INSIDE – Mes 5 conseils pour apprendre à mieux gérer les conflits

Ces dernières semaines, j’ai eu la malchance de vivre des situations, pour moi, quelque peu délicates et de connaître certaines déceptions légères. Je suis une personne qui a les conflits en horreur et je me laisse, très facilement, parasiter par ce genre d’événements. J’ai, donc, décidé de vous prodiguer quelques conseils pour apprendre à mieux gérer les conflits. Je suis, parfaitement, consciente que cela est beaucoup plus facile à dire qu’à faire et que j’ai, moi aussi, beaucoup de mal à appliquer ces conseils mais il est impératif d’en prendre connaissance car, d’une manière ou d’une autre, cela vous permettra d’avancer, à votre rythme. Comme vous le savez depuis mon article sur le stress et l’anxiété, je travaille énormément sur moi-même et, mieux gérer les conflits et ce qui en découle, fait partie de mes objectifs. De mon côté, j’ai la chance d’avoir un compagnon de vie incroyable, la personne que j’aime le plus au monde et qui m’apporte son soutien dans n’importe quelle situation et me permet, ainsi, de surmonter, plus facilement, les difficultés.

Partout où il y a conflit, partout où vous êtes en face d’un opposant, triomphez de lui par l’amour. Gandhi

🌼 Premier conseil : ne pas prendre les choses trop à coeur et ne pas se laisser submerger par les émotions.

Le plus important est de ne pas prendre, trop à coeur, les choses. De mon côté, j’ai tendance à laisser mes émotions prendre le dessus et à me laisser envahir par mes sentiments. Cependant, la plupart de ces situations sont, seulement, des problèmes inutiles auxquels nous devrions même pas accorder de l’intérêt. Il est, parfois, extrêmement, compliqué de relativiser. Néanmoins, les émotions doivent être contrôlées et exprimées avec justesse et honnêteté. Un conflit ne doit jamais prendre une ampleur démesurée. Il est tout à fait logique d’avoir des différents mais il n’est pas normal qu’un conflit dure et prenne une trop grande place, au quotidien. Comme je le dis très souvent, « faire le premier pas est un signe d’intelligence, pardonner est un signe de sagesse ». Ce n’est pas être faible que d’effacer un conflit, c’est, au contraire, l’empêcher de prendre trop de place car cela n’en vaut absolument pas la peine.

Celui qui veut vaincre un conflit doit précisément ne pas vouloir y être victorieux. Eugène Drewermann

🌼 Second conseil : savoir s’affirmer tout en évitant d’envenimer la situation.

Il est primordial de ne pas se laisser écraser par l’autre. S’affirmer, sans camper sur ses positions, est une des clefs de la bonne évolution d’un conflit. Vous devez, absolument, trouver votre place au sein du-dit conflit. En règle générale, les situations de ce type ont tendance à me faire me sentir coupable et l’estime de moi-même en prend souvent un coup. A partir de maintenant, j’ai décidé de gérer les choses de manière différente. Certes, se remettre en question est une obligation mais il est hors de question de se mettre plus bas que terre. En effet, je crois au destin et, selon moi, un conflit n’arrive jamais sans raison aucune.

Meilleure que mille mots sans utilité, est un seul mot bénéfique qui pacifie celui qui l’entend. Bouddha

🌼 Troisième conseil : essayer de trouver un moyen d’aplanir les choses et de trouver un terrain d’entente.

Trouver un terrain d’entente est la meilleure façon de résoudre un conflit. Pour cela, il est nécessaire de faire des concessions et de réfléchir à la meilleure manière de trouver sa place tout en laissant, à l’autre, l’occasion de la trouver également. Le meilleur moyen d’aplanir les choses est donc que chacun trouve son équilibre.

La dispute alimente la dispute et engloutit ceux qui s’y plongent. Sénèque

🌼 Quatrième conseil : avoir l’esprit ouvert et savoir écouter l’autre.

La véritable clef du conflit est l’écoute. Écouter l’autre est primordial dans toutes les situations, que se soit dans un conflit ou, à l’inverse, dans un moment de bonheur. Chacun doit écouter, tout à tour, les arguments de l’autre. Il faut, impérativement, éviter que les prises de paroles se mélangent. Il s’agit du meilleur moyen pour qu’un conflit perdure dans le temps. Ne pensez pas qu’à votre petite personne, n’oubliez pas que l’autre est, d’une certaine manière aussi, une partie de vous.

Plusieurs disputes inutiles ont pour cause notre refus de remettre en question nos positions. Denis Saint-Pierre

🌼 Cinquième conseil : ne compter que sur soi-même.

Très souvent, lors d’un conflit, on espère pouvoir compter sur des soutiens qui ne feront, jamais, leur apparition. Il faut apprendre à ne compter que sur soi-même car, très souvent, dans la vie, nous nous retrouvons seuls, face à nous-mêmes. La plupart du temps, le peu d’aide escomptée nous revient en pleine tête, comme un boomerang et, finalement, nous met plus des batons dans les roues qu’autre chose. Nous sommes, donc, seuls pour résoudre un conflit. Il faut alors prendre ses responsabilités, en assumant les conséquences de ses actes et, pour cela, vos proches ne vous seront d’aucune aide car vous êtes la seule personne à pouvoir vous extraire de tout ce marasme.

Se conquérir soi-même c’est conquérir l’adversaire. Takuan Soho

Finalement, la meilleure solution est de tenter d’empêcher les conflits même si, parfois, ils sont inévitables.

C’est tout, pour le moment les chatons.

Merci pour votre soutien et prenez soin de vous, c’est le plus important.

A bientôt pour le récit d’un déjeuner exquis !

Lots of love.

INSIDE – Alzheimer et maladies neuro-dégénératives : comment vivre avec ?

A plusieurs reprises, dans certain de mes précédents articles, notamment dans mon article à propos du stress et de l’anxiété, j’ai évoqué une situation familiale légèrement différente et compliquée. Je tenais, absolument, à développer ce sujet extrêmement sensible sur Elsa and You car cela fait partie intégrante de ma vie et, comme je vous l’ai déjà dit, ce blog représente une partie de moi mais aussi, et surtout, une partie de vous. J’ai mis plusieurs mois avant me lancer dans l’écriture de cet article car c’est un sujet difficile à aborder et je voulais être sûre de faire les choses de la bonne manière. Il est important pour moi de partager mon histoire avec vous pour, avant tout, montrer à toutes les personnes qui sont ou ont été dans la même situation que moi, qu’elles ne sont pas seules. J’aimerais, vraiment, à travers cet article, transmettre un message d’espoir à toutes les personnes qui sont touchées, de près, ou de loin, par ce type de maladies.

Mon Papa à Noël 2018, chez son frère aîné, Jacky, en Lorraine. Nous avons passé un merveilleux séjour en famille. Nous sommes très proches de mon oncle et ma tante Isabelle.

Sommaire :

♥️ Le diagnostic.

♥️ Les différents symptômes et évolutions de la maladie.

