Elsa and You

MY AVIGNON : happiness in town

đź’› Tout ce qui rend heureux Ă  Avignon đź’›

Le rendez-vous trimestriel Ă  ne pas manquer !

Un lieu, un concept… 3 mots… 3 mots que chaque personne rencontrée a choisi avec soin et qui vous donneront certainement envie de découvrir ces endroits incontournables de la ville d’Avignon.

đź‘› MODE

Partons donc à la découverte du concept store avignonnais Beaucoup Store avec Aurélie !

Adresse : 7 Rue Rouge Ă  Avignon.

 AMOUR :  « Amour de la mode, Amour des gens et Amour de notre métier. »

PARTAGE : « Il est extrêmement important pour nous de partager notre univers, notre vision du commerce mais aussi de la mode. Le but premier de l’aventure Beaucoup Store étant de partager un bon moment et de vivre une belle expérience tous ensemble. »

PERSÉVÉRANCE : « Nous ne cessons de persévérer car ce projet représente beaucoup, beaucoup de travail. Il est donc primordial de ne rien lâcher. Nous nous fixons aussi sans cesse de nouveaux objectifs. Nous sommes d’ailleurs en permanence à l’affût de l’actualité pour être à la pointe des dernières tendances. »

Aurélie, fondatrice de Beaucoup Store.

Comme je l’ai déjà dit à de nombreuses reprises, notamment dans mon unboxing des soldes d’hiver, Beaucoup Store est un de mes, si ce n’est mon magasin préféré de la ville d’Avignon. L’équipe est adorable et très accueillante et je dois avouer qu’il m’est impossible d’en ressortir les mains vides. Je peux vous assurer que vous y dénicherez toujours de véritables petites pépites, à la pointe de la mode. Ne passez pas votre chemin : arrêtez-vous chez Beaucoup Store !

💄 BEAUTÉ ET BIEN-ÊTRE

Partons donc à la découverte de l’esthéticienne Marie Grangier !

Adresse : prestations Ă  domicile Ă  Avignon et dans ses alentours.

ESTHÉTISME : Dans notre société actuelle, le physique reste malheureusement très important. Il est donc primordial de se sentir bien dans peau et cela passe forcément par une esthétique agréable : nous avons ce besoin d’apprécier le reflet que nous renvoie le miroir tous les jours. J’aide donc les gens à se sentir mieux avec leur apparence et par conséquent, mieux dans leur peau.

SUBLIMATION : Sublimer une personne en sublimant son regard et son visage. Pour cela, les techniques sont nombreuses. J’utilise énormément le microblading, une micro-pigmentation manuelle des sourcils qui utilise la technique du poil à poil. Je suis également spécialisée dans les extensions de cils ainsi que dans le rehaussement de cils. Le microneedling représente aussi une part importante de mon travail. Cette technique permet de traiter la peau en profondeur grâce à un appareil muni de petites aiguilles, permettant ainsi de faire pénétrer des principes actifs purs dans la peau.

PROFESSIONNALISME : Les techniques que j’utilise sont très rigoureuses et doivent être réalisés avec précision. Je suis donc obligée de faire preuve de professionnalise afin de satisfaire au mieux la grande majorité de mes client(e)s.

Marie Grangier, technicienne spécialisée dans les sourcils.

Comme je l’ai déjà évoqué dans mon article à propos de ma première expérience microblading, Marie Grangier est d’un professionnalisme incomparable. Très agréable et à l’écoute de nos souhaits, elle m’a permis de me sentir un petit peu plus jolie. Désormais, mes sourcils sont magnifiques et il m’est impossible de le nier : mon regard et mon visage s’en portent beaucoup mieux. Marie sait parfaitement ce qu’elle fait et je peux vous assurer que vous pouvez lui confier vos sourcils les yeux fermés !

đź“š CULTURE

Partons donc à la découverte de la librairie La Mémoire du Monde avec Marlies !

