’attache aux traditions et, en ce dimanche de Pâques, il a voulu me faire plaisir.

Depuis ma plus tendre enfance, nous avons toujours célébré Pâques, en famille, avec mes parents. Ma Maman a toujours adoré installer les décorations de Pâques : lapins, poules, petits poussins et bien d’autres encore. Elle nous achetait des tonnes de chocolat qu’elle cachait dans l’appartement et, bien entendu, nous dégustions l’agneau pascal. Malheureusement, cette année, rien de ce genre n’a pu être organisé mais nous nous rattraperons l’année prochaine, en bonne et due forme.

Passons, maintenant, au clou de la soirée : le dessert. Mon chéri nous a fait une magnifique tarte aux pommes, aux framboises et à la confiture de coing : un pur délice. Nous nous sommes régalés. Faute de pouvoir m’en offrir, mon chéri à créé des roses en pommes et les a placé sur la tarte.

Bien entendu, je m’étais apprêtée. En effet, en ce moment, nous ne sortons presque pas. Nous passons donc, la plupart de notre temps, en pyjama. J’aime beaucoup me faire jolie et cela me manque, j’ai donc sauté sur l’occasion.

Mon chéri m’a donc prouvé, sans le vouloir et pour la énième fois, qu’il était l’homme de ma vie, même si j’en étais déjà certaine. Je ne peux que le remercier pour ces multiples attentions et cette soirée parfaite.

C’est tout, pour le moment les chatons.

Merci pour votre soutien et prenez soin de vous. Gardez le moral, soyez courageux pour ce mois de confinement supplémentaire qui nous attend et n’oublions surtout pas d’être solidaires !

À bientôt pour un nouvel unboxing !

Lots of love.

Faire du sport pendant le confinement

Comme je ne cesse de le répéter, nous vivons, à ce moment précis, une situation inédite. Qui aurait pu croire, il y a quelques mois en arrière, que nous serions confinés chez nous pendant de nombreuses semaines ? Personne. Je suis même certaine que cela nous aurait tous bien fait rire. Malheureusement, ce n’est pas une blague mais la triste vérité.

Néanmoins, même si nous nous trouvons dans l’obligation de rester à la maison, il est important de faire un peu de sport, afin de conserver une certaine forme physique.

Seulement, dans les circonstances actuelles, il est beaucoup moins facile d’aller courir ou bien d’aller nager. Certes, le gouvernement autorise la marche ou le jogging par exemple mais, seulement pendant une heure et dans un rayon d’un kilomètre, autour de votre domicile. Dans certaines villes, des plages horaires ont même été mises en place. Je me permets de rappeler ces règles car je sais que certains, je ne citerai bien entendu pas de nom, ont tendance à les oublier et cela a le don de m’agacer profondément. Je rappelle également qu’il est extrêmement important de respecter les mesures de confinement afin de faire face, au mieux et ensemble, à cette terrible crise sanitaire.

Comme ceux d’entre-vous qui ont eu l’occasion de lire mon article sur mes bonnes résolution de l’année le savent, j’aime énormément nager. Même si je ne nage pas autant que je le souhaiterais, je fais, régulièrement, de l’aquagym avec ma Maman. Nous sommes inscrites à un cours d’une heure, tous les mercredis et cela me fait le plus grand bien. J’aime l’eau, je m’y sens à ma place et c’est mon élément.

Bien évidemment, toutes les piscines étant fermées en ce moment, j’ai dû trouver une alternative acceptable pour favoriser mon bien être. En effet, il était hors de question que je passe mon confinement avachie, en permanence, sur le canapé. De plus, le sport permet d’évacuer les tensions et comme je l’explique dans mon article sur le stress et l’anxiété, je peux, parfois, être relativement tendue et, en période de confinement, il est primordial d’éviter, le plus possible, ce genre de désagrément. Effectivement, aucune soupape n’est envisageable comme cela peut l’être en temps normal.

