Catégorie : À LA RENCONTRE DE…

Hello mes petits chatons 💜

En Avignonnaise née que je suis, je me dois comme à chaque fois à cette période de l’année, d’évoquer le Festival d’Avignon. Vous n’êtes pas sans savoir, étrangers ou non, que cette gigantesque manifestation théâtrale perdure depuis des décennies. Les Avignonnais se retrouvent donc plongés au coeur d’un incroyable bouillon de culture et ce trois semaines durant. Du théâtre pur et dur certes mais aussi toutes autres formes théâtrales à la fois originales, loufoques, magiques et hors du commun. Finalement, il faut vivre le Festival d’Avignon pour y croire vraiment ! Au moment où j’écris ces lignes, je sors à peine d’une représentation qui vaut le détour : « Toutes les femmes de ma vie« , spectacle écrit et réalisé par Silvano Jo. Outre le fait que Silvano soit un ami très cher, je ne peux que vous conseiller d’aller voir son spectacle. À l’aube d’une possible et attendue totale libération mais aussi évolution des esprits, « Toutes les femmes de ma vie » s’inscrit totalement dans l’ère du temps. De nos jours, la société tente de plus en plus de mettre la femme à l’honneur de manière juste et égalitaire : peut-être les mouvements féministes et protestataires se font-ils entendre ? Pour ma part, je prône tout ceci mais de manière intelligente et mesurée : je suis certaine que vous me connaissez désormais assez pour l’avoir compris. Hors de question donc en ce qui me concerne d’encourager la haine des hommes car NON, ils ne sont pas tous des violeurs ou des pervers narcissiques même si bien sûr, cela existe beaucoup plus qu’on ne le croit. Quoi qu’il en soit, Silvano Jo a fait le choix de mettre en avant les femmes d’hier et d’aujourd’hui en musique. Au gré de la chanson française et de tout ce qu’elle exprime à propos des femmes, nous revivons leur histoire. Entre émotion et rire, Silvano nous fait traverser le temps et nous rend tout simplement fières d’être des femmes. Nous sommes ainsi face à une forme de cabaret structuré, entraînant et unique en son genre. J’ai donc décidé de vous faire découvrir cet univers haut en couleurs qui me plaît tant, en partant purement et simplement à la rencontre de Silvano Jo. Personnage incontournable de ma vie, il se livre sans tabou et sans vergogne sur ce projet aussi fou que fabuleux. Bonne lecture à tous !

🎭 Question : Parle nous un petit peu de ton spectacle. Pourquoi faut-il absolument venir te voir jouer ?

💄 Réponse : Il s’agit d’un spectacle particulier, assez unique mais en premier lieu qui me tient à coeur. En effet, j’ai mis beaucoup de temps à le peaufiner pour en faire quelque chose de très personnel. J’ai énormément joué ce spectacle dans mon atelier : je sais donc qu’il procure de la joie au public. En réalité, c’est une union entre musique et théâtre. De nos jours, les cabarets sont nombreux tandis que l’univers du travestissement connaît un essor incroyable dans tous les domaines. Pour ma part, je ne suis pas une « drag queen » mais un comédien-chanteur qui a écrit un spectacle à base de chansons de répertoire et surtout, de chansons françaises. Du Caf’ Conç au Music-hall, d’Yvette Guilbert à Clarika en passant par Sheila, mon répertoire est tout aussi varié dans l’époque que dans le style. Au travers de ces chansons, j’incarne des personnages uniquement féminins. Finalement, je mets l’émotion à l’honneur mais je ne mets pas de côté le rire qui tient une grande place dans mon spectacle. Je porte un regard à la fois ironique et comique sur les femmes car, soyons réalistes « qui aime bien, châtie bien ». Ainsi, nous sommes au véritable croisement de l’émotion, de la poésie et de la comédie. 

🎭 Q : Quand, comment et pourquoi ce projet est-il né ?

💄 R : Ce projet a concrètement vu le jour il y a 6 ans. Pourtant, cela faisait un moment qu’il représentait une forme de désir pour moi. J’aimais beaucoup chanter du Broadway car je suis anglophile mais un jour, pour un cabaret parisien, il m’a été demandé de chanter de la chanson française et j’ai littéralement adoré ça. En effet, ce répertoire est fantastique et c’est en réalité tout aussi plaisant de chanter notre langue. Cela permet également de créer une proximité tout en touchant le public français qui est en partie le nôtre. Pour ma part, j’ai grandi avec la chanson française et j’ai toujours aimé chanter avant tout. Dans un premier temps, je me suis produit dans un cabaret parisien puis par la suite, dans mon propre atelier accompagné d’un pianiste-accordéoniste ; l’objectif étant d’avoir une liberté totale. J’ai toujours été accompagné d’un musicien pour le côté vivant de la chose. Depuis mes débuts, ce spectacle a énormément évolué : j’ai changé et créé de nouveaux personnages, modifié la liste des chansons et bien d’autres choses encore. Je réalisais donc une sorte d’expérience dont le but était de m’amuser mais aussi d’être le plus créatif possible sans me mettre aucune barrière. Les idées venaient à moi naturellement, sans que je cherche vraiment quoi que ce soit. Finalement, au cours de la première année, tout s’est fait tout seul. C’est parfois plus difficile désormais. 

🎭 Q : Pourquoi avoir choisi de mettre les femmes à l’honneur et en musique ?

💄 R : Ce n’était pas du tout ma volonté initiale mais je me suis vite rendu compte que j’aimais beaucoup chanter des chansons de femmes car je les trouve plus puissantes, plus variées mais aussi plus émouvantes. C’est bien simple : j’ai toujours adulé des chanteuses. De ce fait, lors de l’interprétation théâtrale que j’en fais, cela m’offre une palette plus large. Au quotidien, je suis entouré de femmes. Depuis ma plus tendre enfance, elles ont une place très importante dans ma vie. Je les admire, elles me fascinent aussi et j’avais envie de leur rendre hommage, de leur rendre justice à ma façon mais également d’en rire. Voilà une bonne occasion de réfléchir à l’évolution de la place de la femme dans la société tout en restant léger. Je trouve très intéressant de décrypter l’histoire de la femme depuis plusieurs générations. La vie de nos grands-mères était complètement différente de celle de nos mères qui elle-même est complètement différente de la nôtre. Pour ma part, il me paraît plus dur de créer une galerie d’hommes que de femmes car une femme détient tous les rôles. Pour une pièce, c’est donc plus riche et plus spectaculaire. 

🎭 Q : De quelle manière le Silvano Jo Cabaret a-t-il évolué au fil du temps ?

💄 R : Au fil des mois, j’ai fait de nombreuses modifications avec une metteuse en scène. C’est à ce moment précis que je me suis vraiment pris au jeu : j’ai alors dépassé le mode cabaret afin de créer un spectacle mené par un vrai fil conducteur. J’ai fait le choix de ne conserver que les chansons qui étaient les plus pertinentes pour moi et de cette manière, le spectacle a pris forme. Par la suite, nous avons écrit les textes, c’est-à-dire les transitions d’une chanson à l’autre mais aussi d’un personnage à l’autre. Au début, c’était improvisé, des chansons fusaient dans tous les sens mais maintenant c’est écrit et la structure est beaucoup plus précise. Finalement, ce processus d’écriture s’est réalisé par la pratique. « Toutes les femmes de ma vie » n’est donc plus un cabaret à proprement parler même si j’ai tenu à en conserver l’esprit. Le fait qu’il soit mis en scène le classe de facto dans le registre des pièces de théâtres.

🎭 Q : Arrives-tu à le faire vivre tout au long de l’année ?

💄 R : Entre les moments au cours desquels je joue dans mon atelier et les évènements privés ou pour agence, j’arrive à avoir une activité régulière. Je peux désormais le dire : Silvano Jo Cabaret est devenu mon activité principale. De plus, les soirées évènementielles me permettent de créer des personnages ; on me demande parfois certaines choses qui nourrissent mon spectacle et lui permettent d’évoluer. Ses déclinaisons sont donc infinies. Grâce à un thème donné ou à une chanson précise par exemple, je parviens à m’adapter à toutes les situations. En réalité, dès que je dispose d’un fil, il m’est facile de le dérouler. 

🎭 Q : Que représente le fait de jouer au Festival d’Avignon à tes yeux ?

R : Tout d’abord, il est nécessaire de souligner que je suis festivalier depuis des décennies. En tant que danseur, j’ai joué dans des spectacles à la fois du In et du OFF mais c’est la première fois que j’arrive à Avignon accompagné d’un invité de taille : mon propre spectacle. Il s’agit d’un véritable challenge pour moi de faire de ce spectacle une forme purement théâtrale et encore plus pour une si jolie petite scène. J’ai eu la chance de faire la rencontre d’une super équipe à la fois engagée et attentionné. Le théâtre Au Chapeau Rouge est vraiment la scène qu’il me fallait. De plus, Avignon est une ville qui héberge mes amis de toujours ; elle représente donc une ville de coeur à mes yeux. À tord ou à raison, le Festival d’Avignon représente un passage obligé : c’est un bouillonnement, un tourbillon duquel on ne sort pas indemne. Quoi qu’il se passe, Avignon permet toujours de monter une marche et d’avancer. 

🎭 Q : Peux-tu nous présenter l’équipe qui t’accompagne dans la réalisation de ce beau projet ?

💄 R : Depuis le tout début, différents musiciens m’accompagnent. En ce qui concerne Avignon 2022, un garçon plein de talent du nom de Matthieu MICHARD est à mes côtés sur scène. Cependant, sur les quatre premières dates, un autre formidable musicien du nom de François MARNIER a remplacé Matthieu. À la mise en scène, j’ai la chance de travailler avec la chanteuse et comédienne Nadine MALO qui a écrit et mis en scène de nombreux autres spectacles. Enfin, la géniale costumière Christine VILERS travaille avec moi depuis le commencement de cette aventure afin de réaliser les costumes du show.