Adresse : 36 Rue Carnot Ă  Avignon.

HUMAINE : « C’est l’essentiel pour nous. La Mémoire du Monde est petite, imparfaite, passionnée, empathique, à l’écoute de ses lecteurs qui passent la porte pour leur conseiller les pages qu’ils sont venus chercher. »

CURIEUSE : « La Mémoire du Monde est une librairie généraliste, de fond et de diversité. Il n’y pas vraiment de grosses piles d’ouvrages mais plusieurs petites perles connues ou encores inconnus. Venez curieux et offrez-vous de belles découvertes en littérature, science humaine, histoire théâtre, poésie et bien d’autres encores… »

CHALEUREUSE : « Nous sommes une entreprise familiale qui garde le sourire, qui aime ses livres et ses clients. Nous sommes d’ailleurs toujours prêts à les accueillir pour leur offrir de belles rencontres livresques. »

Marlies, libraire Ă  la libraire La MĂ©moire du Monde.

Comme vous le savez déjà, notamment depuis mon article spécial menus littéraires, je suis une grande passionnée de lecture et donc une adepte des librairies. Pourtant, La Mémoire du Monde est loin d’être ma librairie préférée en Avignon. Néanmoins, les librairies indépendantes ont beaucoup souffert de l’apparition du numérique mais aussi des grandes firmes et la crise sanitaire actuelle ne les aide pas à remonter la pente. Si vous avez besoin d’un livre, pensez à vous rendre dans la librairie la plus proche de chez vous plutôt que de le commander sur une grande plateforme…

🎨 ART

Partons donc à la découverte de l’atelier d’artistes Le Kalpuli avec Léa Barrier et Oscar Lugo !

Adresse : 13 Rue Figuière à Avignon.

Le Kalpuli est un lieu sacré où les personnes se réunissent pour partager des connaissances liées à la mémoire collective, au travers de différentes expressions artistiques et spirituelles. 

 « Nous avons choisi ce nom parce qu’Oscar (alias Oscar Lugo, l’un des fondateurs du Kalpuli) a étudié dans un kalpuli lorsqu’il était plus jeune. Nous avons donc voulu ramener un peu du Mexique en France, tout en mêlant nos deux univers. En effet, Oscar arrive de toute cette culture aztèque, ancestrale avec les énergies, les temples, la danse, la peinture, etc… De mon côté, je me rattache au corps et à son identité : je suis passée de la photographie de celui-ci au tatouage. Le tarot, la géométrie sacrée et l’approche du symbole sont mes premières sources d’inspiration. Nous retrouvons ces inspirations cosmiques dans le tatouage et dans mes créations. Certes, nos univers sont différents mais nos arts s’entremêlent. Oscar travaille énormément la couleur alors que je ne fais que du noir et blanc mais nous avons cette même attirance pour tout ce qui relève du cosmos, du rêve, du côté divin plus simplement.

Le choix du lieu est un gros coup de coeur . Nous sommes au numéro 13 de la Rue Figuière et c’est notre chiffre porte-bonheur avec Oscar. C’était donc une évidence. Il se prêtait aussi très bien à l’espace dont nous avions besoin : un coin tattoo ainsi qu’un coin atelier qui était très important pour nous… Il fallait que nous puissions travailler nos arts dans différents espaces. L’objectif étant de pouvoir exposer notre travail mais aussi de pouvoir promouvoir le travail d’autres artistes.

