INSIDE – La pression du quart de siècle

Comme vous le savez très certainement, notamment pour ceux d’entre-vous qui me connaissent déjà ou qui me suivent sur Instagram (@gobertelsa), mon anniversaire approche à grands pas. Et oui, dès demain, je passe le cap du quart de siècle : je vais avoir 25 ans. J’ai forcément l’impression de prendre un petit coup de vieux car j’approche désormais plus de la trentaine que de la vingtaine. Pourtant, je suis complètement consciente que j’ai la vie devant moi, que nous avons la vie devant nous car comme vous le savez depuis mon article sur notre PACS, ma vie est bien entendu liée à celle de mon chéri.

Finalement, je trouve que j’appréhende ce quart de siècle avec beaucoup de sérénité. Malheureusement, en raison de la situation sanitaire actuelle et du reconfinement, je n’ai pas l’occasion de fêter mon anniversaire comme j’aurais réellement aimé le faire. Sans faire les choses en grandes pompes, j’avais fait quelques projets et je comptais faire quelque chose de différent cette année afin de justement célébrer ce quart de siècle comme il se doit. Cependant, je pense qu’il est très important de positiver et je ne me suis en aucun cas laissée abattre.

« Vous connaissez le proverbe ? Il n’y a pas de bonne fête sans lendemain. » Honoré de Balzac

De ce fait, je compte bien fêter cette année supplémentaire avec l’amour de ma vie, ma Maman mais aussi deux ou trois amis très proches, tout en respectant les mesures barrières bien évidemment. Comme vous l’avez très certainement compris depuis mon article sur le stress et l’anxiété, je suis quelque peu hypocondriaque (et oui j’en accumule des défauts hein) même si je progresse chaque jour et j’en suis très fière. Je ne suis donc pas le genre de personnes à prendre des risques inconsidérés. D’autant plus que mon Papa est placé en EHPAD depuis presque une année, il fait donc partie des personnes à risques. Malgré le fait que les visites soient annulées en ce moment pour cause de présence du virus dans l’établissement, il est hors de question de faire n’importe quoi et de lâcher la bride.

A mes yeux, un quart de siècle représente toujours un passage important dans une vie. Je trouve que nous vivons dans une société quelque peu superficielle, axée sur l’apparence où les jugements sont nombreux. Je pense que les âges charnières tels que 20, 25, 30 ou 40 ans entraînent toujours un nombre incalculable de jugements de la part des autres, sur notre vie de manière générale. Selon moi, ces jugements permanents créent une véritable pression sociale.

« Réserver son jugement implique un espoir infini. » Francis Scott Fitzgerald

🎊 « Ah bon ? Tu n’es pas encore mariée ? »

J’ai du entendre cette phrase une bonne centaine de fois. Certes, avec mon chéri nous ne sommes pas mariés mais pacsés. Cependant, nous avons organisé notre PACS à la manière d’un mariage et, à nos yeux, il s’agit d’une véritable union au même titre qu’un mariage. La plupart des gens n’arrivent pas comprendre cela et ne considèrent pas que nous sommes vraiment mariés. De mon côté, je ne suis absolument pas fermée à un possible mariage dans les années à venir mais à ce moment précis de notre vie, le PACS était l’union qui nous correspondait le mieux.

De mon côté, je trouve que j’ai beaucoup de chance : je suis avec mon chéri depuis 6 ans et nous avons pour objectif de construire notre avenir ensemble mais, tout le monde n’a pas autant de chance que moi. Nombreuses de mes copines sont célibataires par choix ou non et je sais qu’elles subissent souvent une sorte de pression de la part des autres.

Je n’ose même pas évoquer les nombreuses références aux Catherinettes, ces jeunes femmes de 25 ans ou plus qui sont encore célibataires. Cependant, la plupart des gens ont tendance à juger sans avoir les tenants et les aboutissants de l’histoire.

« Quelque grief qu’on ait contre le mariage, on ne saurait lui refuser d’être une expérience. » Oscar Wilde

🎊 « Comment ça ? Tu n’as pas d’enfants ? »

D’après moi, les réflexions à propos de la volonté d’avoir des enfants sont les pires et je sais que je ne suis pas la première à y faire allusion. Dans notre société, avoir des enfants ressemble à une nécessité. Rares sont les personnes qui ne souhaitent pas en avoir et pourtant, certaines de mes amies très proches sont dans ce cas. En parallèle, de nombreuses personnes désirent un enfant de tout leur coeur et se retrouvent face à de terribles difficultés pour le concevoir. La vie est parfois très injuste.