🎭 Q : Quelles sont les informations pratiques à retenir pour venir te voir jouer ?

💄 R : Je joue donc tous les jours de la semaine sauf le mardi, du 7 au 30 juillet, au théâtre Au Chapeau Rouge, au numéro 34 de la Rue du Chapeau Rouge. « Toutes les femmes de ma vie » commence à 15h15 et dure 1h15. Bien entendu, les réservations sont conseillées : n’hésitez donc pas à appeler au 04 90 84 04 03.

🎭 Q : En ces temps compliqués, est-ce difficile d’être intermittent du spectacle ?

💄 R : Cette situation professionnelle reste toujours un peu fragile c’est certain mais ce qui est le plus difficile ce n’est pas d’être intermittent. C’est plutôt de porter son propre projet de spectacle vivant. En effet, ce marché souffre terriblement et connaît une véritable mutation tout en faisant face à un public qui a du mal à revenir autant qu’avant. Il est vrai qu’après la crise sanitaire, les spectateurs ont énormément changé de comportement.

🎭 Q : Quels sont tes projets pour l’avenir ?

💄 R : Dans l’avenir, l’idéal serait de porter ce spectacle sur une petite scène parisienne mais aussi de rencontrer quelques programmateurs afin qu’il puisse vivre dans un réseau théâtre. Mon projet serait également de disposer d’un lieu plus grand que mon atelier actuel notamment pour travailler dans de meilleures conditions. La mise en place de mon cabaret serait ainsi plus simple pour moi. Pour l’instant, je vis à Paris mais ce n’est certainement pas définitif…

C’est tout pour le moment mes petits chatons.

J’espère que cette rencontre avec Silvano Jo vous aura donné envie d’aller découvrir ce cabaret pas comme les autres.

Je tiens à préciser que présenter un spectacle en auto-production représente un travail acharné. C’est donc pour cela que je vous encourage vivement à soutenir notre cher Silvano. Une cagnotte en ligne via un lien helloasso a été créée à cet effet. La Compagnie de l’Ecole des Filles est une compagnie de théâtre qui héberge Silvano Jo. L’avantage pour vous est qu’il s’agit d’une compagnie à but non lucratif. De ce fait, lorsque vous faites un don, il est déductible d’impôts à 60%. Par exemple, si vous décidez de faire un versement de 50€, il équivaudra à un don de 20€ après déduction. La Compagnie vous fera d’ailleurs parvenir ultérieurement un reçu fiscal. J’estime qu’après ces deux années que je qualifierai de chaotiques pour les spectacle vivant, une forme de soutien ne serait pas de trop. Faisons preuve de solidarité !

Pour faire un don : cela se passe ICI !

Continuez de prendre soin de vous et de ne voir que le positif car c’est seulement de cette manière qu’il est possible d’avancer dans la vie.

Merci pour votre soutien infaillible.

À très vite pour partir à la rencontre d’une nouvelle personne hors du commun !

NB : Afin de prévenir toutes éventuelles réactions, je tiens à signaler que je ne reçois aucune rémunération de la part de Silvano Jo ou de certains des organismes ou des marques cités ci-dessus.

Hello mes petits chatons 💜

Pour ceux d’entre-vous qui me lisent depuis les débuts d’Elsa And You, vous n’êtes pas sans savoir que l’anxiété est l’un de mes points faibles. De ce fait, je fais tout pour la combattre, l’apprivoiser mais aussi pour me sentir mieux dans ma tête et dans ma peau. Après avoir fait la connaissance de Camille Laplace, j’ai également fait la connaissance de sa soeur, Amandine Laplace. Energéticienne aux multiples facettes, elle nous permet grâce à son savoir de trouver un apaisement certain. J’ai alors décidé de partir à sa rencontre et de vous la présenter. L’objectif étant de vous donner quelques clefs afin d’être le mieux possible dans votre vie quotidienne. Ne manquez donc surtout pas l’article qui va suivre !

🦋 Question :  « Quelle est ta philosophie de vie ? »

Amandine : « « Tout est parfaitement imparfait. » Je pars du principe que je n’échoue jamais : soit j’apprends, soit je réussis car tout n’est qu’apprentissage. Pour garder le cap dans les moments les plus difficiles que nous devons tous affronter, j’essaie de trouver le positif de chaque événement, d’accueillir les émotions qui me traversent et de me dire que je suis dans une constante évolution. Les périodes de transformation passent souvent par des tempêtes mais il paraît qu’après chaque tempête, viennent les beaux jours. À mon sens, la clef la plus importante pour espérer accéder au bonheur est d’apprendre à s’aimer soi-même. Nous devons être à chaque instant la personne la plus importante de notre vie afin de pouvoir aimer notre entourage et ainsi nous accomplir. Finalement, j’aime la vie et j’essaye de garder le sourire en toute circonstance. »

🦋 Q : « En quoi consiste vraiment ton activité professionnelle ? »

R : « Je suis thérapeute mais je me concentre principalement sur quatre activités qui sont toutes elles-mêmes liées. Le but étant d’accompagner les personnes que je suis de façon holistique, c’est-à-dire dans leur entièreté, tant sur le plan physique que psychologique et psychique. Ma première activité est celle d’énergéticienne. Je peux prodiguer des soins énergétique à mon cabinet sur Avignon ou à distance.

Ma deuxième activité est celle de coach spécialisée dans l’anxiété. J’ai mis au point un programme d’accompagnement et de coaching de deux mois intensifs : « Apprivoiser l’anxiété ». 

Ma troisième activité est celle de professeur de yoga. En effet, le yoga fait partie intégrante de ma vie. J’ai donc choisi d’en faire une partie de mon métier en passant mon diplôme de professeur de yoga en 2021.

Enfin, ma dernière activité est celle de praticienne en aromathérapie. Il s’agit d’une médecine douce qui consiste à utiliser les huiles essentielles pour favoriser le bien-être et la santé. Cependant, il s’agit plus d’un complément, un outil de taille dans la pratique de mes autres activités.

Suite à la crise sanitaire, j’ai dû moi aussi m’adapter et prendre un nouveau virage afin de pouvoir continuer mes accompagnements. J’ai donc fait en sorte que toutes mes activités puissent se pratiquer autant au cabinet qu’à distance et… pour les mêmes résultats. »

🦋 Q : « Quelle place a le développement personnel dans ton quotidien ? »

R : « Une place au premier plan ! C’est avant tout une passion : j’aime apprendre tous les jours sur l’évolution de chacun ainsi que sur l’intelligence émotionnelle. À mon sens, le développement personnel et le travail sur soi-même représentent l’apprentissage de toute une vie. »

🦋 Q : « Qu’est-ce-qu’un soin énergétique ? »

R : « La thérapie énergétique est une harmonisation de nos énergies. Elle permet de libérer les blocages émotionnels mais aussi de soulager les maux du corps. Comme je l’ai dit auparavant, je pratique les soins énergétiques en présentiel tout comme à distance. En effet, dans l’énergétique la distance n’existe pas. Mes soins s’adressent à tout le monde : il n’y a aucune contre indication, bien au contraire. Toute personne en quête de bien-être, de relaxation, souhaitant se libérer d’éventuels blocages, de maux du corps ou de l’esprit, de douleurs ou souhaitant « mieux vivre » tout simplement, peut accéder à l’un de mes soins. Lorsque vous prenez un rendez-vous pour un soin en cabinet, cela se passe sur une table de massage en position allongée. Vous restez habillés mais il vous est tout de même demandé de retirer vos chaussures ainsi que vos bijoux. Je procède alors à différentes positions ou impositions de mains. La séance se termine par un temps d’échanges et de conseils personnalisés. Je tiens également à préciser qu’il faut 21 jours à votre corps pour intégrer le rééquilibrage énergétique. »

🦋 Q : « Pourrais-tu nous donner quelques conseils pour apprivoiser l’anxiété ? »

R : « Il s’agit d’un sujet qui me touche profondément : j’ai souffert d’anxiété pendant plus de 17 ans et cela a été un véritable calvaire. L’anxiété dirigeait littéralement ma vie. J’ai donc décidé de reprendre ma vie en main et de trouver les clefs pour me sortir de ce handicap. En effet, l’anxiété était devenue tellement conséquente qu’elle représentait un handicap au quotidien et m’empêchait de vivre une vie normale. Après un long travail de développement personnel qui a duré plusieurs années, de nombreuses thérapies et l’essai de différents outils, j’ai finalement pu trouver les moyens d’apprivoiser mon anxiété. Aujourd’hui, j’ai choisi de m’impliquer dans cette cause en aidant les femmes et les hommes qui souffrent d’anxiété. J’ai ainsi mis au point un programme d’accompagnement et de coaching « Apprivoiser l’anxiété ».
Et si finalement il fallait que je traverse de nombreuses années au côté de l’anxiété pour pouvoir aider à mon tour et en faire mon métier ? Tout est donc parfaitement imparfait ne croyez-vous pas ?

« L’anxiété ne peut être comprise que si elle est vécue. »

En ce qui concerne les conseils pour apprivoiser l’anxiété, je pense que la première des choses à faire est procéder à son identification, c’est-à-dire comprendre la manière dont elle se manifeste et depuis quand. Il faut également évaluer les situations qui peuvent déclencher des crises d’angoisses, dans le cas où elles sont bien entendu présentes. La deuxième étape pour apprivoiser l’anxiété est de comprendre son fonctionnement. Dans l’onglet « apprivoiser l’anxiété » sur mon site Internet, j’ai publié un podcast dans lequel je vous dresse un portrait de l’anxiété. Cependant, si l’anxiété devient un véritable handicap au quotidien, il est nécessaire de se faire accompagner. L’idéal est de rencontrer un spécialiste pour ne pas laisser ce mal-être grandir.