♥️ L’entourage face à la maladie.

♥️ Le dernier stade de la maladie.

♥️ Ma vision des choses.

♥️ Les différentes aides et médications.

♥️ Mise en garde et conseils.

♥️ Les contacts dont vous pourriez avoir besoin.

Les maladies neuro-dégénératives de type Alzheimer détruisent tout sur le passage. C’est donc pour cela que tous conseils et aides sont bons à prendre et même nécessaires. Lorsque l’on se retrouve face à ces pathologies, la solitude est notre principal ennemi. J’espère, par le biais de mes mots, vous apporter une aide, quelle qu’elle soit, dans vos différents combats.

♥️ Le diagnostic.

Mon père a été diagnostiqué en juin 2013, à l’âge de 56 ans. J’emploie le terme « diagnostic » mais il faut savoir qu’aujourd’hui encore, nous ne savons pas réellement de quelle maladie exacte il souffre. Le diagnostic s’est déroulé en plusieurs étapes et nous sommes passés par de nombreux stades. De la maladie d’Alzheimer à la maladie de Parkinson, en passant du burn-out à l’apraxie et j’en passe, le diagnostic autour des souffrances de mon Papa a toujours été relativement énigmatique. Malheureusement, c’est souvent le cas en ce qui concerne les maladies neuro-dégénératives car le cerveau dispose, encore, de nombreuses zones d’ombre. Pendant plusieurs années, nous pensions que mon père souffrait d’un dérivé de la maladie d’Alzheimer qui l’empêchait de réaliser les gestes du quotidien comme écrire, faire ses lacets mais aussi de se repérer dans l’espace et dans le temps. Seulement, depuis une bonne année, il s’est avéré qu’il souffrait, finalement, d’une maladie d’Alzheimer pure et simple. Néanmoins, avec ce genre de pathologie, nous ne sommes jamais au bout de nos surprises. Il y a quelques jours, nous avons appris qu’au vu de ses symptômes généraux et de la manière dont la maladie s’est manifesté dans les premiers temps, il est presque certain qu‘il ne s’agisse pas d’une maladie d’Alzheimer mais, plutôt, d’une maladie neuro-dégénérative.

Les maladies neuro-dégénératives grignotent, au fil du temps, l’esprit qui « s’envole », sans que la personne concernée ne puisse le retenir.
Source : Futura Sciences.

♥️ Les différents symptômes et évolutions de la maladie.

En effet, le premier symptôme de la maladie d’Alzheimer est la perte de mémoire des évènements récents. Cependant, le premier symptôme qui nous a alarmé dans le cas de mon Papa est plutôt l’apraxie. D’après les médecins que nous avons rencontré ces derniers temps, il semblerait qu’une maladie d’Alzheimer ne se manifeste jamais sous cette forme. Aujourd’hui, il souffre de divers symptômes : le syndrome de la main étrangère, c’est-à-dire une main qui n’est pas, tout le temps, contrôlée par l’esprit, d’une apraxie totale du côté gauche, une perte totale de la vue de ce même côté, une apathie assez prononcée ainsi qu’une perte importante de la masse musculaire et donc du poids. D’après ce qu’il nous a été expliqué, ces symptômes correspondraient beaucoup plus à ceux d’une maladie neuro-dégénérative. Cependant, la finalité est la même que celle de la maladie d’Alzheimer, sur le long terme : perte des mouvements et de la marche, de l’usage des mots, de la faculté du goût qui entraîne la déglutition, etc… Certains patients peuvent également devenir agressifs et violents. De notre côté, nous avons la chance immense que mon père soit quelqu’un de très charmant, d’agréable et de souriant. Tout le monde l’apprécie beaucoup et, à mes yeux, c’est tout à fait normal car c’est une personne géniale. La maladie ne doit pas changer ce que vous pensez de la personne. Je pense que c’est ce qui est le plus dur pour le patient : voir le regard des autres changer. L’objectif est, avant tout, de soutenir le malade dans son combat et, dans les cas les plus proches, se battre avec lui.

Je vous explique tout cela car il est important que vous compreniez que les maladies neuro-dégénératives sont extrêmement nébuleuses et les recherches actuelles ne sont pas encore assez avancées. Effectivement, ces maladies sont complètement incompréhensibles et déroutantes, pour les malades, les proches mais aussi le personnel médical.

Si seulement j’étais très riche, je ferai de nombreux dons pour le compte de la recherche autour de ce type de maladies. Malheureusement, ce n’est pas le cas mais je crois en la recherche. En ce qui concerne mon père, je ne me fais pas d’illusions, il est, désormais trop tard pour trouver un traitement miracle car il est beaucoup trop avancé dans les différents stades de la maladie. J’espère de tout mon coeur que, dans quelques années, ces maladies seront mieux comprises et pourront être, dans le meilleur des cas soignées ou que les malades pourront vivre plus normalement.

Le cerveau est un des mystères du corps humain.
Source : 24 Matins.

Avant d’en arriver à la finalité tragique que je vous ai décrite précédemment, il y a énormément d’autres étapes à franchir. Pour en revenir aux différents symptômes, ils ne sont pas vraiment évidents, ni même continus et cela entraîne de nombreuses questions pour la personne malade ainsi que pour ses proches. Par exemple, au début de sa maladie, mon père fonctionnait par « flash ». Il pouvait être totalement désorienté pendant quelques instants mais retrouver la raison, très rapidement. Je me souviens d’une fois, je devais avoir 16 ans. Il devait venir me chercher chez une amie à Sauveterre, un petit village dans le sud de la France, situé dans le département du Gard, où j’avais passé la nuit. Sa maison se situe à l’entrée du village, au sommet d’une grande montée. Il m’attendait, dans sa voiture, devant la maison mais, pour repartir, mon père devait effectuer une marche arrière. Pendant quelques minutes, il en a été incapable et m’a même demandé de la faire à sa place. Bien entendu, à 16 ans et n’ayant jamais pris le volant de ma vie, je n’étais pas en mesure de réaliser cette manœuvre. Heureusement, un monsieur est passé par là et l’a très gentiment faite pour lui. Une fois la marche arrière effectuée, il a repris ses esprits et nous avons pu faire le trajet du retour sans rencontrer d’autres incidents.

Dans le cas des maladies neuro-dégénératives, les fonctions essentielles du cerveau semblent s’effacer.
Source : Santé sur le Net.

Au cours de ce genre de moment durant lesquels les repères semblent complètement effacés, mon père ne semblait pas réagir face à ses erreurs. Il restait comme pétrifié, paniqué et désorienté. De plus, lorsque les premiers symptômes ont commencé à apparaître, mon père avait toujours des excuses pour justifier ses oublis. Par exemple, il oubliait ses clefs dans un magasin, de manière régulière, mais c’était, seulement, parce qu’il était quelqu’un de distrait. Il oubliait le code du portail de notre résidence mais il se débrouillait pour que nous le lui donnions sans même nous rendre compte que ce n’était pas normal. Il faut savoir que mon père était une personne très intelligente, très cérébrale et très cultivée. Je pense que c’est aussi ce qui l’a aidé à ne pas être happé trop rapidement par la maladie. Très souvent, ces pathologies sont agressives et certains patients ont du mal à lutter. Grâce au soutien de ma mère mais aussi à sa force, mon Papa a été capable et l’est encore, j’en suis certaine, de se battre contre la progression inexorable de la maladie.

