Elsa and You

MY AVIGNON 2 : happiness in town

đź’› Tout ce qui rend heureux Ă  Avignon đź’›

Le rendez-vous trimestriel Ă  ne pas manquer !

Un lieu, un concept… 3 mots… 3 mots que chaque personne rencontrée a choisi avec soin et qui vous donneront certainement envie de découvrir ces endroits incontournables de la ville d’Avignon.

đź‘› MODE

Partons donc à la découverte du magasin de baskets le plus fréquenté de la ville avec la belle Nathalie !

Adresse : 1 Rue de la RĂ©publique Ă  Avignon.

ATYPIQUE : « Au premier abord, « atypique » ne semble pas être le terme qui qualifie le mieux un magasin de chaussures mais à Canon Shoes, nous faisons en sorte de nous démarquer, notamment par la bonne ambiance et la joie de vivre qui y règnent. Ainsi, nous essayons réellement d’entretenir une bonne relation avec le client et de le satisfaire au mieux. »

MOTIVANT : « Nous formons une équipe soudée qui aime travailler dans la joie et la bonne humeur. De plus, l’évolution constante du commerce nous permet de garder toujours à l’esprit une forme de motivation. »

CONSTRUCTIF : « Dans le commerce, nous sommes constamment dans un apprentissage de nous-mêmes et du monde qui nous entoure. Malgré tout, ce n’est parfois vraiment pas un métier facile : il faut savoir garder son calme et son sang-froid dans n’importe quel type de situation. »

Nathalie, responsable du magasin.

Outre le fait que j’apprécie énormément l’équipe de Canon Shoes, il est évident qu’en Avignon, aucun magasin de baskets ne lui arrive à la cheville. Pour commencer, ce type d’enseigne est voué à perdurer dans le temps. En effet, nous aurons toujours besoin de chaussures. Quelle que soit notre situation financière, il est quand même vraiment compliqué de faire l’impasse sur les vêtements et les chaussures. Bien entendu, de plus en plus de personnes se trouvent dans l’obligation de survivre plutôt que de vivre et de ce fait, les chaussures ne sont pas leur priorité. Cependant, la grande majorité des gens en ont réellement besoin. Canon Shoes est donc un magasin spécialisé dans la vente de baskets. Il est certain qu’il s’agit du marché dans le domaine de la chaussure qui fonctionne le mieux depuis plusieurs années. Pour ma part, je porte énormément de baskets notamment pour travailler et Canon Shoes est mon endroit préféré pour me les procurer. Il y en a pour tous les goûts : je suis donc certaine que vous y trouverez votre bonheur. Les vendeurs tout comme les vendeuses se démarquent par leurs sourires, leurs bons conseils, leurs rires et leur bonne humeur. En passant devant le magasin, vous aurez forcément envie d’y rentrer alors n’hésitez plus à passer le pas de la porte !

💄 BEAUTÉ ET BIEN-ÊTRE

Partons donc à la découverte de L’étern’elle beauté avec Léa !

Adresse : Elle vous sera communiquée lors de votre prise de rendez-vous.

Certes, vous connaissez mon institut préféré car je vous en avais déjà parlé dans un précédent article. Néanmoins, j’avais vraiment envie que nous découvrions Léa ainsi que son métier de manière plus profonde.

SUBLIMER : « Que ce soit pour avoir une jolie manucure, pour un réhaussement de cils, une épilation, un maquillage ou bien encore un tanning, les clientes se rapprochent de moi dans un seul et unique but : se sentir belle jusqu’au bout des ongles. La beauté étant intemporelle, mon objectif est donc de les sublimer et de faire en sorte qu’elles se sentent mieux dans leur peau. »

ÉCOUTER : « Etre esthéticienne ne signifie pas seulement sublimer une personne, il s’agit aussi d’avoir une grande capacité d’écoute. Au cours de leurs rendez-vous, les clientes aiment se confier. On peut dire que je suis un peu la « psychologue de la beauté ». Un lien de confiance se crée donc entre nous.

CONFIANCE : « Dans mon métier, la confiance est quelque chose de primordial. J’ai, d’une certaine manière, le corps d’une personne entre mes mains et il faut en prendre soin. J’attache donc une grande importance aux produits que j’utilise ainsi qu’à ma façon de travailler. De plus, lorsque les clientes se confient sur des détails de leur vie personnelle, ce lien de confiance dont je vous parlais un petit peu plus haut est bel et bien présent. Il arrive parfois que certaines d’entre elles se laissent aller à me donner carte blanche lors d’une prestation : le lien de confiance est donc à nouveau là et cela est très gratifiant.

Léa, gérante de l’institut.