Pour ma part, je pense que la respiration est l’outil principal qui vous permettra de vivre avec votre anxiété. En effet, il est très important de rééduquer le diaphragme en faisant des exercices de respiration quotidiens. Si vous ne vous entraînez pas tous les jours, vous n’aurez pas de résultats. Comme pour chaque chose que vous entreprenez, sans rigueur, les résultats ne seront pas au rendez-vous. Au delà des bienfaits physiologiques sur le diaphragme, la respiration va vous permettre une meilleure gestion de vos émotions : elle va aider à l’équilibre entre votre système sympathique, c’est-à-dire la partie du cerveau qui est dans l’action, et votre système parasympathique, c’est-à-dire la partie du cerveau qui est dans la détente, le sommeil. Vous pouvez commencer par la cohérence cardiaque à raison de 5 minutes, 3 fois par jour. Pour pratiquer cet exercice, je peux vous conseiller d’utiliser Respirelax qui est une super application mobile gratuite : elle deviendra très rapidement un outil indispensable. »

🦋 Q : « Pourquoi avoir pris le chemin de l’enseignement du yoga ? »

R : « Suite à la naissance de mon fils il y a deux ans, j’ai eu de gros problèmes de dos. Une personne de mon entourage m’a suggéré d’essayer de pratiquer le yoga pour me remettre en forme. J’ai donc pris des cours de yoga pendant six mois, juste avant le premier confinement. Ayant vu tous les bienfaits que cela me procurait, j’ai continué de pratiquer le yoga au quotidien durant le confinement. Ainsi, cette pratique est devenue une passion et pas un jour ne se passe sans que je fasse du yoga. C’est donc tout naturellement qu’au printemps 2021, j’ai pris la décision de passer mon diplôme pour intégrer d’une part, la yoga-thérapie dans mes programmes d’accompagnement autour de l’anxiété et, d’autre part, pour me lancer en tant que professeur de yoga. De ce fait, je donne des cours particuliers de Yin Yoga et de Yoga Vinyasa. De plus, je vais très prochainement donner des cours dans un complexe sportif de Sorgues. Le yoga fait donc partie de mon quotidien : mon corps et mon esprit ne peuvent plus s’en passer. Je souhaite à tout le monde de découvrir cette pratique ainsi que ses nombreux bienfaits. »

🦋 Q : « De quelle manière pouvons-nous te contacter et où pouvons-nous te rencontrer ? »

R : « Je suis facilement joignable et très réactive. Comme je vous l’ai dit, je dispose d’un site Internet où vous pouvez trouver mes coordonnées ainsi que toutes les informations sur mes différentes prestations. Je suis également très présente sur les réseaux sociaux tels que Facebook ou Instagram. »

🦋 Q : « Quels sont les différents tarifs que tu pratiques ? »

R : « Mes tarifs oscillent entre 40 et 550€ selon les prestations. Je fais en sorte de pratiquer des tarifs accessibles au plus grand nombre car d’après moi, la thérapie et le bien-être doivent être envisageables pour chacun d’entre-nous. »

🦋 Q : « J’ai pu voir sur les réseaux sociaux que tu organisais des rendez-vous  « conférence live ». Est-il possible de nous en dire un peu plus ? »

R : « Oui, c’est une nouveauté. En effet, l’enregistrement en mai dernier du podcast sur l’anxiété avec Pierre Jacobson, coach de vie et praticien Cleen, avait magnifiquement bien fonctionné. De ce fait, nous avions décidé en juin de faire un premier live Instagram sur la thématique des masques émotionnels. Nous avons d’ailleurs pris beaucoup de plaisir à le réaliser car nous sommes tous les deux passionnés de développement personnel. Nous avons donc décidé de continuer l’aventure et de mettre au point le projet « sans masque ». Il s’agit de conférences live gratuites sur Instagram qui ont lieu un dimanche par mois avec une thématique par live. Au mois de septembre, nous avons abordé le thème « Je ne suis pas ce qui m’est arrivé. Je suis ce que je choisis de devenir ». Tout comme nous, nos communautés apprécient beaucoup ce genre d’échanges. Lors de ces lives nous partageons nos différentes expériences de vie « sans masque » ainsi que des outils pour aider les personnes qui nous suivent à se libérer des masques émotionnels qui les empêchent d’être elles-mêmes. »

🦋 Q : Comment envisages-tu l’avenir ?

R : « J’envisage l’avenir avec beaucoup de passion et de positivité. Je souhaite continuer à développer mon activité pleinement et bien sûr toujours passionnément. Je veux continuer de vibrer en aidant les personnes que je suis à se transformer et à accéder à une meilleure approche de la vie. Pour moi, il n’y a pas de plus grande richesse que de voir quelqu’un déployer ses ailes ou guérir. Ah si j’oubliais … pourquoi ne pas penser à l’ouverture d’un centre spécialisé dans les troubles anxieux et le burn out d’ici quelques années ? »

🦋 Q : Et en bonus, quel mantra nous conseillerais-tu de suivre pour avancer dans la vie ?

R : « « Fait de chaque jour de ta vie une nouvelle opportunité d’aller chercher le meilleur. Essaie, tombe, relève toi, persévère et n’abandonne jamais, au pire tu apprends, au mieux tu réussis. » Amandine Laplace »

C’est tout pour le moment mes petits chatons.

J’espère de tout mon coeur que cet instant zen avec Amandine Laplace vous aura permis de trouver l’envie de donner le meilleur de vous-mêmes en toutes circonstances. N’oubliez jamais que le bonheur est à portée de main !

Continuez de prendre soin de vous et de ne voir que le positif car c’est seulement de cette manière qu’il est possible d’avancer dans la vie.

Merci pour votre soutien infallible.

A très vite pour découvrir ensemble une nouvelle personne incroyable !

Lots of love.

Hello mes petits chatons 💜

J’ai récemment fait la rencontre d’une jeune femme souriante et pétillante qui m’a permis de découvrir plus en profondeur cette discipline méconnue qu’est la luxopuncture. Je pense qu’il est important de mettre toutes les chances de son côté pour se sentir le mieux possible. La luxopuncture semble être une alternative favorable à un équilibre entre le corps et l’esprit : pourquoi donc ne pas tenter sa chance ? Depuis les débuts d’Elsa And You, je vous ai présenté quelques personnes incroyables et cette fois-ci, j’ai décidé de partir à la rencontre de la luxothérapeuthe Camille Laplace afin que nous en apprenions un peu plus sur le sens de cette pratique.

🧘🏼‍♀️ Question :  « Bonjour Camille. La luxopuncture étant un procédé encore méconnu par un grand nombre d’entre-nous, peux-tu nous expliquer de quoi il s’agit exactement ? »

Réponse : « La luxopuncture est une méthode alternative à l’acupuncture, sans aiguilles et par infrarouge. Créée par Luxomed, fabriquant d’appareils médicaux depuis 1993, elle agit sur l’équilibre de votre système hormonal, lymphatique et digestif. À l’aide d’un appareil médical (luxoscreen certifié dispositif médical CE), les points réflexes de votre corps sont stimulés par un stylet diffusant un faisceau infrarouge. Cette méthode est indolore et sans effets indésirables. Elle permet de traiter plusieurs troubles avec différents protocoles de soins, notamment la perte de poids, l’inconfort de la période pré-per-post ménopause, le stress, l’hyper-activité, l’arrêt du tabac, l’alcoolémie, les troubles du sommeil, la concentration, le surmenage et bien d’autres choses encore… »

🧘🏼‍♀️ Q : Beaucoup ne différencient pas vraiment l’acupuncture de la luxopuncture. Quelles sont les différences entre ces deux pratiques ?

R : « Tout comme l’acupuncture, la luxopuncture est basée sur une méthode de médecine traditionnelle chinoise. Etant toutes deux des méthodes de réflexologie, les points méridiens sont stimulés lors de vos différentes séances. Cependant, l’acupuncture s’exerce à l’aide d’aiguilles tandis que la luxopuncture utilise un stylet diffusant de la lumière infrarouge comme je le disais précédemment. La différence entre ces deux pratiques sera surtout au niveau de l’outil utilisé. »

🧘🏼‍♀️ Q : Quelles sont les raisons qui t’ont poussées à faire carrière dans ce domaine ?

R : « Ma réponse à cette question se fera en trois points qui, à mon sens, définissent mon engagement et ma motivation dans le domaine de la luxopuncture :

⭐️ L’ACCOMPAGNEMENT : j’aime coacher et suivre chaque patient un à un, créant ainsi avec eux un lien unique.

⭐️ LA MEDECINE DOUCE : comme je vous l’expliquais auparavant, la luxopuncture est basée sur une méthode de médecine traditionnelle chinoise. Elle est à la fois innovante, douce et efficace. Rester sur les bases des traditions est tout à fait en accord avec mes valeurs et par expérience, je peux vous assurer qu’il n’y a rien de plus efficace.

⭐️ LE BIEN-ÊTRE : il s’agit d’un bel objectif à atteindre pour la fin de votre cure de luxopuncture. J’ai pu constater des résultats plus qu’encourageants par le biais de cette méthode. Elle m’ouvre également des portes sur d’autres projets complémentaires, ce qui n’est pas pour me déplaire. De plus, contribuer à l’avancement et au bien-être des personnes que j’accompagne est un véritable apaisement pour moi. »

🧘🏼‍♀️ Q : De ton côté, quel a été ton parcours pour en arriver là où tu en es aujourd’hui ?