D’ailleurs, depuis le 9 mars et jusqu’au 10 avril, nous accueillons l’œuvre de Jérôme Bergami, un écrivain et poète qui s’est lancé dans un véritable périple en compagnie de sa femme. Ils ont créé un projet s’appellant « La Terre en marche ». Ils partent à pieds dans des continents différents et font tout un rituel autour de l’échange de la terre. Ils se rendent donc auprès des locaux et vont ainsi au coeur des pays et des cultures. Durant ses voyages, Jérôme Bergami a fait des photographies qui sont une véritable mise en abîme entre le corps et l’esprit. Il a nommé cette série Refuges. »

ATELIER D’ARTISTES : « Oscar et moi travaillons plusieurs médiums : linogravure, photographie, peinture et illustrations. Nous nous sommes également lancés dans la sérigraphie d’art et sur vêtements. Nous essayons de toucher à tout pour nous diversifier et expérimenter au mieux notre atelier. Nous sommes ouverts aux nouvelles rencontres artistiques car c’est ce qui représente l’esprit du Kalpuli. J’ai également illustré deux tarots : un tarot à jouer et un tarot divinatoire. »

STUDIO TATTOO : « Après la création de ce tarot divinatoire, j’ai voulu pouvoir l’adapter au tatouage pour en tirer sa richesse symbolique. J’ai travaillé sur chacun des arcanes du tarot et je les ai adapté en géométrie. Chaque géométrie a une vibration particulière qui est reliée à un arcane. Placées sur le corps, ces géométries créent un talisman unique pour la personne. Finalement, il s’agit d’un rituel psychomagique. A partir du moment où l’on travaille sur soi associent nos symboles aux arcanes du tarot, notre personne parvient à une réunification. Nous en comprenons ainsi la symbolique qui va vibrer en nous et nous apporter des réponses à des questionnements intérieurs. On parle de magnétisme énergétique : en réalité, c’est un accompagnement, un outil pour la personne qui lui permet de mieux se comprendre. En matière de tatouage, je me fais connaître sous le pseudonyme de Baybay Blondy. Je fais exclusivement des pièces sur mesure. Je travaille énormément sur le dotwork et la géométrie ornementale. Pour en arriver là, j’ai commencé par faire 5 années d’étude aux Beaux Arts d’Avignon. Par la suite, je suis partie à Londres où j’ai rencontré un tatoueur qui bossait justement le dotwork et qui m’a initié à cette pratique. Je suis finalement rentrée en France où j’ai fait ma formation hygiène puis j’ai commencé à travailler dans des shops sur Avignon, avant d’ouvrir le mien. Régulièrement, j’ai aussi l’occasion d’être invité dans un shop sur Paris, La Bête Humaine. »

CONVIVIALITÉ : « Ma démarche est vraiment axée vers l’autre et le bien-être, au travers de l’art. De son côté, Oscar fait de l’art expérimental. Il part de ville en ville avec son baluchon, expérimente l’art de la rue et touche un peu à tout. Il aime partir à la découverte de nouvelles expériences. Nos deux univers sont vraiment liés et forment une sorte de symbiose dans l’opposition. C’est ce qui nous permet aussi de nous rapprocher des gens et d’aller vers le public. Nous sommes toujours en train de bosser sur des choses dans l’atelier. De ce fait, nous sommes faciles d’accès dans notre travail et ouverts aux autres. »

Entretien avec LĂ©a Barrier, fondatrice du Kalpuli.

Le Kalpuli est un magnifique endroit où l’on se sent bien. Vous y découvrirez l’originalité qui peut découler d’une démarche artistique. Certes, les formes d’art que l’on trouve au Kalpuli sont diverses mais c’est justement cette diversité qui rend ce lieu si particulier à mes yeux. Chaque oeuvre exposée transmet des émotions et nous permet en un regard d’apprendre de nouvelles choses. Comme vous l’aurez très certainement compris, au Kalpuli, les arts se mêlent et s’entremêlent pour ne former qu’une seule et unique entité. Un petit tour dans cet endroit cosmique vous fera sûrement considérer les choses d’une manière différente !

🥬 CUISINE

Partons donc à la découverte du restaurant La Cuisine de Papa avec John !

Adresse : 7 Rue Racine, Ă  Avignon.