Comme vous n’êtes pas sans le savoir, je me rends chez L’étern’elle beauté toutes les trois semaines environ afin de redonner vie à mes ongles. Je vous l’ai dit à plusieurs reprises et notamment dans mon précédent article : j’aime que mes ongles soient toujours faits car je trouve que cela donne une impression de propreté et d’élégance. Avec Léa, je peux vous assurer que je n’ai jamais été déçue. J’aime son professionnalisme, sa gentillesse ainsi que son humour. A mon sens, malgré nos emplois du temps qui ont tendance à être surchargés, il est très important de s’aménager du temps pour prendre soin de soi et c’est effectivement Léa qui me permet de le faire. Si l’envie vous prend de vous détendre et de vous sentir mieux dans votre peau, n’hésitez pas à la contacter pour prendre rendez-vous !

đź“š CULTURE

Partons donc à la découverte de la Bibliothèque Universitaire Agroparc avec Marion ! 

Adresse : 546 Rue Baruch de Spinoza Ă  Avignon.

RENSEIGNER : « Mon travail consiste principalement à renseigner les gens, qu’ils soient étudiants ou enseignants. Il faut donc aimer échanger ainsi que le contact avec les autres. »

CLASSER : « Nous passons également beaucoup de temps à organiser et ranger les ouvrages afin d’éviter qu’ils ne se perdent. Nous utilisons donc notamment la classification Dewey qui est à la fois très précise et très simple. »

CALME/SILENCIEUX : « Une bibliothèque est un endroit très calme, un lieu de travail qui permet de se ressourcer et de se détendre. »

Marion, étudiante en L2 de Biologie et employée à la Bibliothèque Universitaire Agroparc.

Je dois reconnaître que je ne suis pas une habituée de la Bibliothèque Universitaire d’Agroparc. Lorsque j’étais étudiante, je passais beaucoup plus de temps à la Bibliothèque Maurice Agulhon sur le campus Hannah Arendt en plein coeur du centre-ville. Néanmoins, je n’ai jamais été une grande amatrice du travail dans les lieux publics : j’ai toujours préféré travailler seule chez moi. J’avais trop tendance à me laisser distraire par l’environnement et les autres lorsque j’étais à la bibliothèque. Pourtant, je m’y rendais relativement souvent pour consulter certains documents ou effectuer des recherches. Aujourd’hui, le campus Agroparc s’est énormément étendu et rassemble de nombreux pôles d’étude. La présence d’une bibliothèque était donc à mon sens une sorte d’obligation. En effet, beaucoup ressentent le besoin de travailler en groupe pour se motiver et gagner en productivité. Très souvent, les révisions deviennent alors un moment convivial un peu moins pénible. J’ai eu envie de mettre en avant ce genre de lieu car je trouve que les étudiants sont beaucoup trop mis de côté dans notre société. Ces derniers temps ont été particulièrement difficiles pour eux. J’ai pu voir des reportages ahurissants qui montraient des étudiants ne faisant qu’un seul et unique pauvre repas par jour car il n’avaient plus les moyens de s’alimenter correctement. La pandémie a été un véritable désastre pour cette catégorie de la population : les jobs étudiants n’étaient plus à l’ordre du jour et leurs revenus déjà maigres ont subi une baisse significative. De plus, la mise en place des cours à distance n’a pas été une franche réussite. Beaucoup ont complètement décroché tandis que d’autres ont été affectés émotionnellement par tous ces changements. Il est certain qu’il doit être très difficile de se retrouver isolé. La Bibliothèque Universitaire Agroparc permet donc de donner une chance de réussite supplémentaire à tous ces jeunes à la recherche du bonheur. J’aime aussi le fait que des étudiants tels que Marion puisse y travailler. Je pense que c’est une bonne manière de les responsabiliser et de leur permettre de sortir la tête de l’eau. Soutenons donc nos étudiants du mieux possible ! 

« Tour livre a pour collaborateur son lecteur. » Maurice Barrès
🎨 ART

Partons donc à la découverte du travail d’Aurélie Binet !

Adresse : 35 Rue des Fourbisseurs Ă  Avignon.

VOYAGE : Ce qui me plaît dans le collage c’est la redite que l’on peut trouver en réutilisant des images. Une nouvelle définition, une nouvelle ouverture, un nouveau voyage ! Au-delà de l’aspect canalisateur que je ressens dans le découpage, l’assemblage est comme une nouvelle destination que je propose. Un voyage dans le temps qui s’opère de la collecte à la réalisation de mes visuels. Je crée donc un univers dans lequel chacun peut voyager !