R : « J’ai effectué des études d’assistante sociale au sein de la Croix-Rouge française : cela m’a conforté dans le fait que l’accompagnement était un domaine qui me portait. Néanmoins, j’ai ressenti un manque et une frustration car la médecine m’attirait tout aussi fortement. Je me suis donc tournée vers une préparation en biologie et en chimie. Au fur et à mesure de mes expériences, j’ai rencontré différentes diététiciennes ainsi que des praticiens en médecine traditionnelle. J’ai ainsi pu constater que cela m’animait beaucoup. Bien entendu, comme tout un chacun je me suis posée beaucoup de questions. Cependant, la vie m’a mise sur le chemin d’une luxotherapeute qui m’a expliqué ce qu’était réellement la luxopuncture. Je ne connaissais pas du tout cette méthode et le fait de combiner la diététique, le soin, la médecine douce et l’accompagnement a été pour moi une révélation. Par la suite, je me suis formée à la réflexologie auprès de Luxomed à Paris afin de pouvoir exercer la luxopuncture. J’ai effectué en parallèle une formation sur les bases de la nutrition et des conseils diététiques. La luxopuncture pouvant traiter de nombreux troubles, je me suis rendue compte que cette activité était une véritable inspiration. Je me suis donc totalement reconnue dans cette voie professionnelle. Désormais, l’avenir s’ouvre sur de nombreux nouveaux projets en relation étroite avec la luxopuncture et j’ai hâte de voir ce qu’il me réserve. »

🧘🏼‍♀️ Q : A quoi ressemble une consultation type de luxopuncture ?

R : « Je commence toujours par une séance bilan personnalisée qui dure en moyenne 1h30. Au cours de cette séance, je vous explique le fonctionnement de la luxopuncture, ses effets et l’accompagnement qui sera mis en place par la suite. Cette première séance est donc basée sur l’échange : nous parlons de la ou des problématiques que vous pouvez rencontrer mais aussi du cheminement que nous pouvons mettre en place ensemble afin de répondre aux mieux à vos attentes.
Suite à cela, nous passons à notre première séance de luxopuncture : dans un cadre apaisant et accompagnée d’une musique de fond relaxante, je vous invite à vous allonger et à vous laisser guider. Vous pouvez fermer les yeux et vous concentrer sur votre respiration afin que votre corps soit le plus détendu possible. C’est le moment de la journée où il vous est possible de ne penser qu’à vous.
Vous pouvez également me parler si vous le souhaitez : il peut s’agir d’un moment libérateur car je suis totalement à votre écoute. Pendant ce temps-là, j’effectue un protocole de soin à l’aide de l’appareil médical avec lequel je vais stimuler vos points réflexes. Lorsque la séance de luxopuncture touche à sa fin, je vous invite à vous asseoir afin que nous échangions à nouveau sur votre ressenti ainsi que sur la prochaine séance. Chaque séance, hors séance bilan, dure en moyenne de 45 minutes à 1 h. Lors de la première semaine, nous partons sur une base de deux séances puis, dans les semaines qui suivent, il n’y aura plus qu’une seule et unique séance par semaine. En ce qui concerne l’arrêt du tabac, nous commençons par trois séances durant trois jours consécutifs, au cours de la première semaine puis, nous passons à une séance par semaine pour la suite du protocole. Bien entendu, le nombre de séances varie en fonction de vos besoins. »

🧘🏼‍♀️ Q : Quel est le tarif d’une séance de luxopuncture ?

R : « Le prix d’une séance s’élève à 55€. »

🧘🏼‍♀️ Q : La luxopuncture est-elle accessible à tous ou bien seulement à certaines catégories de personnes ?

R : « La luxopuncture est accessible aux personnes qui souhaitent traiter de nombreuses problèmatiques. Cependant, il existe quelques contre-indications, notamment pour les personnes atteintes de troubles épileptiques, en cas de grossesse ou pour les personnes suivant un traitement contre le cancer par exemple. A partir de 6 ans, les enfants peuvent s’essayer à la luxopuncture s’ils sont accompagnés de leur(s) parent(s) pour des troubles du sommeil, de l’anxiété ou de la concentration mais aussi pour un accompagnement en complément d’un rééquilibrage alimentaire suivi par un médecin. »

🧘🏼‍♀️ Q : La crise sanitaire a-t-elle eu un impact sur ton activité professionnelle ?

R : « Oui, comme pour tout professionnel. J’ai été dans l’incapacité d’ouvrir le cabinet durant les périodes de confinement. Cela a donc retardé son ouverture, d’autant plus que je venais d’arriver sur Avignon, ce qui était d’autant plus compliqué. J’ai pourtant réussi à m’adapter et j’ai ainsi pu travailler sur plusieurs autres projets pour la suite. »

🧘🏼‍♀️ Q : Où pouvons-nous te retrouver et comment se passe la prise de rendez-vous ?

R : « Vous pouvez me contacter via ma page Facebook ou Instagram mais aussi par mail, laplace.luxopuncture@gmail.com ou par téléphone au 07 67 28 64 72. Mon site professionnel sera très prochainement disponible mais il vous est déjà possible de me retrouver sur Google en tapant « laplace.luxopuncture à Avignon » dans la barre de recherche.

La prise de rendez-vous se fait uniquement par téléphone : du lundi au vendredi de 9h à 20h et le samedi de 9h à 18h.

Envie de découvrir la luxopuncture ? N’hésitez pas à prendre rendez-vous. La séance bilan découverte est OFFERTE. 

Je reste bien évidemment à votre disposition pour répondre à toutes vos questions. »

🧘🏼‍♀️ Q : Quels sont tes projets pour l’avenir ?

R : « Pour commencer, j’aimerais me former à l’hypnose ericksonienne puis à la naturopathie dans les trois prochaines années. Mon objectif principal étant de proposer un accompagnement complet pour chacun de mes patients. Pour le moment, mes autres projets professionnels resteront secrets… »

C’est tout pour le moment mes petits chatons.

J’espère de tout mon coeur que cette rencontre vous aura donné envie de prendre rendez-vous pour une séance de luxopuncture. Il est très important de ne pas vous oublier et de faire en sorte de vous sentir bien dans votre corps ainsi que dans votre esprit.

Continuez de prendre soin de vous et de ne voir que le positif car c’est seulement de cette manière qu’il est possible d’avancer.

Merci pour votre soutien infaillible.

A très vite pour partir à la rencontre d’une nouvelle personne incroyable !

Lots of love.

Comme ceux d’entre-vous qui me suivent et me lisent depuis les débuts d’Elsa And You le savent, j’aime énormément partir à la rencontre de nouvelles personnes, de nouveaux concepts, de nouveaux endroits et vous permettre de les découvrir à travers mes écrits. En mars dernier, lors du premier confinement, nous avions déjà rencontré Victoria et découvert son amour pour la cuisine. Aujourd’hui, un an plus tard, la situation est toujours extrêmement compliquée face à une crise sanitaire qui ne cesse de se dégrader. Beaucoup de secteurs d’activité se trouvent dans une impasse et ont énormément de mal à sortir la tête de l’eau. Mais, quand est-il du secteur de la restauration ? J’ai donc décidé de m’intéresser à la situation en Belgique. Pour cela, j’ai donné un second rendez-vous à une de mes plus chères amies afin de vous présenter la « Victoria 2.0 ». Ainsi, nous mettons en avant les conditions de travail et de vie d’une cuisinière belge face à l’épidémie de Coronavirus. Je peux d’ailleurs vous assurer que cet article vous réservera quelques jolies petites surprises…

🥬 Question : « Hello Victoria, je suis ravie de te retrouver et j’espère que tu vas bien. Dans un premier temps : où en es-tu depuis notre dernière rencontre ? »

Victoria : « Hello Elsa (And You), depuis notre dernière rencontre, nous avons tous eu la sacrée surprise de voir nos vies complètement chamboulées. En effet, le Coronavirus a fait son apparition et je pense que tout le monde est d’accord pour dire que ça a mis un sacré bor*el (rires). En raison de cette situation compliquée, j’ai malheureusement perdu mon emploi chez Brut mais j’ai pu rebondir après quelques semaines de recherches intensives. Je travaille à présent chez Crème, un restaurant australian brunch très coloré, très gourmand et très convivial. »

🥬 Q : « Comment se passe la vie en Belgique dans le contexte actuel ? » 

R : « En ce moment, nous devons également respecter un couvre feu mais l’horaire à ne pas dépasser est 22h, ce qui est finalement plutôt facile à vivre si l’on se compare à la France. Nous n’avons pas non plus d’attestation à remplir pour les déplacements usuels. Néanmoins, de la même manière qu’en France, la situation devient très compliqué pour le secteur Horeca (secteur d’activité de l’hôtellerie, de la restauration et des cafés) tout comme pour celui de la culture. Nous espérons donc une réouverture dans le courant du mois de mai. »

🥬 Q : « De quelle manière la crise sanitaire a-t-elle influé sur ton travail ? » 

R :  « Beaucoup de choses ont changé : les masques, la prise d’informations client (les clients devaient remplir une feuille indiquant leur nom, leur prénom, leur numéro de téléphone ou leur adresse e-mail par exemple), le nombre de tables réduit, etc… Aujourd’hui les restaurants sont fermés mais nous avons la possibilité de faire des livraisons ainsi que ce que nous appelons des « pickup », c’est-à-dire de la vente à emporter. Cependant cela devient de plus en plus difficile : j’ai l’impression que l’année dernière, les gens étaient plus enthousiastes à l’idée de commander leurs repas. C’était quelque chose de nouveau qui leur permettait quelque part de trouver une forme de réconfort. Aujourd’hui nous avons moins de demande. Je pense qu’effectivement les gens sont plus enclins à cuisiner eux-mêmes. Nous avons d’ailleurs créé un site Internet pour les commandes ainsi qu’une option « do it yourself » qui marche plutôt pas mal mais cela n’empêche pas que nous avons vraiment hâte de pouvoir accueillir tout le monde chez Crème. »

🥬 Q : « Quels sont les moyens employés par Crème pour survivre à l’épidémie de Coronavirus ? » 