La lutte contre la maladie n’est envisageable, seulement dans le cas où le patient est bien entouré.
Source : Madame Figaro.

♥️ L’entourage face à la maladie.

Du point de vue de l’entourage, le fait que le malade se sente obligé de se justifier en permanence entraîne un véritable sentiment de solitude. On en vient à se demander si ce n’est pas nous qui avons un problème et non l’inverse. Nous passons par une myriade de sentiments : le déni, la peur, l’angoisse du diagnostic, le doute, la remise en question, l’injustice et puis, le couperet tombe enfin. A partir de ce moment précis, une lutte sans merci se met en place. J’avoue que ma mère a été beaucoup plus présente que moi dans ce combat. Elle a soutenu mon père et s’en est occupée dans les moments les plus difficiles. Elle a essayé de le garder, avec nous, le plus longtemps possible, au travers de différentes médications que je développerai par la suite mais, surtout, grâce à une vie sociale très enrichissante.

Effectivement, jusqu’au mois d’août dernier, mes parents sortaient en permanence. Nous allions au restaurant, au cinéma, au bar, chez des amis. Nous faisions énormément de choses pour aider, mon père, à conserver, le plus longtemps possible, ses facultés. D’ailleurs, la plupart de mes copains connaissent mes parents et les apprécient beaucoup. Nous avons voyagé et il était avec nous pour tous les évènements importants, comme, par exemple, notre PACS, tout comme il était présent à toutes les réunions de famille. Néanmoins, ce genre de maladie dégénérative est incurable. Petit à petit, mon père a perdu son autonomie et s’est retrouvé incapable de faire quoi que se soit de son propre chef. Chaque jour qui passe est un pas de plus vers la maladie.

♥️ Le dernier stade de la maladie.

Au mois de septembre dernier, mon père a été hospitalisé à la suite d’une crise d’épilepsie. Cet événement a marqué le début d’une nouvelle étape dans l’évolution de sa maladie. Après plusieurs jours d’hospitalisation, il est rentré chez lui, extrêmement affaibli, fatigué et beaucoup moins autonome que ce qu’il ne pouvait l’être auparavant. Bien entendu, avant cela, il commençait, déjà, à être de moins en moins autonome mais de nombreuses choses étaient encore possibles.

Les symptômes physiques sont aussi très important. Ils font partie intégrante des maladies neuro-dégénératives et ne doivent pas être négligés. Marcher est devenu compliqué pour mon Papa et il est évident qu’il fait beaucoup plus âgé que ce qu’il ne l’est en réalité, de par, notamment, sa posture. Ce genre de maladies semble ronger l’enveloppe humaine, tout comme ce qu’il se trouve à l’intérieur.

La première hospitalisation de mon Papa, en septembre dernier.

Après quelques semaines dans cette situation, il est devenu évident que ma Maman n’avait plus les capacités de s’occuper de mon père car cela relevait de soins constants. Il s’est avéré qu’elle n’était plus en mesure de la lui apporter. Je vous passe certains détails un peu crus mais, durant cette période, la vie n’a pas toujours été rose.

Nous avons donc pris, à contrecœur, la décision de la placer dans une maison spécialisée. Cette décision n’a pas été facile car la question de l’abandon est, immédiatement, mise en avant mais, il s’agissait de la seule possibilité envisageable que nous avions. Finalement, je pense qu’à ce stade, il s’agit de la meilleure décision que nous ayons prise. La culpabilité ne doit pas entrer en jeu, même si cela est plus facile à dire qu’à faire, car, à partir d’un certain seuil, le malade est beaucoup mieux entouré par le personnel médical que par ses proches. Il faut se l’avouer : nous n’avons pas les compétences requises pour ce genre de situation. Cependant, placer une personne dans un établissement spécialisé n’est pas une mince affaire. Les listes d’attente sont très longues et il est très difficile d’avoir une place rapidement. Comme la situation pour ma Maman n’était plus vivable, nous avons pris la décision, avec notre médecin traitant que nous apprécions beaucoup, de l’amener aux urgences. Ma mère a réussi à se faire entendre et à expliquer sa situation. Les médecins ont donc décidé d’hospitaliser à nouveau, mon Papa, pour une durée indéterminée, le temps de lui trouver une place dans un établissement spécialisé. Nous avons eu énormément de chance de nous retrouver face à des personnes compréhensives, au sein de l’hôpital Henri Duffaut d’Avignon. Ainsi, elles ont permis une évolution relativement rapide de la situation. Trois semaines plus tard, mon père était placé dans un premier EHPAD, pendant deux mois avant d’être placé, le 28 janvier 2020, dans l’EHPAD dans lequel il se trouve actuellement.

L’arrivée de mon Papa dans l’EHPAD COS Saint-Roch, où il vit actuellement.

Cependant, aujourd’hui encore, il n’est pas considéré comme résident permanent. Il faut que vous sachiez qu’une maison spécialisé, quelle qu’elle soit, coûte extrêmement cher. Il faut compter un minimum de 2500€ par mois. Néanmoins, les résidents permanents bénéficient d’aides plus ou moins importantes de la part de l’Etat mais aussi d’organismes tels que la CAF, contrairement au résident non permanent. Ces différentes aides permettent donc de réduire, sensiblement, le coût mensuel du séjour mais cela reste toujours très cher. En ce qui me concerne, je trouve incroyable que des investisseurs puissent faire travailler de l’argent autour de la souffrance et de la maladie mais, comme on le dit très souvent, il semblerait que « l’argent n’ait pas d’odeur ». Je pense que face à ce type de situation, un soupçon d’empathie mais aussi de scrupule est nécessaire et que l’argent n’est pas la priorité.

Dans le cas de mon père, son placement en EHPAD a été d’autant plus difficile à envisager du fait qu’il soit très jeune. Ces établissements sont, la plupart du temps, destinées au personnes très âgées, en fin de vie. Nous avions donc très peur qu’il ait du mal à se faire une place. Les a priori autour des maisons de retraite sont souvent nombreux, mais mon père est extrêmement bien traité. Le personnel soignant et les médecins sont attentionnés et professionnels. Les activités sont nombreuses et les chambres spacieuses. Tous les établissements ne sont pas de terribles mouroirs, bien au contraire.

