Confinement : comment faire face aux problèmes de voisinage ?

En pleine période de confinement, malgré les bons côtés, qui y a-t-il de pire que d’avoir des malentendus avec ses voisins ? Je peux vous affirmer que ce n’est pas vraiment la bonne période pour avoir ce genre de problèmes.
Depuis le début de cette quarantaine, nous rencontrons de nombreux soucis avec notre voisine du dessous et je vous assure que ce n’est pas une partie de plaisir.
D’ordre général, quelque soit le logement dans lequel j’ai habité, je n’ai jamais eu aucun problème avec mes voisins. Même si j’ai un côté casanier et que j’aime beaucoup être chez moi, j’ai toujours été une personne respectueuse des autres et plutôt calme.

En effet, mes parents m’ont inculqué, depuis mon plus jeune âge, la notion de bienséance mais, ce n’est, malheureusement, pas le cas de tout le monde.

Nous habitons dans cet appartement depuis quatre ans, maintenant, et nous n’avons jamais eu un seul soucis dans l’immeuble.

Depuis quelques mois, une jeune fille plutôt sympathique, au premier abord, a emménagé dans l’appartement en dessous du nôtre. Il faut savoir que, dans notre immeuble, il y a un appartement, au rez-de-chaussée, dont la porte donne sur la rue mais qui, je pense, est loué par des vacanciers, un appartement au premier étage et notre appartement, au second. Avec l’appartement situé au premier étage, nous partageons les mêmes « parties communes ».
Cette jeune fille était donc plutôt calme et discrète, malgré quelques petits incidents indépendants de sa volonté. Avant le début de cette crise sanitaire, nous organisions, régulièrement, des soirées à la maison tandis qu’elle aimait écouter sa musique très fort. Rien de bien grave en soi.

Cependant, depuis le début du confinement, les choses ont bien changé. Cette jeune fille se permet d’inviter des copains qui ne semblent, malheureusement, pas d’une grande intelligence, quasiment un soir sur deux. Ils arrivent, généralement, vers minuit en faisant hurler leurs scooters et passent la nuit à crier, écouter de la musique auto-tunée à fond que, au passage, je hais profondément, déplacer des meubles, faire des allers-retours incessants et bien d’autres comportements infantiles et irresponsables. Je n’ose même pas vous parler du niveau de leurs conversations car je crois que vous prendriez peur.

Lorsque nous invitons des amis à la maison, il est rare que nous mettions de la musique ou alors à un volume très faible et je veille à ce que le niveau sonore de nos conversations soit acceptable. Nous essayons de respecter, au maximum, notre voisinage mais, encore une fois, tout le monde ne fonctionne pas forcément comme nous.

En temps normal, ces réunions ne me poseraient pas de réels problèmes mais, en période de confinement, je trouve inadmissible que certains se croient au-dessus des lois, nous mettent en danger et par la même occasion se mettent en danger, en manquant royalement de respect à la communauté, sans aucune forme de lucidité, ni de maturité. Dans ces moments-là, la bêtise humaine a tendance a me déprimer et a grandement m’attrister.

Je ne pense pas qu’elle fasse réellement exprès de nous casser les pieds. Je pense juste qu’elle ne se rend pas compte des choses.
Malgré tout, nous devons vivre avec, en essayant de faire preuve de maturité.
Après vous avoir donné quelques conseils pour vous occuper pendant le confinement, je vais tenter de vous proposer quelques alternatives pacifistes afin de régler, en bonne et due forme, les conflits que vous pourriez avoir avec votre voisinage. Je rappelle que la violence ne résout rien et que les insultes sont à proscrire.

⚪️ Établir un dialogue

La première chose à faire est de tenter d’aplanir les choses, afin de trouver un terrain d’entente, dans le but que chacun y trouve son compte mais aussi sa place. De notre côté, dès ce premier contact, notre voisine a accepté, petit à petit, d’écouter sa musique a un volume acceptable, à partir d’une certaine heure. Grâce au dialogue, nous avons, déjà, gagné une petite partie de la bataille.

⚪️ Entamer les négociations

Il est important que votre interlocuteur comprenne vos motivations, le pourquoi du comment vous n’êtes pas d’accord avec sa manière de vivre, de quelle façon cela vous dérange et vous perturbe dans votre propre quotidien. Apprendre qu’il est un poids pour l’autre pourrait, peut être, influer sur ses habitudes. Les négociations doivent donc aller bon train et chacun doit céder du terrain pour essayer de parvenir à une forme d’entente.

⚪️ Tenter de convaincre votre interlocuteur qu’il ne prend pas la bonne direction

Il est important de montrer, et de démontrer, à la personne en face de vous qu’elle peut être une véritable gêne dans votre vie quotidienne. Vous pouvez mettre en place une certaine morale, en évitant absolument les propos hautains et définitivement moralisateurs, construite sur de nombreux arguments et preuves afin d’essayer de rétablir une vie agréable pour les deux partis.

⚪️ Introduire, subtilement, les menaces

Dans le cas où les conseils précédents n’auraient pas fonctionné, vous n’avez plus d’autres choix que de commencer à « menacer », de manière subtile, votre voisin ou voisine. Il est primordial de lui faire comprendre que vous ne vous laisserez pas faire et que vous allez remporter ce combat. Vous êtes, en quelques sortes, dans une phase légère d’intimidation.

⚪️ Appeler la police

En dernier recours, si vous avez déjà essayé, de multiples fois, les étapes précédentes, sans succès, il ne vous reste plus qu’à prévenir les forces de l’ordre pour, justement, remettre un peu « d’ordre » dans tout ça. Néanmoins, cette option ne doit vraiment être utilisée qu’en dernière option car, dénoncer les autres n’est vraiment pas une belle chose. De plus, il est possible qu’en découle un conflit interminable.

Dans tous les cas, ce genre de problème doit être réglé dans le respect de l’autre. Il est primordial que chacun fasse des concessions dans le but que tout le monde puisse vivre dans les meilleures conditions. Chaque personne impliquée doit pouvoir s’épanouir et vivre sa vie comme il l’entend, sans être un poids pour les autres. L’endroit dans lequel nous vivons est un lieu qui nous appartient, où nous devons absolument nous sentir le mieux possible. Il ne faut surtout pas laisser des conflits de voisinage vous enlever cela. Et, surtout, n’oubliez pas de positiver et que chaque problème a sa solution.

C’est tout, pour le moment les chatons.
Merci pour votre soutien et, surtout, continuez de rester solidaires !
À bientôt pour tester, ensemble, de nouveaux produits de beauté !

Lots of love.


Publié par

Elsa Gobert

Blogueuse éclectique à temps partiel.

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