FAMILIAL : « De l’ambiance et une entente du personnel qui permet un accueil chaleureux du client, dans un décor de bistrot atypique et atemporel où vous passerez un très bon moment. »

TRADITIONNEL : « Pour la manière de cuisiner avec plaisir, goût et simplicité, pour le plus grand plaisir des amoureux de la gastronomie. »

ÉPICURIEN :  « L’endroit parfait pour les bons vivants : une carte des vins variée, un choix de spiritueux original et un menu évolutif au cours des saisons, de quoi se faire péter la sous-ventrière ! »

John, cuisinier de la Cuisine de Papa.

Comme vous l’avez très certainement compris depuis mon article à ce propos, nous sommes des habitués de La Cuisine de Papa. Si vous voulez vous régalez et manger de la très bonne cuisine française, n’hésitez plus une seule seconde : ce restaurant est fait pour vous ! En attendant la réouverture des établissements, La Cuisine de Papa vous propose des plats à emporter ou en livraison. Soutenons nos amis restaurateurs en cette période difficile : ils en ont grand besoin !

🌺 JARDINS ET PLANTES  

Partons donc à la découverte du fleuriste avignonnais À nos amours avec Thierry !

Adresse : 13 Rue des Trois Faucons Ă  Avignon.

ÉMOTION DES FLEURS : « Ma locomotive à moi c’est l’émotion. Ce magasin est une reconversion pour moi : j’ai été directeur d’un magasin de chaussures pendant 20 ans mais j’ai toujours eu des fleurs dans ma vie. Il m’a fallu certaines rencontres pour avoir ce déclic. Le premier choc que j’ai pu avoir avec les fleurs est arrivé à l’âge de 11 ans. A l’occasion de ma communion, ma grand-mère m’a offert un voyage en Pologne afin que nous puissions rendre visite à ma famille qui vit là-bas. Nous avons fait un grand circuit et nous avons visité de nombreux endroits complètement différents : j’ai donc vu des gens de tous les milieux sociaux possibles. Nous avions toujours un point de chute qui était la maison de ma grand-tante. A la fin de notre séjour, cette dernière a décidé d’organiser une fête pour nous dire aurevoir mais aussi parce que c’était mon anniversaire. En Pologne, on ne fête pas les anniversaire mais les Saints. C’était donc exceptionnel parce que j’arrivais de France et que c’était toute une expédition à l’époque… Toutes les personnes que nous avons pu croiser au cours du mois où nous étions en vacances là-bas sont venus me souhaiter un bon anniversaire. Au lieu d’avoir des cadeaux comme on peut s’y attendre, tous m’ont ramené des fleurs. Lorsqu’on est un garçon de 11 ans, c’est très étrange de recevoir des fleurs, on ne s’attend pas à ça mais cela m’a vraiment fait ressentir une vive émotion. Nous sommes repartis le lendemain et dans l’avion, j’avais emballé toutes les fleurs que j’avais pu embarquer dans un grand papier de soie. Ça a été mon premier contact, mon premier vrai déclic avec les fleurs. »

« Je suis originaire du Pas-de-Calais et dans ma famille, il y a toujours eu des fleurs. A mon sens, plus on remonte vers le Nord, plus les gens ont besoin de fleurs, peut-être parce qu’il y a moins de lumière, je ne sais pas… La relation avec les fleurs est différente entre le Sud et le Nord. Dans le Nord, lorsque nous sommes invités chez quelqu’un, la maîtresse de maison a systématiquement des fleurs. Pourtant, cette habitude semble petit à petit prendre ses marques dans le Sud de la France. Désormais, lorsque nous sommes invités, il nous arrive beaucoup plus souvent de penser à ramener un bouquet de fleurs. En effet, depuis le confinement, les choses sont différentes : les gens ont compris l’importance de se faire plaisir. Les fleurs, qu’il s’agisse d’un bouquet ou d’une petite plante, représentent vraiment une attention particulière. Toute une génération qui n’y avait pas forcément accès a découvert ce plaisir de s’offrir ou d’offrir des plantes, des fleurs et de la couleur tout simplement. Aujourd’hui, c’est presque devenu une nécessité : nous aimons nous offrir des fleurs pour embellir notre intérieur car nous sommes en permanence à la maison. La COVID a transformé beaucoup beaucoup de choses, notamment notre rapport aux fleurs. »