RÉTRO-FUTURISTE : Entre les images vintage que je chine ici et là et le genre fantastique auquel je les intègre, je suis toujours dans une connivence passé/présent/futur. J’interroge des notions de temps et d’espace, à la recherche de la place actuelle et future de l’Homme dans le multivers.

SURRÉALISTE : Tout au long de mon parcours, je me suis beaucoup intéressée à la place que l’on donne à l’image dans la société et à l’acte photographique en lui-même. Selon moi, le collage donne sens à une liberté de création ambiguë qui place la photo comme matériau sans la démystifier en tant qu’œuvre. Mon but n’est pas de recréer ce qui peut être vu derrière un objectif mais bien de réinventer une mythologie surréaliste du quotidien. L’art est universel et l’on doit pouvoir transmettre des émotions au plus grand nombre. J’aime à penser que mes collages proposent plusieurs possibilités de réflexion et d’ouverture, au delà du réel.

Aurélie Binet, artiste.

A l’image de ce que m’a dit Aurélie Binet, l’ensemble de ses oeuvres me permettent de voyager et de m’ouvrir sur le monde d’une manière que je n’imaginerais pas forcément. En plus d’être très beaux, chacun de ses collage amène une réflexion certaine sur l’Homme et sa place dans l’Univers. J’aime beaucoup ce genre d’œuvres qui se créent autour d’un voyage, une pensée ainsi qu’une immersion dans un monde à la limite du réel. Pour que ce genre de projets perdurent dans le temps, j’essaye de soutenir du mieux que je le peux les artistes avignonnais mais aussi les artistes de manière générale. Vous pouvez retrouver le travail d’Aurélie à la boutique d’art et d’artisanat d’Avignon NUMÉRO 35. De plus, du 7 au 31 juillet, ses collages seront exposés au POPE ART CORNER situé au n°33 de la Place des Corps Saints. Amateurs d’art ou tout simplement amoureux de la beauté et de la réflexion, jetez un coup d’œil à l’œuvre d’Aurélie : je suis certaine que vous serez séduits !

🥬 CUISINE

Partons donc à la découverte du restaurant La Scène avec Athémaé et Manon !

Adresse : 19 Place Crillon Ă  Avignon.

FAMILIAL : « La Scène est un restaurant familial dans lequel règnent un fort esprit d’équipe et une superbe entente. »

CONVIVIAL : « À La Scène, vous serez toujours très bien accueillis, grâce à une équipe souriante et de bonne humeur. »

AGRÉABLE : « L’endroit est vraiment très agréable : vous aurez la chance de manger sur une jolie terrasse, en plein milieu d’une des plus belles places de la ville d’Avignon. »

PASSION : « Passion du travail bien fait, Passion de notre métier et Passion de l’apprentissage tout comme de la nouveauté. »

SAIN : « Nous ne travaillons qu’avec des produits frais de saison dans le but de vous concocter des petits plats tout aussi bons que sains. »

SANS PRÉTENTION : « Notre cuisine nous ressemble : simple, chaleureuse et sans prétention. Vous ne partirez jamais de La Scène le ventre vide ! »

Athémaé, chef de cuisine et Manon, second de cuisine.

En ce qui me concerne, je ne me rends que très rarement sur la Place Crillon et je me suis récemment rendue compte que j’avais tort de ne pas le faire. En effet, il s’agit d’un très bel endroit de la ville et je devrais en profiter plus souvent. Je dois reconnaître que je me suis rendue à La Scène principalement parce que Manon et Athémaé sont des amies intimes mais je n’ai vraiment pas été déçue. Certes, il ne faut pas s’attendre à des assiettes recherchées et à une cuisine gastronomique car ce n’est absolument pas l’objectif de ce restaurant. La carte est très simple mais tous les plats que j’ai eu l’occasion de goûter étaient très bons. Je ne peux dire qu’une seule chose : je me suis régalée ! Si vous souhaitez vous détendre et profiter d’un bon moment, pensez à réserver votre table à La Scène. 

🌺 JARDINS ET PLANTES

Partons donc à la découverte du Pilea Project avec Emma !

Adresse : Elle évolue au gré de l’évolution du projet alors restez connectés !

VÉGÉTAL : Le règne végétal me fascine depuis toujours. Que ce soit par la diversité de son esthétisme, ses couleurs, ses textures… Les plantes sont pour moi des œuvres d’art vivantes. Leurs facultés, que l’on commence tout doucement à découvrir grâce à la science, sont absolument extraordinaires. Elles sont douées d’une résilience folle : elles sont capables de se mouvoir, de communiquer entre elles ou avec les animaux. Travailler avec les plantes me permet de me rappeler au quotidien que nous faisons partie d’un grand tout, d’un immense écosystème sans lequel l’être humain ne pourrait survivre. Cela me permet d’apaiser mes angoisses et de me reconnecter à ma propre nature. La connexion à la nature fait partie des enjeux majeur de ces prochaines années. En ville ce n’est parfois pas évident, d’où l’idée de me focaliser sur les plantes d’intérieur. A priori nous avons tous au moins une fenêtre qui nous permettrait d’accueillir une petite plante pour prendre soin d’elle et finalement à travers elle, de nous-mêmes.