Depuis quelques semaines, mon père commençait à énormément déambuler dans les couloirs, à entrer dans la chambre des autres patients, à la recherche de compagnie. Cette déambulation est aussi un symptôme typique des maladies neuro-dégénératives. De ce fait, il se mettait en danger, notamment, en prenant, seul, l’escalier. Les membres du personnel soignant de l’EHPAD ont donc décidé, avec notre accord, de le placer dans une unité plus protégé. Les patients sont beaucoup moins nombreux et les aides-soignants beaucoup plus présents, au quotidien. Il s’agit d’une véritable petite famille. Ils avaient même réfléchi avec quelles personnes déjà présentes mon père pourrait s’entendre. Cette attitude est celle de personnes attentionnées et préoccupées du bien-être des patients. Cela prouve que les maisons de retraite peuvent aussi être de « beaux endroits ».

Les médecins et le personnel soignant font un travail formidable, au quotidien, afin que la vie de mon Papa soit la meilleure possible. Je n’ai qu’un seul mot à leur adresser : MERCI 🤍!

♥️ Ma vision des choses.

De mon côté, j’ai, forcément, été moins présente que ma Maman mais je suis certaine d’avoir fait de mon mieux pour aimer et soutenir mon père. Il a été diagnostiqué au moment-même où j’ai commencé à entrer dans la vie active. De ce fait, il a fallu que j’apprenne à me gérer moi-même, en tant que personne, tout en gérant les angoisses qui ont forcément découlé de tout ce marasme. En presque six ans, mon chéri a été d’un grand soutien, pour moi mais aussi pour mon père. Il a toujours été présent pour lui, comme pour nous, en tant que famille.

Je suis fille unique donc je n’ai aucun frère ou soeur pour m’aider à affronter cette situation. Pourtant, les souvenirs avec mon père sont nombreux et heureux. Nous étions très proches et j’ai été une enfant gâtée. Je n’ai aucun regret sauf peut être celui que la maladie ait saisi l’occasion de me le « prendre » beaucoup trop tôt. Il m’arrive souvent de me demander comment serait ma vie si cette maladie n’avait pas boulversé nos vies. Aujourd’hui, construire une relation père-fille avec lui est quasiment impossible mais je sais que nous nous aimons, malgré tout cela. J’aimerais, de tout mon coeur, faire encore et toujours plus pour mon père, ma famille, mais aussi pour les personnes victimes de ces maladies dramatiques. J’espère, un jour, pouvoir être plus active dans cette lutte acharnée.

♥️ Les différentes aides et médications.

Face à ces maladies, nous nous retrouvons, très souvent, seuls au monde. Certains de nos proches prennent peur, s’éloignent et baissent les bras, ce qui accentue le sentiment de solitude. Il est impensable de leur en vouloir car chacun réagit à sa manière mais il est vrai que l’aide, peu importe la manière dont elle est apportée, est très précieuse pour affronter ce genre de drame. Certes, je suis obligée de vous avertir que les aides sont peu nombreuses mais elles existent.

Mon père a eu la chance de pouvoir suivre des séances d’orthophonie, des cours particuliers de yoga, de bénéficier d’aides à domicile pour la toilette et l’activité sportive mais aussi pour le ménage. Bien entendu, toutes ces activités ont un coût mais des remboursement peuvent être mis en place, notamment avec les différents organismes de mutuelle qui existent en France. Il ne faut pas oublier que notre pays dispose de la meilleure couverture de santé au monde.

Les différentes activités que peut pratiquer le patient sont très importantes dans la lutte contre la maladie.

Nous avons également essayé le cannabis thérapeutique qui a beaucoup fait parler ces dernières années, dans de nombreux médias. Malheureusement, je pense que nous nous y sommes pris trop tard. Nous n’avons donc pas pu en voir, réellement, les effets bénéfiques. Néanmoins, je conseille à chacun d’entre-vous qui se trouve confronté à ce genre de situation d’essayer car toute évolution, même minime, est bonne à prendre. Cependant, ne prenez aucune initiative et consultez votre médecin avant toute prise pour être certain d’utiliser le cannabis thérapeutique, à bon escient.

♥️ Mise en garde et conseils.

Il est aussi très important de prendre garde aux nombreux charlatans qui gravitent autour de nous, les personnes fragilisées par la présence de la maladie dans nos vie. Ils utilisent vos faiblesses et vos doutes afin de vous promettre monts et merveilles, mais ce n’est, finalement, que dans un seul but : vous soutirer de l’argent. Aux alentours d’Avignon et d’après notre expérience à ses côtés, je me permets de vous mettre en garde contre une certaine Mme Jacqueline Chatenoud. Heureusement, nous nous sommes très rapidement rendu compte que ses intentions n’étaient pas celles que nous recherchions et nous n’avons plus donné suite à ses relances. Je tiens, tout de même, à préciser que ce avis n’engage que moi.

Méfiez-vous des personnes mal intentionnées. Entourez-vous des bonnes personnes, qui vous permettront d’avancer sur le bon chemin.

Les maladies neuro-dégénératives sont donc très difficiles à aborder, en tant que patient mais aussi en tant que proches du malade. Le combat est sans fin mais, l’amour et le courage, doivent être présents car ils seront vos compagnons d’arme.

Cet article a pour but de vous faire entendre que vous n’êtes pas seul. Qui que vous soyez, n’hésitez donc pas à m’écrire pour de plus amples informations, des questions diverses ou tout simplement, un besoin de se confier ou de se sentir soutenu.

Je pense qu’il n’existe pas de bonne ou de mauvaise manière de faire les choses face à ces situations inexplicables car chacun fait comme il peut. L’important est de montrer une forme de soutien à la personne malade et de ne pas baisser les bras. En voyant que vous vous battez pour elle, elle aura envie de se battre aussi !

La vie peut être très cruelle mais je peux vous assurer que rien n’est insurmontable. Gardez foie en vous, en votre force et en votre combat !

♥️ Les contacts dont vous pourriez avoir besoin.

La solitude est le pire des sentiments face à ce genre de maladies. Ces quelques contacts vous permettront de vous sentir soutenu et d’avoir des conseils avisés de la part de professionnels mais aussi des aides directes non négligeables.

France Alzheimer : 01 42 97 52 41

France Alzheimer Vaucluse : 04 32 74 14 74

Maison Jean Touraille : 04 32 74 17 84

Dr Patrick Ballesteros, médecin généraliste : 04 90 82 36 47

Dr Guy Villano, médecin homéopathe : 04 90 85 32 03

Dr Jacques Roques, médecin homéopathe : 04 90 25 09 65

Canabis thérapeutique : Cibdol Swiss Purity

Marie-France Gautry, professeur de yoga : 04 90 86 35 30

Maison de retraite Les Opalines : 04 90 31 31 43

Résidence médicalisée COS Saint Roch : 04 90 16 71 00

APEF Services Avignon : 04 90 85 45 28

HADAR Soins à domicile : 04 90 13 47 40

C’est tout, pour le moment les chatons.

Continuez à prendre soin de vous et à faire ce que vous aimez le plus. Soyez heureux car c’est ce qu’il y a de plus important !

A bientôt pour un article spécial Fête des Pères.

Lots of love.

INSIDE – Nos deux ans de PACS à la maison

Dimanche dernier, le 12 avril exactement, nous célébrions nos deux ans de PACS (Pacte Civil de Solidarité). C’est incroyable comme le temps passe vite lorsque nous sommes heureux. J’ai l’impression que le jour de notre union était hier et non, deux ans auparavant.