« Outre ce choc que j’ai eu lorsque j’avais 11 ans, il y a toujours eu des fleurs dans ma famille, dans ma maison et j’ai toujours été attiré par elles. Par exemple, quand je visite une ville, je vais toujours voir les fleuristes en premier lieu. Certains de mes amis m’ont conseillé de visiter la très belle boutique du grand fleuriste et meilleur ouvrier de France, Jean-Louis Amice. Effectivement, installée dans une ancienne écurie, sa boutique est sublissime. Il y organisait des ateliers pour les clients : j’ai commencé par en faire un et puis c’est devenu une habitude… Tout doucement, l’idée de me diriger vers les fleurs a germé en moi. Les moments passés dans la boutique de Jean-Louis Amice représentent le deuxième déclic de ma vie avec les fleurs. A ce moment-là, je commençais à en avoir marre de mon ancienne activité. Jean-Louis Amice m’a alors conseillé de me lancer et 10 ans plus tard, je suis toujours là… J’ai donc tout planté dans mon boulot et j’ai demandé à faire une formation de fleuriste. Ça a été un grand chambardement dans ma vie à la fois professionnelle et personnelle… »

« J’ai toujours aimé tout ce qui a attrait à l’Art. J’aime donc m’en imprégner et que cela se reflète dans mes bouquets. J’aime l’idée que ce soit mes bouquets, nos bouquets avec Lara qui est ma collaboratrice depuis longtemps. Nous construisons nos bouquets comme des tableaux. Quand quelqu’un nous demande de confectionner un bouquet qu’il souhaite offrir le soir-même, nous nous mettons dans la démarche de lui plaire. S’il a les yeux qui brillent, nous avons réussi la première étape de notre travail mais, si les yeux de la personne qui reçoit le bouquet brillent aussi, nous avons tout gagné : c’est magique. Mes bouquets représentent mon univers, je fais ça à l’instinct. Pourtant, je suis capable de recommencer un bouquet plus d’une dizaine de fois s’il le faut. Par exemple, lorsque nous réalisons un bouquet de la mariée, la pression est à son comble car il doit être photogénique : elle va être mitraillée de photos et il faut que tout soit parfait. C’est un peu comme si l’on voyait le parfum de la mariée sur sa peau : il y a quelque chose de fusionnel entre la tenue, les fleurs et la personne qui porte l’ensemble. »

LIEU : « Je voulais vraiment m’installer dans le centre-ville d’Avignon parce que c’est une ville que j’aime beaucoup : je me sens protégé dans les murs et je ressens quelque chose. Je trouve cette ville beaucoup trop mal-aimée alors qu’elle est absolument incroyable. C’est un gros village avec pleins d’endroits différente, un petit Paris. Je l’ai d’ailleurs toujours comparée à Paris car il y a pleins de petits quartiers qui sont proches et complètement différents à la fois. J’ai donc eu un véritable coup de coeur pour Avignon, c’est presque charnel. »

« Ce lieu, j’en suis tombé raide dingue. J’étais un fidèle client et un amoureux de la boutique Isabelle Erize, située juste en face. Un jour, je suis rentrée dans le magasin et j’ai dit à Isabelle : « j’adorerais travailler ici ». En riant, elle m’a répondu que le local d’en face était à vendre. Nous étions dimanche mais heureusement pour moi, le propriétaire était à l’intérieur : je suis donc rentré. J’ai mis longtemps à me décider à acheter le pas de porte car ça coûtait une blinde à l’époque mais j’ai tout de suite adoré les plafonds, les sols, tout, même l’idée. Avant, c’était une galerie de peinture et j’aime beaucoup l’idée que les fleurs soient exposées comme dans une galerie. »