RÉCUP : Je suis engagée dans une démarche zéro déchet depuis plus de 5 ans et je ne pouvais pas imaginer créer mon projet sans y intégrer cette valeur-là. Le principe du zéro déchet est d’abord de faire avec ce qu’on a avant d’acheter si nécessaire et dans un premier temps en seconde main, puis neuf si aucune autre alternative n’est possible. J’applique donc ce principe dans mon processus de production. En effet, l’idée principale du projet est de récupérer tout ce qui peut devenir une nouvelle plante d’intérieur. Par exemple, les noyaux d’avocat d’un restaurant de sushis, les déchets de taille de votre ficus devenu trop grand, ce pothos ou cette misère devenue trop envahissante qu’il vous faut couper, cette plante qui ne se plait pas chez vous ou encore ces plantes en mauvais état que vous ne pouvez plus vendre à vos clients. Je récupère également les pots de culture et je présente certaines plantes dans des compositions de pots upcyclés. Ainsi, le gaspillage des végétaux et l’emprunte carbone de notre consommation de plante est largement réduite.

LOCAL : Faire le choix du local est un point important pour moi. En effet, je crois en le territoire du Grand Avignon et à ses immenses ressources. Nous avons déjà de nombreuses plantes chez nous qui ne demande qu’a être bouturées et propagées alors profitons-en ! Je sélectionne des plantes qui s’adaptent à notre climat et j’écarte les espèces trop difficiles qui nécessiteraient tout un entretien particulier pour les maintenir dans nos intérieurs (mini serre, tapis chauffant, 
brumisateur, etc…). Mon objectif est également de mettre en avant d’autres producteurs français de plantes tropicales, qu’ils soient en place depuis de nombreuses années ou qu’ils se lancent, et qui proposent une alternative aux immenses serres horticoles hollandaises. A terme, j’aimerais pouvoir développer des partenariats avec d’autres structures locales afin de récompenser mes clients ainsi que mes donateurs et mettre en lumière les structures tout comme les partenaires qui vont dans le sens du local, de l’environnement et du social.

Emma Castanier, créatrice du projet.

J’ai eu un gros coup de coeur pour le Pilea Project made in Avignon, lancé par Emma Castanier en avril dernier. Comme vous l’avez très certainement compris, il s’inscrit dans une démarche zéro déchet dont l’objectif principal est de repenser notre consommation de végétaux tout en proposant une alternative locale et éthique. Emma nous propose donc une production de boutures de plantes d’intérieurs, l’utilisation de pots de culture plastique de seconde main, un service d’entretien de vos plantes lorsque vous partez en vacances, des ateliers pour vous apprendre à vous occuper correctement de vos végétaux et bien d’autres choses encore. J’espère que ce n’est que le début de cette belle aventure. Pour ma part, je suis une amoureuse des fleurs et des plantes de manière générale mais je sais pertinemment que je ne m’y prend pas de la bonne manière dans tous les domaines. Je suis donc heureuse de découvrir un projet tel que le Pilea Project qui va me permettre d’avoir la bonne attitude avec mes plantes d’intérieurs. J’aime tout particulièrement le fait de m’inscrire à ma façon dans une démarche éco-responsable. En effet, au travers de cet article, je tente de soutenir cette dimension écologique qui est particulièrement importante. Je suis également ravie de pouvoir montrer qu’Avignon peut faire de belles choses. Je n’ai qu’une seule hâte : voir ce qu’Emma nous réserve pour la suite !

C’est tout pour le moment mes petits chatons.

Malgré le fait qu’elle se soit faite attendre, j’espère de tout mon coeur que cette seconde édition de MY AVIGNON aura été à la hauteur de vos attentes et vous aura permis de découvrir un petit échantillon des pépites qu’Avignon nous réserve.

Continuez de prendre soin de vous et de ne voir que le positif car c’est seulement de cette manière qu’il est possible d’avancer dans la vie.

Merci pour votre soutien infaillible.

À très vite pour la prochaine édition de MY AVIGNON !

Lots of love.

NB : Afin de prévenir toutes éventuelles réactions, je tiens à signaler que je ne reçois aucune rémunération de la part des lieux ou des personnes cités ci-dessus pour faire la promotion de leurs activités.

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