Malgré le confinement qui nous oblige à rester chez nous depuis un peu plus d’un mois, mon chéri et moi-même avons décider de, tout de même, marquer le coup. Il est vrai que nous avons dû adapter nos envies et nos projets concernant cette soirée mais l’important était d’être ensemble, en passant un moment génial et, c’est ce qu’il s’est passé.

Les personnes qui me connaissent le savent parfaitement : j’adore organiser, faire des listes, prévoir des choses. En ce qui concerne nos deux ans de PACS, j’avais prévu, depuis un petit moment déjà, les cadeaux que je désirais faire à mon mari et le restaurant où je souhaitais que nous passions la soirée. Malheureusement, épidémie de Covid-19 oblige, les choses ne se sont pas tout à fait déroulées comme prévu. Pas de cadeaux, ni de restaurant à l’horizon mais nous aurons tout le temps de nous faire plaisir, une fois que nous pourrons retrouver un semblant de vie réelle.

Néanmoins, nous avons passé une soirée idyllique, cloîtrés dans notre petit chez-nous dans lequel nous sommes si bien. En effet, notre confinement se passe à merveille. Certes, nous ne disposons pas d’extérieur donc le soleil nous manque beaucoup mais nous parvenons à bien nous occuper et, surtout, nous nous entendons parfaitement bien. C’est la preuve supplémentaire, dont nous n’avions pas besoin, qui prouve que nous sommes faits l’un pour l’autre.

Mon chéri s’est occupé de tout et ça a été une véritable réussite. Je n’aurais pas pu rêver plus belle soirée.

Comme vous le savez tous maintenant, le foie gras est ma passion. Malheureusement, le rayon boucherie dans la petite supérette Utile, située le long des Halles et proche de chez-nous, n’en avait pas. Le rayon boucherie de cette supérette propose des produits délicieux, de qualité et à un prix plus qu’abordable. En période de confinement, il était hors de question de faire le tour des boucheries de la ville pour trouver du foie gras. Ce n’est en aucun cas quelque chose de vital, quoique, dans mon cas, nous n’en sommes pas loin.

Pour l’apéritif, nous nous sommes donc contentés d’une succulente mousse de canard et d’un délicieux crémant. Je dois vous avouer que je n’avais pas bu un seul verre d’alcool depuis le début du confinement et que mon seul et unique verre de la soirée m’a légèrement fait tourner la tête.

Nous avons trinqué, pour la première fois, dans les magnifiques coupes Swarovski offertes par ma cousine adorée à l’occasion de notre PACS. C’était, à notre avis, le meilleur moment pour les sortir et en profiter.

Mon chéri nous a concocté un délicieux petit plat. Il nous avait choisi un filet de bœuf à la petite boucherie du coin. Il l’a accompagné d’asperges cuites à l’eau puis dans du beurre et, surtout, de spaghetti revenues, également au beurre et d’un œuf mollet. Il avait disposé ces deux derniers ingrédient du plat à la manière d’un nid de poule. En effet, mon chéri connaît parfaitement l’importance que j’attache aux traditions et, en ce dimanche de Pâques, il a voulu me faire plaisir.

Depuis ma plus tendre enfance, nous avons toujours célébré Pâques, en famille, avec mes parents. Ma Maman a toujours adoré installer les décorations de Pâques : lapins, poules, petits poussins et bien d’autres encore. Elle nous achetait des tonnes de chocolat qu’elle cachait dans l’appartement et, bien entendu, nous dégustions l’agneau pascal. Malheureusement, cette année, rien de ce genre n’a pu être organisé mais nous nous rattraperons l’année prochaine, en bonne et due forme.

Passons, maintenant, au clou de la soirée : le dessert. Mon chéri nous a fait une magnifique tarte aux pommes, aux framboises et à la confiture de coing : un pur délice. Nous nous sommes régalés. Faute de pouvoir m’en offrir, mon chéri à créé des roses en pommes et les a placé sur la tarte.

Bien entendu, je m’étais apprêtée. En effet, en ce moment, nous ne sortons presque pas. Nous passons donc, la plupart de notre temps, en pyjama. J’aime beaucoup me faire jolie et cela me manque, j’ai donc sauté sur l’occasion.

Mon chéri m’a donc prouvé, sans le vouloir et pour la énième fois, qu’il était l’homme de ma vie, même si j’en étais déjà certaine. Je ne peux que le remercier pour ces multiples attentions et cette soirée parfaite.

C’est tout, pour le moment les chatons.

Merci pour votre soutien et prenez soin de vous. Gardez le moral, soyez courageux pour ce mois de confinement supplémentaire qui nous attend et n’oublions surtout pas d’être solidaires !

À bientôt pour un nouvel unboxing !

Lots of love.

Lecture : mes 3 Harry Potter préférés

Comme la plupart des personnes qui me suivent le savent, je suis une très grande fan de l’univers d’Harry Potter.

Depuis ma plus tendre enfance, je lis et relis, régulièrement, les sept tomes de la saga de J.K. Rowling. En effet, ma Maman a acheté le premier ouvrage, Harry Potter à l’école des sorciers, en 1995, l’année de sa sortie et, accessoirement, de ma naissance. Elle me les a donc tous acheté, au fur et à mesure de leur sortie. J’ai ouvert, pour la première fois, Harry Potter, l’année de mes 6 ans. Il faut savoir que j’ai commencé, très tôt, à passer mon temps libre le nez dans mes bouquins. J’ai donc toujours baigné dans le monde magique d’Harry Potter.

Par la suite, chaque tome a été adapté en film que j’ai, également, adoré mais, il s’agit d’une autre histoire. Il est évident, que je suis beaucoup plus attachée aux livres. En même temps, il est plutôt rare que je préfère l’adaptation cinématographique à l’ouvrage, en lui-même.

Après vous avoir présenté mes 5 films « anti-déprime », j’ai décidé de partager, avec vous, mes trois Harry Potter favoris.