R : « Notre patronne a créé ce site Internet dans le but de proposer, en pré-commande, des brunch box, des kit DIY, des plats, etc…, en plus des services UberEats et Deliveroo. Avis à tous nos amis Bruxellois qui auraient envie de passer nous faire un petit coucou : nous sommes ouverts uniquement le weekend alors n’hésitez-pas ! »

🥬 Q : « Comment se porte le secteur de la restauration en Belgique ? » 

R : « Mal, comme en France… Les restaurateurs sont dans une situation très compliquée. Nous avons pris des mesures telles qu’investir dans des plexiglass, etc… afin de lutter au mieux contre ce virus comme le gouvernement nous l’a demandé mais nous sommes toujours fermés et ce, malgré tous nos efforts. C’est très difficile pour tout le monde. »

🥬 Q : « On peut voir sur ton compte Instagram que tu apprécies de plus en plus la nourriture veggie. Pourquoi ce changement d’alimentation ? » 

R : « Je dirais même l’alimentation vegan (rires). J’ai simplement de moins en moins envie de manger des produits d’origine animale. De manière générale, je préfère les laits ainsi que les yaourt végétaux. Cependant, je n’ai pas encore totalement arrêté de manger de la viande ou des produits d’origine animale. Je vais par exemple avoir beaucoup de mal à arrêter de manger du fromage. Je me dis surtout que faire 3 ou 4 repas vegan ou végétariens par mois réduit déjà beaucoup ma consommation. De plus, ces petits plats me permettent toujours de manger très équilibré et c’est délicieux (rires). »

🥬 Q : « Incites-tu donc les gens à manger vegan ? »

R : « Mes posts Instagram vegan ne sont pas du tout une forme de propagande : ce n’est absolument pas pour culpabiliser les gens ou leur dire d’arrêter formellement de manger de la viande. Mon objectif est plutôt d’éveiller les consciences. Ainsi, je veux montrer que manger de temps en temps un repas vegan est déjà très bien pour la planète et le bien-être animal. En ce qui me concerne, je ne suis pas vegan mais flexitarienne, c’est-à-dire que j’essaye de changer mes habitudes dans le but de faire au mieux. Prenons l’exemple de l’eau : penser à l’éteindre lorsque nous nous brossons les dents ou lorsque nous nous savonnons est déjà un geste très important. En effet, à notre échelle, chaque petit geste est déjà très grand, notamment si tout le monde s’y met. Je vous conseille donc de manger un repas vegan quand il vous en prend l’envie, premièrement parce que c’est marrant de manger de nouvelles choses mais surtout parce que ça ne peut que vous faire que du bien. »

🥬 Q : « Peux-tu nous donner une des recettes que tu aimes faire à la maison ? »

R : « Bien-sûr, je peux vous donner l’une des recettes vegan que j’apprécie énormément réaliser !

💚 Vegan day

• Dans une poêle ou dans un wok : 

🍅 1/2 oignon rouge

🍅 1 gousse d’ail

🍅 2 carottes 

🍅 6 champignons

🍅 1 tomate 

🍅 3 branches de chou pak choï

🍅 6 petite branches de chou kale 

(Il est également possible de varier les légumes en fonction des saisons ou d’en mettre plus ou moins selon votre convenance).

🍅 45g de tofu fumé 

🍅 1 c.-à-c. d’huile d’olive 

• Couvrir et laisser cuire à feu doux pendant environ 5min pour que ça rende de l’eau. 

• Lancer la cuisson des 50g de pâtes complètes (6min) dans une casserole à part. 

• Pendant ce temps, découvrir les légumes et les assaisonner avec du sel, du poivre, du piment d’Espelette et des morceaux de gingembre. Lorsqu’ils auront un peu réduit, rajouter une c.-à-c. de sauce soja, un peu de jus de citron et un peu de sauce huîtres.  

• Arrêter la cuisson des légumes lorsque les pâtes sont cuites. Votre petit plat est fin prêt : servez-vous mais surtout, régalez-vous ! »

🥬 Q : « En ce moment, nous passons beaucoup de temps à la maison. As-tu quelques astuces à nous donner pour diversifier nos repas ? » 

R : « Dans un premier temps, le fait de chercher à faire des plats vegan ouvre une multitude de possibilités ! Par exemple, on retrouve des protéines végétales dans le seitan, le tofu ou le soja mais aussi dans les légumineuses telles que les pois chiches, les pois cassés ou les lentilles. Cela permet de varier un peu les habitudes, de s’amuser avec des couleurs, des textures et des saveurs différentes. Pensez aussi à utiliser des herbes aromatiques fraîches, des racines comme le gingembre ou des épices qui peuvent complètement changer le goût de votre plat. Plus simplement : amusez vous ! Il est possible de trouver des fichiers qui indiquent tous les légumes et les fruits de saison : cela permettra également de faire la découverte de nouvelles saveurs. »

🥬 Q : « Qu’envisages-tu pour l’avenir ? »

R : « Je ne peux pas vraiment savoir ce que l’avenir nous réserve mais je suis certaine que de belles surprises, culinaires ou non, nous attendent pour la suite… L’important est de rester positif ! »

C’est tout pour le moment mes petits chatons.

J’espère que vous avez aimé partir à la découverte du nouvel univers culinaire de Victoria.

Continuez de prendre soin de vous et surtout de ne voir que le positif car c’est seulement de cette manière qu’il est possible d’avancer dans la vie !

Merci pour votre soutien infaillible.

A très pour de nouvelles rencontres tout aussi passionnantes !

Lots of love.

NB : Afin de prévenir toutes éventuelles réactions, je tiens à signaler que je ne reçois aucune rémunération de la part des lieux ou des personnes cités ci-dessus pour faire la promotion de leurs activités.

Comme ceux d’entre-vous qui me suivent sur Instagram le savent, je me suis récemment abonnée à Périodes, la marque de protections hygiéniques éthique et solidaire. Tous les mois, je reçois des protections hygiéniques biologiques, à un prix plus que raisonnable, qui me permettent de vivre sereinement mes règles.

En effet, de nombreuses protections hygiéniques sont fabriquées avec des produits particulièrement dangereux pour la santé. Pour une femme, utiliser des protections hygiéniques saines doit être primordial car l’intimité est une des choses les plus importantes du corps féminin. Après avoir lu mon article sur la cup, je pense qu’il est évident pour la plupart d’entre-vous, que j’attache beaucoup d’importance au choix de mes protections hygiéniques. J’ai donc décidé de faire confiance à Périodes et je vous conseille vivement d’en faire de même.

De plus, Périodes a décidé de dire stop à la précarité menstruelle à travers diverses actions. J’ai donc choisi de soutenir ce projet car il paraît impensable, qu’en 2020, une telle proportion de la population souffre de précarité menstruelle. D’ailleurs, j’aime énormément cet élan de solidarité dont Périodes fait preuve.

Grâce à ce concept novateur et intelligent, le tabou des règles semble se lever. Il est donc l’heure de « bousculer les règles ». Pour ce faire et pour en savoir un peu plus, je vous propose de partir à la rencontre de Juliette, une des fondatrices de Périodes. Comme promis dans l’article sur les 6 mois d’Elsa And You, je continue donc de développer la rubrique « A la rencontre de… ».

Question : Qu’est-ce-que Périodes ?

Juliette, fondatrice de Périodes : Périodes est une marque de protections hygiéniques bio, éthique et solidaire, disponible en vente sur Internet mais aussi en libre service dans les entreprises, les écoles et les lieux accueillant du public, sous forme de distributeurs de serviettes hygiéniques et de tampons bio. 

Q : Quels sont les principaux objectifs et valeurs de Périodes ?

R : Nous avons pour objectif de démocratiser l’accès aux protections hygiéniques saines et écoresponsables ainsi que de briser les tabous autour des menstruations. Pour cela, nous avons créé une marque de protections hygiéniques éthique et solidaire. Nous sommes une marque éthique, puisque nous travaillons avec des protections hygiéniques en coton 100% bio mais aussi des packaging recyclés/recyclables. De plus, tous nos produits sont biodégradables et compostables. Nous sommes également une marque solidaire car nous proposons aux entreprises et aux écoles de mettre à disposition, sur le lieu de travail ou d’études, des protections hygiéniques bio, en libre-service pour les usagers. Nous avons particulièrement à cœur de lutter contre la précarité menstruelle qui touche 1,7 million de personnes menstruées en France. Le terme « précarité menstruelle » signifie ne pas avoir les moyens de s’acheter des protections hygiéniques.

Q : Comment l’idée de ce concept vous est-elle venue ?

R : Avec Margaux et Eva, nous nous sommes rencontrées, il y a presque trois ans, en master 1 à l’IAE d’Aix-en-Provence. En tant qu’exercice pour l’école, nous devions inventer un concept innovant, en un week-end. Très vite, nous avons eu l’idée de parler de règles. Nous étions révoltées de savoir que la composition des tampons et des serviettes hygiéniques était secrète mais surtout, qu’il y avait beaucoup de mauvaises choses, comme des pesticides ou des produits chimiques, dans les protections hygiéniques. Nous avons donc commencé à avoir nos premières idées qui ont ensuite donné Périodes. Par la suite, nous avons compris que la précarité mensturelle était un vrai enjeu et qu’il fallait trouver un moyen de rendre gratuites ces protections hygiéniques pour les utilisatrices finales, notamment en proposant aux écoles ou entreprises d’en prendre le coût en charge.  

Q : De quelle manière a-t-il mûri et comment s’est-il mis en oeuvre ?

R : Sur les trois dernières années, en parallèle de nos études, nous avons travaillé à développer le projet. Depuis ce concours d’idées à l’IAE, nous sommes animées par l’idée de créer notre boite et de changer les choses. Nous avons consacré une année de césure au développement du projet et nous avons ouvert la société en novembre dernier. 

Q : Parle nous de votre programme de solidarité.