Cependant, je trouve ce jugement permanent exécrable. Les choix que nous faisons, peu importe le sujet, ne regardent que nous. Nous ne sommes plus au Moyen-Âge lorsque les femmes n’étaient utilisées seulement que pour procréer et perpétrer la descendance. Nous avons absolument le droit d’avoir un enfant ou non, à l’âge que nous le souhaitons et cela ne regarde strictement personne.

La plupart des gens qui émettent un jugement ne connaissent pas notre vie privée. Il est tout à fait possible que je désire avoir un enfant mais que je n’y arrive pas ou que je ne souhaite pas en avoir pour une raison très personnelle et chère à mon coeur. En ce qui me concerne, je ne suis face à aucune de ces situations. Nous voulons vraiment avoir un enfant mais nous attendons le bon moment. Comme vous le savez depuis mon article sur mes études par correspondance, je me cherche encore professionnellement et notre appartement n’est absolument pas adapté pour accueillir un bébé. Néanmoins, cela fait partie de nos projets futurs.

Je tiens tout de même à souligner que ce type de réflexion peut être particulièrement blessante : à bon entendeur !

« Un enfant a besoin d’être aimé, grondé, encouragé, aiguillonné, mais avant tout compris.’ Henri-Frédéric Amiel

🎊 « Comment peux-tu ne pas encore être propriétaire ? »

Pour la plupart des gens, être propriétaire est une fin en soi, l’objectif de toute une vie. Ce n’est pas vraiment mon cas même si j’espère avoir l’occasion, un jour, d’offrir à ma famille un véritable chez-nous. Il m’arrive parfois de rêver d’une belle maison avec un jardin mais ce n’est pas mon objectif de vie principal.

La quart de siècle approchant, nombreuses sont les personnes à poser des questions à propos d’un futur achat immobilier. Encore une fois, je le répète : nos choix ne regardent que nous et personne d’autre. A mes yeux, à 25 ans, il est tout à fait normal de ne pas encore être propriétaire et de ne pas avoir de projets d’achat immédiats. Chaque décision que nous prenons est prise ou a été prise pour une certaine raison qui nous est propre et les jugements ne sont pas les bienvenus.

« Là où est le coeur, là est le foyer. » Proverbe latin

🎊 « Quelles sont réellement tes perpectives d’avenir ? »

Selon moi, cette réflexion est pernicieuse, presque vicieuse. Les personnes qui se permettent ce genre de discours émettent un jugement négatif global sur notre personne mais aussi sur nos choix, à tous les niveaux.

Lorsque nous nous trouvons à l’aube du quart de siècle, notre avenir est encore en construction. Nous bâtissons en quelques sortes, les fondations de notre futur. Parfois, nous prenons des chemins différents, nous ne faisons pas les choses de la même façon que les autres. Les chemins pour parvenir à nos objectifs peuvent être alambiqués. En quoi est-ce un problème ? L’important est d’atteindre nos objectifs, peu importe la manière dont nous y arrivons, tant que nous restons dans la légalité et le respect moral bien évidemment.

Chacun bâtit son avenir comme il l’entend, un avenir qui lui est propre et qui lui correspond. Personne n’a le droit d’émettre un jugement à ce sujet. Dans le cas où une personne choisit d’être serveuse plutôt qu’avocate, tant mieux pour elle. L’important est d’être heureux et personne ne dispose du droit de juger le bonheur des autres.

« Un avenir, cela se façonne, un avenir cela se veut. » Raymond Barre

🎊 « A ton âge, j’étais déjà comme ci ou comme ça… »

En général, ces petites piques viennent de personnes plus âgées qui ne vivent pas avec leur temps. Elles ont beaucoup de mal à entendre que les mœurs ont évolué et que la société a changé. Il est évident que nous ne vivons pas de la même manière qu’il y a 30 ans. Il est donc presque impossible que nos choix concordent. Certes, le schéma de vie est « toujours le même » mais les différences sont criantes et il faut l’accepter.

De plus, chaque personne est différente et chacun vit sa vie comme il l’entend. Le plus important est d’être heureux et positif et de ne pas se laisser envahir pas des jugements néfastes. Les personnes qui portent un mauvais jugement n’ont pas leur place dans votre vie. Ne vous encombrez surtout pas de personnes inutiles qui vous apportent plus de mal que de bien !

« Le bonheur, c’est un choix. » David Sandes

C’est tout le moment les petits chatons.

Merci pour votre soutien de plus en plus important. Continuez de prendre soin de vous et d’être positifs !

A très vite pour le récit de mes 25 ans !

Lots of love.

Publié par

Elsa Gobert

Blogueuse éclectique à temps partiel.

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