⚡️ Harry Potter et la Coupe de Feu

Durant les vacances d’été, Harry a la chance de pouvoir assister, grâce à la famille Weasley et tout comme de nombreux sorciers, à la coupe de monde de Quidditch. Peu de temps avant cet événement, Harry avait fait un rêve très étrange au cours duquel il a pu observer Voldemort, tuer un vieil homme. Ce vieillard avait alors surpris, Voldemort, en pleine conversation au sujet d’Harry, lui-même. Lors de la coupe du monde de Quidditch, les Mangemorts parviennent à faire apparaître, dans le ciel, la marque des Ténèbres, annonçant le retour du terrible mage noir, et provoquant un véritable mouvement de panique, chez les supporters. De retour à Poudlard, Harry, Ron, Hermione et les autres voient l’école de sorcellerie accueillir un incroyable événement : le Tournoi des Trois Sorciers. Ce dernier oppose les écoles de Poudlard, Durmstrang et Beauxbâtons. Seulement trois sorciers seront choisi parmi les nombreux candidats et, bien entendu, un âge légal est mis en place. En effet, ils risquent, durant les épreuves, d’être exposés à des dangers certains. Pour présenter sa candidature, il suffit d’écrire son nom sur un papier et de le lancer dans la Coupe de Feu qui fera, par la suite, un choix définitif. Seulement, lors de la cérémonie, un quatrième candidat est sélectionné. Ce n’est autre qu’Harry Potter. Ce dernier affirme n’avoir, en aucun cas, mis son nom dans la coupe. De plus, il n’a pas l’âge légal requis. Désormais, il va devoir réaliser les épreuves du Tournoi des Trois Sorciers et ce n’est pas une mince affaire. Qui a bien pu mettre son nom dans la Coupe de Feu ? Qui a voulu mettre Harry en danger ? Voldemort est-il vraiment de retour ? Seule la lecture de ce tome vous le dira.

⚡️ Harry Potter à l’école des sorciers

Il s’agit du premier tome de la saga mais pas des moindres. Harry va y découvrir d’où il vient et ce qu’il est réellement, c’est-à-dire un sorcier. Nous mettons réellement les pieds dans l’univers incroyable, à la fois accessible aux enfants et aux adultes, qu’a créé, de toutes pièces, J.K. Rowling. C’est le commencement d’une aventure incroyable. Harry va découvrir le monde de la magie et ses facéties mais aussi la merveilleuse école de sorcellerie Poudlard. Lui qui pensait finir sa scolarité maltraité par son cousin Dudley et mal-aimé par son oncle Vernon et sa tante Pétunia, un avenir fantastique lui tend les bras. De plus, il s’avère qu’Harry est une véritable célébrité dans le monde des sorciers. Il a été le seul, à seulement un an, à survivre à Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Pronnoncer-Le-Nom, qui n’est autre que Voldemort. A l’époque, ce dernier faisait régner la terreur en imposant la magie noire dans l’ensemble du monde magique. Quantité de personnes ont souffert et ont été tuées durant cette période. Le jour où Voldemort a tué les parents de Harry, lorsqu’il a voulu, en dernier lieu, jeter un sort mortel au petit garçon, le sort s’est retourné contre lui, ne laissant à Harry qu’une fine cicatrice en forme d’éclair sur le front. Depuis, Voldemort s’est volatilisé. La plupart des sorciers voient en Harry celui qui les a sauvé de la noirceur et du mal. Dans ce premier tome, on découvre aussi la belle amitié entre Harry, Ron et Hermione mais aussi avec sa chouette Hedwige. Comment va se passer la première année d’Harry à Poudlard ? Quelles épreuves va-t-il devoir affronter ? Que va-t-il découvrir ? Bienvenue dans un univers de magie et de rêve !

⚡️ Harry Potter et les reliques de la mort

Je place ce septième et dernier tome de la saga, en troisième position. Certes, je pense avoir un peu plus apprécié l’histoire en elle-même de certains autres tomes mais, celui-ci est très important car il marque le dénouement de l’ensemble des aventures d’Harry Potter. Dans cet ouvrage, Harry, Ron et Hermione, toujours inséparables, partent à la conquête des « fragments » de Voldemort afin de les détruire un à un. Je ne vous en dis pas plus car chaque tome mérite d’être lu et je ne veux, en aucun cas, dévoiler à certains, qui n’auraient pas eu l’occasion de les lires, des événements primordiaux du récit. Harry est donc, ici, en lutte contre la magie noire mais également en lutte contre lui-même. Comment va se terminer l’histoire ? Qui triomphera ? C’est en lisant l’ensemble de ces ouvrages que vous le découvrirez.

J’ai donc fait un choix, très difficile pour moi, car tous les livres d’Harry Potter sont, à mes yeux, tous aussi géniaux les uns que les autres. Chaque tome permet au suivant d’exister. Si vous ne les avez pas déjà lu, profitez du confinement pour vous plonger dans ce merveilleux univers. Harry Potter est le grand classique d’une génération : à ne manquer sous aucun prétexte !

Pour ceux qui auraient déjà eu la chance de les lire, n’hésitez pas à recommencer encore et encore car ce n’est que du bonheur ! D’ailleurs, je vous laisse, je me replonge dans Harry Potter à l’école des sorciers.

C’est tout, pour le moment les chatons.

Merci pour votre amour et prenez soin de vous en cette période difficile !

À bientôt pour le prochain point lecture !

Lots of love.

INSIDE – Union : pourquoi avons-nous décidé de nous pacser ?

Il y a presque deux ans, mon chéri et moi-même avons commencé à parler de faire avancer et évoluer notre relation de couple.

Nous avons, petit à petit, examiné le pour et le contre, sans réellement mettre de mots sur notre réflexion et puis, finalement, sur un coup de tête, nous avons décidé de nous pacser.

Il est vrai que beaucoup de couples ne se pacsent seulement dans le but que les papiers administratifs coulent de source mais, dans notre cas, il s’agissait d’un PACS (Pacte Civil de Solidarité) d’amour.

Nous avons choisi de nous unir, de manière simple mais raffinée, afin de célébrer, à notre façon, notre amour.

Le mariage était également une option mais nous avons préféré opter pour le PACS car l’administratif de cette union, en lui même, est beaucoup plus simple.

En effet, il suffit de récupérer votre dossier de PACS à la mairie de l’agglomération dans laquelle vous résidez. Une fois le dossier duement rempli, vous n’avez plus qu’à prendre un rendez-vous, en mairie, avec le service concerné afin de procéder à la vérification du dossier. Nous pensions que, lors de ce rendez-vous, nous allions signer un papier afin de, réellement, officialiser la chose mais cela n’a absolument pas été le cas.

Nous avons, seulement, vérifié que nos informations étaient exactes et que l’ensemble des documents, joints au dossier, étaient les bons.

D’ailleurs, nous nous étions apprêtés pour ce rendez-vous car le moment était très important pour nous mais, la dame qui s’est occupée de nous a été très surprise de notre tenue. Elle nous a confié que, même pour un mariage, il arrivait que certains viennent en jogging.

Pour fêter cette « signature », nous avions décidé de manger chez Maison Nani avec mes parents et quelques amis intimes. Je me souviens de ce jeudi 12 avril 2018, comme si c’était hier.

À l’époque, mon chéri connaissait le patron de chez Maison Nani et nous avons été accueillis, comme des rois, pour un merveilleux déjeuner.

Suite à cela, nous avons célébré notre PACS durant deux week-ends.

Au cours du premier week-end, nous avons réunis notre famille et nos amis proches pour une très belle soirée au restaurant numéro 75, en plein cœur d’Avignon.

À ce moment-là, notre amie Victoria vivait encore en France. Comme elle avait travaillé dans cet établissement pendant un moment, elle connaissait très bien le chef de l’époque, Robert Brunel. Depuis, le restaurant a été repris mais, rassurez-vous, les plats sont toujours aussi délicieux !