R : Conscientes que les protections hygiéniques biologiques ont un coût et que les structures, en contact permanent avec des personnes victimes de précarité menstruelle, n’ont pas forcément les moyens de se procurer nos services, nous avons voulu proposer une réelle solution pour palier à ce problème. Pour agir concrètement contre la précarité menstruelle, nous avons mis en place un programme dit « de solidarité » : pour l’achat de chaque goodies sur notre site internet, nous reversons la totalité des bénéfices à nos associations partenaires afin qu’elles installent des distributeurs de protections hygiéniques bio. 

Q : Pourquoi avoir mis en place en place le Club Périodes ?

R : Depuis les débuts de notre compte Instagram, nous publions des témoignages de nos abonnées autour de leurs règles. Nous nous sommes alors rendu compte que le sujet était encore hyper tabou et que souvent, les jeunes et les moins jeunes femmes se retrouvent seules par rapport à leurs « petites galères » de règles. Nous avons voulu renforcer cet échange en créant le « Club Périodes ». Il s’agit d’un espace d’entraide et d’échange bienveillant, autour des règles et des tabous. Chaque personne peut venir parler de ses règles et poser des questions, même les plus honteuses. La communauté et nous-mêmes nous efforçons de toujours répondre sans jugement et avec bienveillance. 

Q : Des nouveautés sont-elles au programme ?

R : Sur notre e-shop, nous vendons actuellement des tampons bio avec applicateur, absorption « normale » et des serviettes hygiéniques bio « jour », avec ailettes. Nous avons pour souhait d’élargir la gamme, très rapidement, afin de proposer des produits pour tous les flux. 

Q : Quel avenir envisages-tu pour Périodes ?

R : Nous avons pour ambition de proposer des distributeurs de protections hygiéniques bio partout, dans toutes les écoles, les collèges, les lycées et les universités de France mais, cela ne s’arrête pas là ! En effet, nous souhaitons aussi proposer ces produits aux entreprises et aux lieux accueillant du public. Il nous reste donc encore pas mal de lieux à équiper ! Plus globalement, nous nous sommes données comme mission de mettre fin à la précarité menstruelle, et c’est une sacré occupation pour les dix ou vingt ans à venir !

C’est tout pour le moment les chatons.

N’hésitez plus une seule seconde, abonnez-vous, vous ne le regretterez pas !

Bien entendu, Périodes prévoit de nombreuses nouveautés alors je vous conseille de suivre tout cela de très près, notamment à travers les articles du blog Périodes !

Merci pour votre soutien, continuez de vous épanouir le plus possible et de prendre soin de vous.

A bientôt pour partir ensemble à la rencontre d’une nouvelle personnalité !

Lots of love.

NB : Afin de prévenir toutes éventuelles réactions, je tiens à signaler que je ne reçois aucune rémunération, des fondatrices de Périodes, pour promouvoir leur activité. Il s’agit seulement de mon avis à ce propos.

En cette nouvelle semaine de confinement, nous partons à la rencontre d’une nouvelle personne incroyable, à mes yeux. Après avoir découvert, il y a quelques semaines mon amie Victoria et ses talents de cuisinière, nous allons, cette fois-ci, découvrir ma meilleure amie Morgane. Depuis le temps que je vous parle d’elle au fil de mes différents articles, vous allez, enfin, pouvoir apprendre à la connaître un peu mieux, dans son quotidien, mais aussi à travers son travail d’infirmière à l’hôpital d’Avignon car, malheureusement, ce sujet est d’actualité. En effet, les soignants sont en première ligne de la crise sanitaire que nous traversons actuellement. Rien ne sera jamais à la hauteur de leur engagement mais la publication de cette article, permettra, peut-être, à certains d’entre-vous de mieux comprendre le quotidien du personnel soignant. Néanmoins, je tiens à préciser que cet écrit ne reflète, en aucun cas, le quotidien de chaque membre du personnel soignant de France. Il s’agit, seulement, d’un exemple parmi tant d’autres. La situation n’est, bien évidemment, pas la même dans tous les hôpitaux du pays. Un médecin généraliste, une infirmière libérale, une infirmière en réanimation ou une infirmière en gériatrie n’aura pas forcément les mêmes journées ni conditions de travail que Morgane. Il ne vous reste donc plus qu’à lire cet article pour en savoir un peu plus.

Question : Pour quelles raisons as-tu voulu devenir infirmière ?

Morgane, infirmière à l’hôpital d’Avignon : Lors de ma terminale, j’étais un peu perdue quant au choix de mon orientation future. Un jour, j’ai eu une sorte de déclic et je me suis dis que je voulais faire un métier dans le paramédical et qui me permettrait d’être en contact avec les gens. Dans un premier temps, je me suis dirigée vers le métier d’orthophoniste. J’ai donc intégré une licence à l’Université Paul Valéry de Montpellier qui préparait à ce concours, réputé pour être difficile. En effet, à ce moment-là, mes parents et moi n’avions pas les moyens de financer une prépa onéreuse… Au fil de l’année et face à la complexité des concours, j’ai décidé de me présenter, en parallèle, au concours IFSI de Montpellier. Malheureusement, je n’étais que sur liste d’attente à l’issue des écrits et de l’oral. Voyant que la liste d’attente ne remontait pas, j’ai pris la décision de m’inscrire au concours de Paris que j’ai passé en septembre 2017, pour l’écrit, en novembre de la même année, pour l’oral et que j’ai réussi. Je suis donc arrivée un peu par hasard dans cette formation. Je ne peux pas dire que devenir infirmière était « ma vocation ».

Q : Quelles études as-tu entrepris afin de devenir infirmière ?

R : En février 2015, je suis entrée à l’IFSI (Institut de Formation en Soins Infirmiers) de l’hôpital de la Pitié Salpêtrière à Paris et ce, pendant trois ans, jusqu’en mars 2018, pour être plus précise. À l’époque, pourtant ce n’est pas si loin que ça haha, il fallait passer par un concours pour être admis à l’IFSI alors que, maintenant, les admissions se font par Parcourssup. J’ai donc passé les concours de l’AP-HP (Assistance Publique Hôpitaux de Paris). Il existe douze IFSI : six dont la rentrée se fait en septembre et six dont la rentrée se fait en février. Le fait de ne commencer qu’en février m’a permis de ne pas perdre une année mais « seulement » six mois dans mon parcours d’études.

Q : De quelle manière décrirais-tu ton métier ?

R : C’est un métier difficile, éprouvant physiquement mais aussi psychologiquement. Néanmoins, il s’agit d’un très beau métier. Je pense qu’il faut vraiment aimer les gens et le contact humain. Pourtant, je ne conseillerais pas à quelqu’un d’exercer ce métier…

Q : Quel est, à ce jour, ton expérience professionnelle en tant qu’infirmière ?

R : L’avantage de ces études est l’alternance entre les cours théoriques et les stages. Ils représentent, chacun, 50% de la formation. J’ai effectué, lors de ma formation, dix stages : huit de cinq semaines et deux de dix semaines.

Au cours de ma troisième année, j’ai trouvé la spécialité dans laquelle je voulais exercer, c’est-à-dire l’hématologie et ce, grâce à la réalisation d’un stage de dix semaines. Cela m’a permis de trouver le service qui comblait mes attentes : beaucoup de soins techniques et énormément de relationnel. Par la suite, j’ai fait un stage de neuro-oncologie qui m’a conforté dans l’idée que j’aimais la prise en charge des patients atteints du cancer. J’ai pu choisir mon stage pré-professionnel et j’ai pris la décision de le faire à Avignon, la ville dont je suis originaire. J’avais alors le projet de revenir y vivre après mes études. Il y avait un service d’hématologie à l’hôpital donc c’était parfait.

Pendant mon stage, j’ai demandé à postuler dans ce service. J’ai donc passé mon entretien d’embauche et j’ai eu la chance d’avoir un poste avant même d’être diplômée. J’ai commencé à exercer le 19 mars 2018 et je suis, à ce jour, toujours infirmière dans ce service.

Q : Tu as à la fois exercé à Paris et en province. Quelles sont les principales différences que tu as pu remarquer ?

R : Je n’ai pas vraiment vu de différences entre l’hôpital de la Pitié Salpêtrière et celui d’Avignon, du moins, pas dans notre pratique professionnelle quotidienne. Les traitements sont exactement les mêmes et heureusement ! L’hôpital de la Pitié est un CHU (Centre Hospitalier Universitaire) donc nous avions des internes et des externes dans les différents services, ce qui est enrichissant. À l’hôpital d’Avignon, lorsque j’ai commencé, il y avait des internes mais ce n’est plus le cas aujourd’hui. Outre du matériel ainsi qu’un vocabulaire qui peut être différent, je n’ai pas noté de différences flagrantes.

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Q : Comment se déroule une journée typique dans la peau d’une infirmière ?

R : Dans mon service, nous prenons en charge des patients atteints de maladies graves du sang. Il s’agit souvent de cancers. Par exemple, nous prenons en charge des maladies telles que les lymphomes, les myélomes et les leucémies. Je travaille en « 12 heures », c’est-à-dire que je travaille 12 heures par jour, de 7h à 19h. Je fais, au maximum, 3 jours d’affilés. De ce fait, j’ai beaucoup de jours de repos et de récupération, ce qui est un avantage considérable.