J’ai donc décidé de télécharger une super application gratuite, « 5 minutes Fitness Maison » afin de me guider dans mes séances de sport à la maison. Le concept est très simple : 5 minutes de sport par jour. Bien entendu, l’application est payante pour accéder aux fonctionnalités premium mais la version gratuite est largement suffisante. Quelques publicités apparaissent de temps en temps mais ce n’est vraiment pas gênant.

Dans un premier temps, il faut définir son objectif. Vous avez le choix entre abdos, perte de poids, fessiers et jambes, torse et bras, pilates, yoga et exercices multi. De mon côté, je ne souhaite en aucun cas perdre du poids. Par contre, je ne suis pas contre tonifier et muscler mon corps. De plus, j’aime beaucoup le yoga. D’ailleurs, j’aime en faire, de temps en temps, chez Marie-France Gautry, en Avignon, afin de faire le point sur ma respiration et mon corps.

Pour chaque programme, des exercices variés vous sont proposés et ce, tous les jours. Des objectifs de répétition des mouvements dans un temps imparti doivent être atteints mais le mieux est de continuer les répétitions, tant que le temps n’est pas terminé, même si vous avez atteint l’objectif initial. Il faut, tout de même, se dépasser et tenter d’atteindre ses limites. Cela est possible, même dans un laps de temps aussi court, notamment lorsque le sport de ce type n’est pas notre passion première, je peux vous l’assurer. Les temps de récupération sont également indiqués. De plus, vous pouvez, à la fin de chaque exercice, enregistrer votre nombre de répétition. Les exercices sont donc adaptés à votre rythme et vous pouvez voir votre évolution, au fil des jours.

Comme je ne suis pas une très grande sportive, je n’ai pas forcément envie de m’entraîner tous les jours. J’ai donc décidé de regrouper les programmes. Le mercredi et le vendredi, je fais mes 5 minutes d’abdos, de fessiers et jambes, de torse et bras et de pilates, c’est-à-dire les exercices multi tandis que, le dimanche, je remplace le yoga par le pilates. En ce qui concerne les exercices multi, il faut également choisir ce que vous voulez travailler en priorité et des exercices vous sont proposés. Néanmoins, cette fonctionnalité est limitée, dans le cas où vous ne disposeriez pas de la version premium de l’application. J’essaye de faire le maximum de répétitions possibles, dans le temps imparti, et je me donne à fond.

Ne pas faire de sport tous les jours me permet de reposer mon corps car, oui, j’ai des courbatures malgré les étirements que je fais après chaque séance. Je rappelle qu’il est extrêmement important de penser à s’étirer à la fin de chacune de vos séances. L’application ne vous propose pas d’étirements mais, pas de panique, Google est votre ami. Vous y trouverez votre bonheur.

Avec cette application, vous n’allez avoir besoin que d’un tapis pour effectuer, confortablement, vos exercices. Vous pouvez également avoir besoin de petites haltères mais il est tout à fait possible de faire avec les moyens du bord et de les remplacer par autre chose. Il s’agit d’un avantage considérable pour une personne qui, comme moi, ne possède pas forcément d’accessoires de sport.

Cette application n’est pas la seule à être utile et pratique pour faire vos séances de sport à la maison mais, n’hésitez pas à la télécharger, vous ne serez pas déçus !

Ne vous laissez pas abattre, gardez la forme et, surtout le moral, c’est le plus important !

C’est tout, pour le moment les chatons.

Merci pour votre amour et prenez soin de vous.

À bientôt pour le récit d’une soirée chère à mon cœur !

Lots of love.

NB : Afin de prévenir toutes éventuelles réactions, je tiens à signaler que je ne reçois aucune rémunération de la part de marques, quelles qu’elles soient, pour faire la promotion de leurs produits et/ou applications. Il ne s’agit que de produits et/ou applications que j’ai testé, apprécié et dont j’ai eu envie de vous parler.