De ce fait, le chef Brunel nous a fait un incroyable buffet. Malheureusement, nous n’avions pas les moyens d’inviter tout le monde donc chaque personne présente a payé sa part.

Je crois que c’était l’une des plus belles soirées de ma vie.

Nous avions tout organisé à l’avance. J’avais choisi une magnifique robe dans la collection mariage, de la marque Sessun, que je suis allée cherchée, lors d’une escapade à Marseille, avec ma belle-sœur, Eloïse.

Mon chéri avait choisi un très beau costume, chez Zara, avec Victoria et ma meilleure amie, Morgane.

Lors d’une soirée avec mes copines, nous avions fait des essais coiffure et make-up. Bien entendu, je suis passée par le salon, NB coiffure de ma coiffeuse adorée, Nadège, sans oublier la case manucure.

Mon chéri et moi avons, également, choisi une alliance chacun. Nous la portons aujourd’hui, en permanence, à notre annulaire gauche, en signe de notre amour et de notre engagement.

J’avais choisi une bague Swarovski mais méfiez-vous, malgré ce qu’ils peuvent vous faire croire, leurs bijoux ne sont pas en argent, ce n’est que de la fantaisie. Au bout de quelques mois à peine, ma bague a commencé à s’abîmer de plus en plus alors que j’en prenais vraiment soin. En effet, je l’enlevais pour travailler ou quand je me lavais les mains. J’ai donc pris la decision de la changer. J’ai également opté pour un solitaire mais en or blanc. Nos alliances viennent donc toutes deux de la très belle bijouterie, Tellement Or, en Avignon.

Au cours du deuxième week-end, nous avions organisé une soirée avec tous nos copains et une partie de ma famille, au bar Lalogène, sur la place Pie d’Avignon.

J’ai légèrement moins aimé ce moment car il y avait beaucoup de monde. Je n’ai donc pas pu profiter de chacun comme il se devait. Néanmoins, j’ai été plus ravie de voir toutes les personnes que nous aimons et apprécions, réunis pour nous voir.

Finalement, nous avons fait une sorte de magnifique PACS-mariage, un « pacsifiage » comme dit souvent mon chéri.

Aujourd’hui, à l’aube de nos deux ans de PACS, malgré les différentes épreuves de la vie, nous sommes toujours très heureux et plus amoureux que jamais, comme le prouvent nos petites escapades.

C’est tout, pour le moment les chatons.

À bientôt pour un nouveau projet !

Lots of love.

NB : Je tiens, encore une fois, à remercier toutes les personnes présentes pour ce merveilleux événement. Je remercie tout particulièrement mon oncle Jacky et ma tante Isabelle qui ont pris la plupart de ces magnifiques photos.

INSIDE – Stress et anxiété : mes astuces pour les combattre

Cette année a représenté une période de stress relativement intense pour moi. J’ai vécu une année compliquée et extrêmement fatigante. En effet, je travaille à temps plein dans une pâtisserie en ville, je fais des baby-sittings au minimum quatre heures par semaine et j’ai validé mon diplôme de journalisme/écrivain public, par correspondance. Mon parcours avec le CNED fera, d’ailleurs, l’objet d’un prochain article.

De plus, j’ai connu certains problèmes familiaux importants qui n’ont absolument pas arrangé mon anxiété. Heureusement, nous avons affronté ces épreuves ensemble, en famille. Lorsque j’emploie les termes « en famille », j’inclus, bien évidemment, mon chéri, qui représente ma famille, qui m’a été d’un soutien infaillible et qui m’a énormément aidé durant ces moments difficiles. Je n’oublie pas, non plus, l’aide précieuse que m’ont apportée mes amis.

Pour toutes ces raison, j’ai commencé à être de plus en plus stressée. Afin d’éviter que ce stress ne prenne trop de place dans ma vie quotidenne, j’ai énormément travaillé sur moi. Je tiens donc à partager, avec vous, certaines de mes astuces car, dans ce genre de moment, tout conseil est bon à prendre.

  • La prise de conscience

Dans un premier temps, il est très important de prendre conscience qu’être anxieux et stressé n’est pas forcément anodin. Sans que l’on ne s’en rende vraiment compte, un léger stress peut, très vite, prendre beaucoup d’ampleur et tenir une grande place dans le quotidien de chacun. L’objectif est, donc, de l’empêcher de gagner du terrain en mettant toutes les chances de son côté pour le combattre.

  • Les huiles essentielles

En cas de stress, les huiles essentielles deviennent des sortes de meilleures amies. Elles existent en très grand nombre et leurs vertus se multiplient. Certaines huiles sont apaisantes mais c’est à vous de choisir celle qui vous conviendra le mieux.

Le plus efficace est d’en déposer quelques gouttes sur un mouchoir en tissu que l’on peut mettre, dans la poche la journée, ou sous l’oreiller, la nuit, afin de pouvoir le respirer en cas de stress important.

De mon côté, je n’ai pas cherché bien longtemps : j’ai choisi l’huile essentielle de lavande car j’adore cette odeur et je la trouve très efficace pour m’apaiser. Elle me convient donc parfaitement.

  • La respiration abdominale

Elle est l’un des outils les plus utiles en cas d’anxiété ou de stress. Praticable dans n’importe quelle situation, elle permet de réduire le stress de manière considérable. Bien entendu, il faut s’entraîner régulièrement pour bien la maîtriser.

C’est très simple : le secret est de respirer, grâce à la contraction des abdominaux, uniquement par le ventre. Lors de l’inspiration, le ventre se gonfle tandis qu’il s’abaisse lors de l’expiration. Afin de vérifier que c’est uniquement le ventre qui travaille et non pas la poitrine, comme au cours d’une respiration régulière normale, il suffit de poser la main droite sur le ventre et la gauche sur la poitrine.

  • La relaxation mentale

Elle permet de s’évader à n’importe quel moment de la journée. Il suffit, les yeux fermés, de s’imaginer dans l’endroit où l’on se sent le mieux, en développant l’ouïe, l’odorat, le toucher et, surtout, en faisant travailler son imagination.

  • La méditation

La médiation est un outil plutôt important pour diminuer le stress. Néanmoins, lorsque l’on ne la maîtrise pas réellement, il est difficile d’en tirer des bénéfices.

Certaines applications mobiles, telles que Le Petit Bambou, permettent d’accéder aux prémices de la médiation. Il est possible de la découvrir au cours de huit séances de médiation guidée gratuites. C’est ce qu’il y a de mieux pour l’aborder. Il est également possible de réaliser une médiation libre pendant 3 ou 5 minutes, gratuitement mais il faut, tout de même, dans ces cas là, avoir une certaine expérience de la chose pour parvenir à des résultats. Par la suite, un pass semestriel, à 41,99€ pour 6 mois, permet d’accéder à des programmes plus ciblés.

La méditation libère l’esprit qui peut, alors, retrouver une forme de paix.