Lorsque j’arrive le matin, je prends la « relève » de l’équipe de nuit. A ce moment-là, nous faisons les transmissions de ce qu’il s’est passé pendant la nuit. Je fais les prises de sang qu’il reste à faire dans le cas où l’équipe de nuit n’a pas eu le temps de tout terminer. Ensuite, je fais mon tour du matin. Je vais donc voir chaque patient et leur administre leurs médicaments per os (c’est-à-dire les cachets) et intraveineux, selon la prescription médicale. Je vérifie aussi le bon fonctionnement de leurs cathéters. Aux alentours de 9h, nous réalisons les transmissions avec les médecins. Cela permet de leur expliquer comment s’est passé la nuit des patients et les éventuels problèmes ayant pu survenir. C’est à ce moment-là que je parviens à avoir une vision globale de ma journée à venir. Après cela, nous prenons, avec mes collègues, une pause « petit déjeuner ». Au cours de la matinée, nous devons gérer les sorties et les entrées des patients, les re-piquer afin de leur administrer les traitements IV (c’est-à-dire les intraveineux), refaire les pansements si nécessaire, administrer les transfusions, etc.

Par la suite, vient le tour de 12h. Il est sensiblement le même que celui du matin mais beaucoup plus court. Il n’y a, souvent, que quelques cachets à administrer aux patients. Je reprends aussi la température ainsi que la tension des patients qui avaient des paramètres vitaux altérés, lors du tour du matin. Après ce tour, nous devons ranger la pharmacie et les dispositifs médicaux car nous avons une livraison presque tous les jours. Nous faisons, également, une contre-relève avec les médecins qui ont fait, de leur côté, une visite médicale pour ajuster, si besoin, les traitements. Ensuite, nous sortons les soins afin de préparer le tour de l’après-midi : antibiotiques, perfusions d’hydratation, injections sous cutanées d’anticoagulant et facteur de croissance etc. Généralement, nous allons manger vers 13h30.

Entre 14h et 14h30, je commence à recevoir les chimiothérapies. Nous recevons aussi des poches de sang ou de plaquettes, tout au long de la journée, selon les prescriptions des médecins. À partir de 15h, je commence mon « tour de 16h » qui est, selon moi, le plus long et le plus lourd. Lors de ce tour, je re-vérifie tous les cathéters de mes patients et je leur administre les traitements préparés un peu plus tôt dans la journée. Je gère également, principalement, toutes les chimiothérapies et intraveineuses. En fonction des produits, des surveillances spécifiques sont à réaliser. À ce moment là, je prépare aussi les cachets de 18h et j’accueille des patients qui peuvent entrer dans l’après-midi. Si j’ai le temps, je prends une pause, vers 17h, pour prendre un thé ou une collation avec mes collègues. À 18h, je distribue donc les cachets et je reprends, une fois encore, les paramètres vitaux des patients, dans le cas où il y aurait eu des soucis précédemment. J’en profite pour leur dire au revoir et m’assurer qu’ils vont bien.

Enfin, je fais un peu de rangement et de ménage afin de laisser un service propre. À 19h, mes collègues de nuit arrivent. Je leur fais alors les transmissions de ce qu’il s’est passé, au cours de la journée. 

Ce sont de grosses journées où l’on ne s’arrête pas beaucoup.

Q : Comment s’organise ton planning ?

R : Je travaille deux ou trois jours d’affilée. Je n’ai pas de planning fixe : il change tous les mois, selon une trame globale, sur neuf semaines. J’ai une vue d’ensemble sur l’année mais, chaque mois, la cadre nous donne le planning définitif pour le mois suivant. J’aime le fait de ne pas avoir de planning fixe.

Q : Qu’aimes-tu faire lors de tes jours de repos ?

R : En premier lieu, j’adore le fait de dormir sans mettre de réveil. Je suis très active quand je travaille donc, sur mes jours de repos, j’aime prendre le temps de me reposer, de lire, de prendre du temps pour moi. D’habitude, j’aime aussi aller me balader, faire du shopping ou manger au restaurant avec mes copines. Avec le confinement, j’ai décidé de me remettre au sport, dans le but de me sentir bien dans ma tête et dans mon corps.

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Q : Quelles sont tes conditions de travail ?

R : En deux ans, j’ai vu les conditions de travail se dégrader. Nous prenons en charge entre dix et douze patients, ce qui est, je trouve, vraiment beaucoup. Parfois, nous avons vraiment de très grosses journées et il est compliqué de parvenir à une organisation correcte. Il arrive que je n’ai même pas le temps d’aller aux toilettes… Heureusement, ce n’est pas le cas la majorité du temps. Je pense que nous devrions être trois infirmiers sur la journée et non pas deux. De ce fait, nous pourrions aider nos collègues aides-soignantes et peut être aussi faire la visite médicale, avec les médecins. De leur côté, les médecins ne sont que deux, ce qui n’est vraiment pas beaucoup pour la charge de travail. Il m’arrive d’avoir l’impression de ne pas faire un travail de qualité, à cause du manque de temps. Malgré tout, nous avons régulièrement des compliments de la part des patients. Personnellement, c’est ce qui m’aide à « tenir » lors des journées difficiles.

Q : Quelles sont, pour toi, les principales choses qui doivent changer pour améliorer les conditions de travail du personnel soignant ?

R : Plus de personnel, plus de matériel, moins de restrictions budgétaires et une augmentation des salaires, ce serait parfait !

Q : Aimes-tu ton métier ?

R : Oui, j’aime vraiment beaucoup mon métier. J’arrive à créer une relation particulière avec les patients et je trouve ça très beau. De la même manière, nous sommes très proches entre collègues car nous traversons des situations parfois difficiles et complexes. Néanmoins, je ne suis pas certaine de rester infirmière toute ma vie, au vu des conditions de travail actuelles.

Q : Comment cela se passe-t-il émotionnellement ?

R : Comme dans toutes relations humaines, il y a des personnes avec qui nous sommes plus ou moins proches. Pour ma part, je parviens à faire la part des choses et à ne pas trop penser au travail lorsque je suis en repos, même si, bien évidemment, cela m’arrive. C’est difficile, parfois, car nous sommes confrontés à la mort. En effet, il arrive régulièrement que des patients que nous connaissons et que nous suivons sur plusieurs semaines/mois partent avec nous… Comme je l’ai mentionné ci-dessus, nous construisons une belle relation avec les patients et c’est ce qui fait la richesse du métier. 

Q : Quelles sont pour toi, les plus grandes difficultés du métier d’infirmière ?

R : Clairement, le salaire. Si nous étions payés plus, je pense que nous accepterions mieux les conditions de travail. Les horaires peuvent également représenter un frein. En effet, nous commençons très tôt et travaillons les week-ends ainsi que les jours fériés mais, pour l’instant, cela ne me dérange pas.

Q : Quelle est ton opinion sur le système sanitaire français ?

R : Je pense que nous avons le meilleur système de sécurité sociale au monde. Malgré tout, l’Etat ne prend pas soin de l’hôpital et ne lui accorde pas assez de budget.

Q : Comment vis-tu la crise sanitaire actuelle, en tant que membre du personnel soignant ?

R : Bien. À Avignon et dans le Vaucluse, nous avons une certaine chance car, malgré quelques cas, nous ne sommes globalement pas trop touchés. De plus, mon service est en dernière ligne face au virus. Je ne prends donc pas de patients COVID en charge. De ce fait, j’ai exactement la même activité que d’habitude. Il ne faut pas oublier que les personnes atteintes d’un cancer sont toujours présentes dans les services, malgré la crise sanitaire actuelle. Quelques collègues, qui disposent d’une expérience en réanimation, ont été réquisitionnés mais, globalement, cela se passe bien et heureusement. Pour le moment, nous n’avons pas trop de problèmes de matériel, contrairement à mes collègues de promotions qui sont en poste à Paris. Je vois que cela est vraiment plus difficile pour eux.

Q : Quel est ton avis sur la manière dont le gouvernement gère cette crise ?

R : Avec le recul, je trouve que nous aurions dû être confinés plus tôt. On aurait dû suivre l’exemple de l’Italie ou de la Chine. Je pense également que le gouvernement tâtonne et fait de son mieux pour gérer la situation.

Q : Que penses-tu réellement du Coronavirus ?

R : Je pense qu’il s’agit d’un virus dangereux, notamment pour les personnes fragiles et que nous l’avons trop sous-estimé. Malgré tout, je n’en ai pas peur et je trouve qu’une trop grande psychose se créé autour de ce virus.

Q : Te sens-tu soutenue par le gouvernement et les Français ?

R : Oui et non. On a longtemps été en grève sans que personne ne nous soutienne. Et maintenant que les gens se rendent compte combien les soignants sont importants, nous sommes vu comme des héros alors que nous faisons seulement notre métier. Je trouve que c’est un comportement un peu ambivalent, un petit peu comme le soutien apporté aux forces de police, après les attentats qui ont dévasté la France, ces dernières années. 

Q : Que penses-tu du fait que la plupart des Français vous applaudissent, depuis leur fenêtre, tout les soirs à 20h ?

R : Je trouve que c’est bien, c’est mignon mais, malheureusement, cela ne va pas faire avancer les choses. Je pense que les Français et le gouvernement doivent vraiment prendre en compte la souffrance des soignants. Une fois la crise terminée, il faudra, impérativement, re-structurer le système de soins en France.

Q : Comment te sens-tu à l’heure actuelle ?

R : Je me sens bien. J’étais en vacances pendant le début du confinement. J’ai donc pu prendre du temps pour moi et me reposer mais je suis contente d’avoir repris le travail. C’est l’occasion de revoir du monde.

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Q : Quelle est ta « morning routine » avant d’aller travailler ?

R : Je me lève entre 5h20 et 5h30. J’aime prendre le temps de me préparer car j’ai besoin de beaucoup de temps pour « émerger ». Je me prépare mon petit déjeuner et un café. Il m’est impossible de partir le ventre vide. Je mets de la musique douce. La playlist « Café/Croissant » sur Spotify est vraiment top pour ce genre de moment ou alors, je mets la série Friends, en fond, sur ma télé. Il s’agit d’une de mes séries préférées et je la trouve ultra réconfortante.

Ensuite, je me douche, je m’habille et je ne zappe pas l’étape maquillage. J’aime me pomponner pour aller travailler. Je donne à manger à mon chat et je pars vers 6h30 pour partir au travail.