« Le choix du lieu était important. Je voulais être à Avignon mais pas n’importe où dans la ville. A l’époque, la Rue des Trois-Faucons n’était pas centrale comme elle l’est aujourd’hui. Ce lieu-là, j’y suis attaché : ce magasin est un peu comme mon bébé. »

RENCONTRES : « Ma vie est faite de rencontres et ici j’en ai fait de très belles, notamment Lara qui travaille avec moi depuis 5 ans. Je lui dois beaucoup. »

Lara : « Pour moi, c’est aussi une reconversion professionnelle. J’ai fait de longues études de cinéma et de photographie. Quand je suis rentrée du Brésil en 2015, à la fin de mes études, je n’avais pas grand chose comme projet et je n’arrivais pas à débloquer le fait d’être réalisatrice car tous mes contacts étaient là-bas. J’ai donc eu un moment de battement. Lors d’un rendez-vous chez Pôle Emploi, j’ai évoqué ma passion pour les fleurs : même lorsque j’habitais dans un 18m2 à Paris et que je crevais de faim, j’achetais des fleurs. Malgré le fait que je sois surdiplomée, j’aurais été soit intermittente du spectacle, soit chômeuse : j’ai préférée me diriger vers les fleurs. Je me suis rendue par hasard chez le fleuriste de la Rue Joseph Vernet, Un jour en Ville, qui m’a conseillé d’aller voir Thierry et ça a tout de suite marché. Même si Thierry a été mon premier mentor, j’ai eu l’occasion de rencontrer d’autres fleuristes mais j’en suis revenue. Je ne suis pas restée avec lui parce qu’il a été la première personne qui m’a formé mais parce que je l’ai choisi, nous nous sommes choisis. »

Thierry : « Avant Lara, une autre jeune fille travaillait avec moi. Elle s’appelait Julia et était créatrice de bijoux. Nous avons passé beaucoup de temps ensemble. Il y a des gens qui vous permettent d’avancer et nous avons tendance à nous laisser porter par ces énergies. Nous espérons que cela se ressent dans nos bouquets. Les fleurs se transmettent de génération en génération mais désormais, tout le monde pense aux fleurs. »

Entretien avec Thierry Stenzel et rencontre avec Lara Hollebecq, fleuristes.

A nos amours est un endroit magnifique, un véritable havre de paix qui nous procure apaisement et bien-être. En effet, les fleurs apportent de nombreuses émotions positives. Toutes les plantes et toutes les fleurs que vous y trouverez sont sublimes. Dans cette boutique, l’art et la nature se lient afin de donner, en grande partie grâce aux doigts de fées de Thierry et Lara, le meilleur d’eux-mêmes ! Amateurs de fleurs, il vous est impossible de passer à côté de ce lieu si particulier…

C’est tout pour le moment mes petits chatons.

J’espère de tout mon coeur que cette première édition de My Avignon vous donnera envie d’en savoir plus sur tous ces lieux incroyables et de vous y rendre ! J’attends votre avis avec énormément d’impatience.

Continuez de prendre soin de vous et de ne voir que le positif car c’est seulement de cette façon qu’il est possible d’avancer dans la vie.

Merci pour votre soutien infaillible.

A très vite pour la prochaine édition de My Avignon !

Lots of love.

Je tiens à dédier cet article à quelqu’un qui, malgré ses attitudes qui avaient tendance à m’agacer, a rendu mon enfance beaucoup plus belle et qui a beaucoup compté pour moi. Malheureusement, la vie a décidé de l’emporter vers d’autres horizons. Je sais à quel point il était un passionnée de littérature, d’écriture et surtout à quel point il aimait Avignon. J’aurais aimé qu’il puisse lire cet article. Finalement, ses pénibles petites manies me manqueront beaucoup…

NB : Afin de prévenir toutes éventuelles réactions, je tiens à signaler que je ne reçois aucune rémunération de la part des lieux cités ci-dessus pour faire la promotion de leurs activités.

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