  • Les lectures utiles

De nombreux ouvrages permettent de se réconcilier, avant tout, avec soi-même, mais aussi avec son anxiété et son stress. Entre autres, l’œuvre de Christophe André, Imparfaits, libres et heureux, est à consulter, quoi qu’il se passe.

  • Privilégier les pensées alternatives

Une situation de stress est, très souvent, provoquée par un événement marquant qui fait, généralement, monter l’anxiété en flèche. Automatiquement, le cerveau est envahi par de nombreuses pensées négatives. L’objectif est donc de les réduire au maximum, en privilégiant les pensées alternatives qui sont, plus positives. Une fois ce mode de fonctionnement acquis, le stress laisse place aux pensées alternatives et s’efface peu à peu.

  • Consulter des professionnels

Parfois, le stress est tellement envahissant qu’il est impossible à gérer de son propre chef. À ce moment-là, il ne faut surtout pas hésiter à demander de l’aide à un professionnel. Il est, parfois, compliqué de trouver la bonne personne, celle avec qui le courant passe et avec qui une certaine confiance s’instaure.

  • Ne pas culpabiliser

Il est extrêmement important de ne pas culpabiliser d’être soi-même. En réalité, il est extrêmement important de ne culpabiliser de rien. Évidemment, cela est beaucoup plus facile à dire qu’à faire mais il est nécessaire d’au moins essayer car la culpabilité bloque une possible évolution positive. Elle déclenche même beaucoup d’ondes négatives et provoque un grand stress.

  • Profiter de vos proches, de l’instant présent et des petits bonheurs de la vie

Pour évacuer le stress, il n’y a rien de plus important que le soutien de vos proches. Il est aussi primordial de se garder du temps pour prendre soin de soi et profiter de la vie, comme nous avons pu le faire lors de notre séjour à Bruxelles, par exemple.

Attention, ces conseils ne permettent pas de faire disparaître le stress en un clin d’œil. Il est impératif de les appliquer en travaillant longuement sur soi et, surtout, sans lâcher l’affaire. Apprendre à vivre avec l’anxiété est un travail de longue haleine alors, si vous êtes dans ce cas précis, ne baissez pas les bras car tous ces soucis vous sembleront minimes dans quelques années, croyez-moi !

C’est tout, pour le moment les chatons.

À bientôt pour quelques conseils féminins !

Lots of love.

INSIDE – Mes bonnes résolutions 2020

Hello mes petits chatons 💜

Nous y sommes enfin : le mois de janvier est le temps des bonnes résolutions. A ce moment-là de l’année, nous sommes toujours motivés pour remplir avec succès nos objectifs. Au commencement de cette année 2020 donc, je vais donc partager avec vous les miens et j’attends avec impatience que vous m’en disiez un peu plus sur les vôtres.

« Le bonheur est bien un présent divin. » Aristote

✨ Faire encore et toujours plus de projets avec mon chéri

Mon chéri et moi-même sommes ensemble depuis 5 ans et notre amour est toujours plus fort. Après un PACS et de nombreuses aventures, je souhaite que nos projets personnels tout comme nos projets professionnels se réalisent.

« Le véritable amour ne connaît ni le soupçon ni la méfiance. » George Sand

✨ Continuer mon projet et me stabiliser professionnellement

Dans un premier temps, je veux continuer à développer ce blog pour en faire quelque chose de vraiment bien. Mais, ce que je souhaite par-dessus tout, c’est trouver du travail dans ma branche, c’est-à-dire dans le milieu de l’écriture. L’objectif premier étant d’être vraiment épanouie professionnellement parlant, même si je me sens à l’heure actuelle plutôt bien dans mon travail.

« Le travail pense, la paresse songe. » Jules Renard

✨ Faire encore plus d’économies pour nos voyages et nos projets en amoureux

Nous mettons déjà un peu d’argent de côté tous les mois mais j’aimerais en mettre encore plus afin que nous puissions réaliser de nouveaux projets.

« Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage. » Joachim Du Bellay

✨ Prendre plus de temps pour moi

L’année 2019 a été extrêmement chargée, il est donc très important que je parvienne à prendre plus de temps pour moi. Malgré mon emploi du temps très chargé, j’ai aussi besoin de me retrouver, de me reposer et de me détendre. J’aimerais m’aménager plus de journées rien que pour moi.

« J’accepte la grande aventure d’être moi. » Simone de Beauvoir

✨ Ne plus me sentir coupable de rien

Je me sens très souvent coupable pour tout et rien mais je pense qu’il s’agit d’un autre débat. J’ai donc décidé de me débarrasser de cette culpabilité afin de me sentir le mieux possible.

« L’apaisement réside en chacun de nous. » Dalaï Lama

✨ Être moins stressée

Au cours de cette année, j’ai connu quelques épisodes de grand stress. Je vous ferai d’ailleurs un article à ce sujet très bientôt. Aujourd’hui, j’ai en partie réussi à me débarrasser de ces mauvaises ondes et je suis très fière du travail accompli. Je souhaite donc à tout prix continuer sur cette voie.

« Si vous pouvez le rêver, vous pouvez le faire. » Walt Disney

✨ Reprendre la natation

Depuis quelques années, j’ai complètement arrêté de pratiquer la natation alors que je nageais à haut niveau. Certes, je fais de l’aquagym avec ma Maman une fois par semaine mais j’aimerais retrouver le plaisir des entraînements.

« Ecrire, faire du sport, tout le monde a son moyen pour relâcher ce qu’il a à l’intérieur. » Franck Thilliez

✨ Continuer à progresser en cuisine

Désormais, j’adore cuisiner et j’espère ne jamais cesser de progresser. Il serait dommage de s’arrêter en si bon chemin n’est-ce pas ?

« Il n’y a pas de bonne cuisine si au départ elle n’est pas faite par amitié ou pour celui ou celle à qui elle est destinée. » Paul Bocuse

✨ Continuer à ne plus grignoter

Depuis quelques mois, j’ai décidé d’arrêter de grignoter tout et n’importe quoi et à n’importe quelle heure de la journée. Aurevoir chips à la crevette à l’heure du goûter et bonjour repas à heures fixes. Cette décision n’a en aucun cas été prise dans le but de perdre du poids mais plus dans celui de retrouver un rythme de vie plus sain.

« La santé par l’alimentation, c’est l’enjeu des années à venir. » Joël Robuchon

✨ Sortir plus souvent d’Avignon

Nous vivons et travaillons en plein centre ville d’Avignon. De plus, nous n’avons pas de voiture. De ce fait, nous ne voyons pas beaucoup la campagne et je dois avouer que j’aimerais retrouver la nature plus souvent.

« La nature agit, l’homme fait. » Emmanuel Kant

C’est tout, pour le moment mes petits chatons.

J’espère de tout mon coeur que cette nouvelle année sera celle de toutes les réussites.

Continuez de prendre soin de vous et de ne voir que le positif car c’est seulement de cette manière qu’il est possible d’avancer dans la vie.

Merci pour votre soutien infaillible.

A bientôt pour de nouvelles aventures !

Lots of love.