Q : Je sais que tu as une impressionnante collection de bijoux mais lequel est ton préféré ?

R : Je crois que je ne pourrais pas me passer de boucles d’oreilles. De plus, j’ai le droit d’en porter au travail, contrairement aux autres bijoux, pour des raisons d’hygiène. J’adore aussi les piercings aux oreilles. Je pense, d’ailleurs, me refaire piercer après le confinement. Je ne pourrais pas vraiment dire quel est mon bijou préféré… À l’occasion de mes 25 ans, je me suis offert un collier Gigi Clozeau. Il s’agit d’un cadeau symbolique. Je ne le quitte donc plus depuis que l’ai reçu alors peut-être celui-ci mais je ne suis pas très fidèle en ce qui concerne les bijoux, j’aime en changer.

Q : Quelle est la pièce que tu aimes le plus dans ton dressing ?

R : J’adore les sacs mais j’adore aussi les vêtements. Je ne sais pas vraiment, c’est trop difficile de choisir, peut être mon blazer car il va vraiment avec tout.

Q : Quel est ton dernier achat ?

R : Influencée par notre copine Jéromine, j’ai fait une commande de décoration H&M. Je suis une fan de décoration ! Le même jour, j’ai, également, passé une commande Boohoo contenant des vêtements de sport pour me motiver avec de jolies tenues.

Q : Quel est ton livre du moment ?

R : Je lis souvent plusieurs livres en même temps. En ce moment, je lis Un cancer pas si grave, de Géraldine Dormoy, Mon chemin en quête de sens, de Gisèle Bundchen et Mon amie Adèle, de Sarah Pinborough.

Q : Quel est est ta série du moment ?

R : En ce moment, je suis entrain de recommencer la série Sex and the City que j’aime beaucoup. J’ai aussi terminé, le jour de sa sortie, la saison 4 de La Casa de Papel, oups…

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Q : Quels sont tes projets d’avenir actuels ?

R : Je ne sais pas encore vraiment. Je pense rester encore quelques années dans mon service puis, quitter l’hôpital ou alors me reconvertir dans tout autre chose. J’ai toujours aimé la mode, pourquoi pas dans ce domaine…

C’est tout, pour le moment les chatons.

Merci pour votre soutien et prenez soin de vous !

À bientôt pour la découverte d’une nouvelle personne incroyable !

Lots of love.

NB : Je tenais à remercier, tout particulièrement, ma meilleure amie, Morgane, d’avoir accepté de répondre à mes questions mais aussi d’être à mes côtés et de me soutenir, depuis tant d’années.

Aujourd’hui, nous nous retrouvons pour un article légèrement différent. Après mes recettes coups de coeur sur l’application Elle à Table, pour nous changer les idées, ma talentueuse amie, Victoria, alias @pastryofvic, a accepté de répondre à mes questions et nous explique son quotidien, dans la cuisine d’un restaurant belge.

Question : Pourquoi as-tu décidé de te tourner vers la cuisine ?

@pastryofvic : J’ai décidé de me lancer dans l’aventure de la restauration après avoir travaillé dans la petite cuisine d’un théâtre, durant le festival d’Avignon. Au début, ce n’était qu’un petit travail d’été mais, j’ai très vite adoré le sentiment que me procurait le dressage des ardoises ainsi que l’excitation des services. A la fin de ma première année à l’université, j’ai décidé de tout arrêter et de m’inscrire, en alternance, à l’école hôtelière d’Avignon.

Q : Quel est ton parcours, à la fois scolaire et professionnel, en tant que cuisinière ?

R : Dans un premier temps, j’ai réalisé un bac technologique « Science et Technologies de la Santé et du Social ». A la suite de cela, j’ai passé une année à l’Université d’Avignon, en Licence de Langues, Littératures et Civilisations Etrangères (LLCE) avec pour spécialisation, l’anglais.
J’ai ensuite, enfin, commencé mon CAP cuisine à l’école hôtelière d’Avignon, en alternance au restaurant numéro 75. J’ai ensuite accompli une année de mention complémentaire en dessert de restaurant au restaurant gastronomique La Mirande, en plein coeur du centre-ville d’Avignon.
Par la suite, j’ai travaillé dans quelques restaurants de la ville, en tant que saisonnière. J’ai également travaillé un petit moment dans un bar afin d’améliorer mon panel de compétences dans la restauration.
Actuellement, je suis responsable de pâtisserie chez Brut Food, un restaurant en Belgique.

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Q : Quels sont, aujourd’hui, tes objectifs, tes rêves?

R : Aujourd’hui, je suis très heureuse chez Brut Food, le restaurant belge dans lequel je travaille, qui est totalement en accord avec mes principes et ma passion. Durant la semaine, nous proposons une formule lunch. Le vendredi soir, nous avons un menu gastronomique, en 5 services, et nous faisons des brunchs le week-end. De plus, nous assurons aussi un service traiteur, notamment pour des événements, ainsi que des prestations de chefs à domicile. Notre activité est donc très variée et nous ne nous ennuyons jamais !

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De plus, Brut Food est un restaurant « ecofriendly ». Nous travaillons, essentiellement avec des producteurs biologiques et locaux et nous utilisons, uniquement, des produits de saison. La carte évolue donc tout le temps et, surtout, toutes nos préparations sont faites maison.
Je pense que cela correspond plutôt bien à mes « rêves » actuels.

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Q : Parle nous un peu de tes créations, de toutes ces magnifiques assiettes que tu nous montres sur ton compte Instagram @pastryofvic.

R : J’ai la chance de travailler avec une équipe formidable. Nous avons un grand nombre d’idées dont nous discutons tous ensemble. Cela nous permet de faire naître beaucoup de projets qui aboutissent à de nouveaux plats. Le principe de base est donc commun même si mes connaissances apportent quelque chose aux différentes recettes. Nous aimons également nous inspirer de grands chefs étoilés.

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Q : Quels sont les chefs qui t’inspirent au quotidien?

R : Anne-Sophie Pic, Christophe Michalak, François Perret, Vincent Vallée, et beaucoup d’autres encore…

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Néanmoins, aujourd’hui, je me sens très inspirée par mes chefs Benoit Stas et Alice Pollet qui sont toujours à la recherche de nouvelles saveurs, de nouveaux challenges. Ils sont réellement passionnés et particulièrement passionnants, j’ai vraiment beaucoup de chance de travailler à leurs côtés.

Q : Est-il difficile de se faire une place en cuisine en tant que femme?

R : Cela dépend des gens avec qui l’on travaille. Le monde de la cuisine n’est vraiment pas facile car il y a énormément de travail, de stress et de choses à gérer. Disons que, tout le monde ne les gère pas de la même manière…(rire)

Q : En cuisine, as-tu déjà eu l’impression de ne pas être légitime, en tant que femme?

R : RAS

Q : Quelle est ton avis sur la place d’une femme en cuisine?

R : A mes yeux, en cuisine, le sexe ou le genre d’une personne n’a aucune importance car, tout le monde a quelque chose à apporter. Le plus important est de laisser parler son cœur et ses tripes, tout en apprenant à connaître les produits et les saveurs afin de savoir, au mieux, les associer et les sublimer.

Q : Travailler en cuisine abîme la peau. Quelles sont tes routines « skincare » ?

R : En cuisine, notre peau est mise à rude épreuve entre le chaud, le froid, la vapeur et j’en passe. J’applique donc une crème sur mon visage, matin et soir. J’utilise également une crème très hydratante sur mes mains pour éviter qu’elles ne s’assèchent trop, à force de les laver ou de faire la plonge.

Q : Je sais que tu utilises les produits de la marque Pin Up Secret. J’ai récemment fait un article sur leur savon au lait de chèvre. Peux-tu nous donner ton avis sur cette gamme?

R : J’adore !!! J’utilise le savon au lait de chèvre une à deux fois par semaine en masque et la crème précieuse, tous les matins. J’ai aussi le peeling que j’utilise deux fois par mois environ.
Depuis le confinement, je me lave le visage avec le savon, le matin comme le soir, et j’utilise l’exfoliant doux tous les trois jours à peu près.
Il y a quelques temps, j’ai eu un petit peu d’eczéma sur le corps à cause du stress. J’ai utilisé le savon au lait de chèvre pendant une semaine et tout est parti !

Q : Quels sont, de manière générale, tes soins « coup de coeur »?

R : Pin Up Secret, le masque de nuit à l’avocat de la marque Origins et les crèmes de chez Clarins ou Erborian.

En ce qui concerne mes mains, j’utilise beaucoup la crème de chez Apikan, la marque de cosmétique d’une jeune femme que j’ai rencontré en Belgique. Ses crèmes sont une véritable tuerie !!! Elles sont naturelles et adaptées aux besoins de la peau.

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Q : Tu as récemment quitté le sud de la France pour la Belgique. Pourquoi avoir fait ce choix-là?

R : J’avais envie de changer d’air et, en venant rendre visite à un ami ici, je suis tombée amoureuse de la ville et des gens en général.

Q : Cite nous quelques uns de tes endroits préférés à Bruxelles.

R : J’adore le quartier des Marolles mais j’aime la ville de Bruxelles dans son ensemble. Il y a pleins de quartiers différents et des choses à voir de partout. Je suis encore dans la phase de découverte de la ville donc tout me semble hyper excitant.

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Q : Compte-tu rester en Belgique ou bien reviendras-tu un jour en France?

R : Je ne sais pas encore.

Q : Comment t’imagines-tu dans 10 ans?

R : On verra ce que l’avenir me réserve…

C’est tout, pour le moment les chatons.

J’espère que vous avez autant apprécié que moi découvrir Victoria mais aussi, et surtout, que ce nouveau format d’article est à votre goût.

A bientôt pour une nouvelle interview !

Lots of love.